Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
le blog des communistes et sympathisants de Ploemeur et Larmor-plage
4 février 2016

COMMUNAUTE D'AGGLOMERATION, LES INTERVENTIONS DU FRONT DE GAUCHE

Vous trouverez ci-dessous, les interventions de Delphine Alexandre, élue communautaire de Lorient, front de gauche

Conseil communautaire du 2 février 2016

Budget 2016 :

Nos remarques portent sur quatre points :

Bordereau 8c : subventions de fonctionnement et cotisations
Concernant le programme opérationnel 101 relatif au «soutien aux acteurs
du développement économique et les projets innovants», nous souhaitons
attirer l’attention sur la faiblesse de la subvention prévue pour le
Conseil de Développement.
Il y a 5 postes dans ce programme 101. Le montant consacré au Conseil de
Développement, franchement faible, représente moins de 1 % du programme.
Ne pensez-vous pas que les missions et les efforts déployés
justifieraient un effort budgétaire plus significatif en faveur de cet
acteur important du territoire ?

Bordereau 8f: budget annexe des ports de plaisance
Il nous est demandé de prévoir une participation du budget principal au
budget annexe des ports de plaisance pour un montant de 1 460 000 euros.
Nous ne sommes pas opposés au principe qui consiste à utiliser le budget
principal pour équilibrer un budget annexe, si c’est dans une proportion
raisonnable et si c’est justifié par une utilité sociale avérée.
Dans le cas présent la participation représente plus de 18 % de ce
budget annexe ce qui est vraiment beaucoup pour des équipements d’un
intérêt social limité.
Pour comparaison, la participation du budget principal au budget annexe
des transports représente moins de 6,5 % pour une utilité sociale
autrement considérable.

 Bordereau 8 i:Vote des taux de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères 

Ensuite, concernant la TEOM, vous nous proposez cette année, une nouvelle fois, d'augmenter la TOEM de 3%. La seule argumentation que vous donnez à  cette augmentation est le taux moyen national supérieur au taux de notre agglomération. 

Un contribuable de notre agglomération  m'a fait part de l'évolution de cette taxe sur sa feuille d'imposition  des taxes foncières depuis 2009.

Ainsi, et pour exemple, il passe à un taux de 6,17% en 2009, à 6,54% en 2010, puis 7,34% en 2012, 7,76% en 2013, 8,20% en 2014 et enfin 8,67% en 2015. Et pour 2016 vous proposez 8,94% !!

En valeur numéraire, il est passé de 154 euros en 2009 à 236 euros en 2015.

Cela fait une augmentation de plus 40% des taux entre 2009 et 2015 et une augmentation de la taxe payée  par ce contribuable de 53% du fait de l'augmentation des bases pendant ces années. 

Il me semble que la grande majorité  des maires de notre agglomération ont, dans leurs voeux de cette année  et de l'année  dernière, pris l'engagement de ne pas toucher aux taux d'imposition de la taxe d'habitation et des taxes foncières. 

Pouvez vous nous expliquer, Mr le président,  les raisons qui justifient cette augmentation régulière qui se situe bien au delà  de l'inflation de la taxe?

Après  le rattrapage au taux moyen de l'ensemble  des communes, il nous aurait semblé logique d'observer une pause comme pour les autres impôts  locaux.

Par ailleurs, nous sommes très étonnés de constater que le mécanisme d'harmonisation des taux de TEOM qui vise une convergence des taux sur les deux zones pour les quatre prochaines années vise avant tout une convergence à la hausse !!!!

En effet, pour 2016, il est proposé de passer le taux des six communes de l'ex communauté de communes de Plouay de 10% à  10,04%. On a connu des convergences et des harmonisations plus simples et plus compréhensibles...

Alors, quand et à quel taux sera-t-il envisageable d'arrêter cette augmentation continue de la taxe des ordures ménagères? Pouvez vous nous expliquer cette hausse si importante?

 Bordereau 8 b – subventions d'équipement :

Enfin, pour ce qui est de la « promotion des activités touristiques » :

Concernant les subventions d’équipement prévues au budget primitif, nous relevons 360 000 € pour « assurer la promotion touristique du territoire ». Nous aurions apprécié qu’il soit précisé quelles actions sont prévues, et qu’elles soient localisées.

Le programme défini l’an dernier affirmait ambitionner de conforter l’attractivité touristique du territoire de l’agglomération et le pôle d’excellence nautique. Nous avions eu l’occasion, lors d’une précédente session, de souligner que la diversification de l’offre de loisirs devait intéresser tous les territoires, par une répartition équitable des efforts.

Nous avons appris, à l’occasion du conseil précédent, en décembre dernier, que la suppression de quatre offices de tourisme étaient dans les tuyaux, n’épargnant aucune zone mais avec un tableau de chasse impressionnant aux dépens des communes du Morbihan rural et intérieur, Pont-Scorff et Plouay après Languidic en 2015.

Nous nous réjouissons donc du changement d'orientation évoqué ce soir.... parce qu'un office de tourisme n’est pas seulement un diffuseur d’information. C’est aussi un lieu et un vecteur d’échanges, qui capte les attentes des uns, les visiteurs, et les attentes des autres, les structures et familles qui accueillent ; un office, ce peut être aussi un outil qui permet d’éclairer les projets des collectivités, générant les synergies locales indispensables au développement d’un tourisme de proximité, valorisateur du rural. Les offices de tourisme sont outils de promotion au service des territoires. Au Front de Gauche nous sommes favorables à la coordination des efforts, ce qui signifie la décentralisation des actions et des réflexions pour valoriser les ressources du tourisme. Valoriser le tourisme des communes de l'Intérieur, cela profite à toute l'Agglo. C’est pourquoi nous sommes partisans de la pluralité des offices, dans le cadre d’une réelle décentralisation.

Bordereau 9 : Schéma de mutualisation :

La délibération proposée évoque une nécessaire mutualisation. Effectivement, la mutualisation peut constituer un atout précieux pour améliorer les services rendus à la population et pour mettre en phase des territoires communaux trop petits pour disposer de certaines prestations. Le changement d'échelle peut être l'occasion de gains de coûts non négligeables. Nous ne sommes donc pas sur une opposition de principe.

Le préalable indispensable à cette orientation demeure cependant l'intérêt de la population et le renforcement du service public.

Or, le moteur du schéma qui nous est présenté aujourd'hui n'est pas l'intérêt de la population, mais celui du seul gain financier que pourrait apporter la mutualisation, comme en témoigne le rappel du (je cite) "contexte de raréfaction des dotations de l'Etat, dans lequel les communes et l'agglomération doivent expertiser l'ensemble des champs pouvant générer des économies, dans un contexte où la demande sociale n'est pas moindre... ». Je souligne d'ailleurs, au passage, ce doux euphémisme : Non seulement, la demande sociale n'est pas moindre, mais elle s'est surtout considérablement accrue...Et il serait grand temps que les pouvoirs exécutifs prennent pleinement conscience des situations de détresse que vivent quotidiennement une grande partie de nos concitoyens...

Bref...

Plus loin, on nous rappelle encore que (je cite toujours) " l'objectif d'économie a présidé au lancement des dispositifs de mutualisation".

Ces présupposés ne peuvent permettre la mise en place d'un véritable projet de territoire qui prendrait en compte les besoins insatisfaits des populations, qui mettrait la démocratie au cœur du processus et qui permettrait d'asseoir solidement le statut et l'activité des personnels.

L'exemple de la médecine du travail est, à ce titre, parlant :

Il y avait jusqu’à présent un médecin à la ville de Lorient. Ce poste serait dans l’avenir mutualisé avec Lorient Agglomération et les communes de Lorient, Lanester, Hennebont, Languidic, Groix Donc, la question qui se pose est la suivante : Dans un contexte où il y a tant à faire en matière de santé au travail, de prévention, du développement de nouvelles pathologies liées au stress et à la pression mise sur les agents pour en faire toujours plus, qu’est-il prévu en matière d’effectifs dans le futur service mutualisé « hygiène - sécurité et médecine du travail » ?

Donc, les réserves sur ce bordereau sont donc de plusieurs ordres :

  • D'une part, nous refusons le postulat d'évidence d'une acceptation de la réduction des dotations aux collectivités territoriales et continuerons à nous y opposer.
    - D'autre part, nous souhaitons l'expression d'une volonté affirmée de promouvoir le service public.

    - Enfin, cette démarche suppose que tous les acteurs soient consultés et que la démocratie fonctionne au mieux pour que la démarche soit comprise et partagée et notamment, il sera nécessaire de prendre en compte le point de vue des agents. Une possible détérioration de leurs conditions de travail conduira inévitablement à un amoindrissement du service rendu à la population.


Une dernière intervention a porté sur un vœu des élus de Lorient Agglomération sur la crise agricole, trouvé sur table au début du conseil. 

Nous soutiendrons ce vœu et tenons à manifester notre solidarité aux agriculteurs, dans les termes employés dans ce texte que nous avons lu rapidement. En effet, Monsieur le Président, vous avez déclaré avoir consulté chaque groupe pour rédiger ce vœu qui se voulait consensuel. Alors, effectivement, nous n'avons pas de groupe constitué puisqu'arbitrairement, il a été voté un règlement intérieur nous empêchant d'en constituer un. Nonobstant, nous représentons un nombre important d'électeurs et, à ce titre, je vous demande de nous associer à ce type de réflexion qui se veut commune... Je souhaite donc, qu'à l'avenir, vous nous transmettiez les documents qui concernent l'ensemble des élus de cette assemblée.

 

 

 

25 janvier 2016

DEFENSE DE L'ECOLE PUBLIQUE

A l'appel des parents d'élèves, à l'occasion d'un comité de pilotage de l'Ecole sur la ville, nous sommes invités à manifester contre la fermeture programmée de plusieurs écoles maternelles publiques.

NOUS PARTICIPERONS et APPELONS le plus grand nombre

à se rendre à 17h30, MARDI 26 JANVIER,

place Anne marie ROBIC à Ploemeur pour dire NON à ces fermetures.

Nous participerons avec notre refus de l'austérité appliquée à l'Ecole publique, décrétée par le gouvernement socialiste et amplifiée par le Maire de Ploemeur.

Si une réflexion doit bien être conduite sur le système scolaire à Ploemeur,

les chiffres prévisionnels de la rentrée 2016 confirment qu'il n'y a aucune urgence à fermer des écoles.

Un projet est à construire, avec tous les acteurs, avant toute décision.

17 octobre 2015

conseil municipal? OCTOBRE 2015, les interventions de michel LE MESTRALLAN

CONSEIL MUNICIPAL DU 1er OCTOBRE 2015

Ouverture d’une école privée dans une école publique

Une opération conduite hors de tout processus démocratique

Cette question n’est pas banale, les exemples d’une telle implantation, voulue par une Mairie, qui propose un local, qui réalise des travaux dans une enceinte publique pour une entité privée, alors que fonctionne encore une classe de l’école publique, ces exemples  ne sont  pas  nombreux.

Par ailleurs, loin de tout débat politicien, puisque c’est ainsi que M.Loas a qualifié mon questionnement sur cet objet, la question mérite un débat de fond, une réflexion approfondie. Si j’espère que nous pourrons, ce soir véritablement débattre force est de constater que ce débat arrive bien tard. Il arrive sans que nous puissions voter, pourtant vous ne preniez pas de risques M.Loas en faisant procéder à une vote.

Tel n’a pas été le cas depuis que vous avez ouvert ce dossier. Nous aurions pu entendre les demandeurs, un groupe de travail aurait pu être constitué, la parole de l’Education nationale aurait pu être entendue. Rien de tout cela.

Nous avons dû nous contenter d’une réponse brutale à une question que j’ai soulevée le 28 mai dernier. Sans ce questionnement nous n’aurions pas entendu parler de cette ouverture avant ce jour, date du passage obligatoire devant le conseil municipal de conventions et de travaux signés par délégation.

 Quand à la parole de l’institution, vous nous l’avez rapportée dans votre réponse le 28 mai en nous indiquant (propos inscrits au compte rendu du conseil) que l’Inspecteur de l’Education nationale vous aurait donné son accord. Je m’étonne de cet accord, l’Education nationale n’ayant pas à donner un accord mais simplement à constater que les règles d’usage dans le cas d’ouverture d’une telle école sont respectées et c’est tout.

Dans cette affaire, les principes élémentaires de la démocratie ont été ignorés. La presse ou les réseaux sociaux ne peuvent se substituer au débat démocratique. 

 Pourquoi ce désaccord avec l’implantation d’une école privée dans l’école publique du Fort Bloqué ?

-         Il n’est pas question de mettre en cause la bonne volonté et l’engagement des parents, pas plus que les référents pédagogiques qu’ils utilisent (Montessori et Freinet)

 Une fausse solution au vrai problème de la démographie ploemeuroise

-         Cette école n’est pas l’école de tous : 250par mois par enfant, c’est lourd, trop lourd. De plus, le budget  ne pourra se contenter de cette somme, tout à la fois pour payer les enseignants, pour financer la convention proposée (quand bien-même, les sommes demandées sont bien en-deçà de ce qui pouvait être demandé) sommes auxquelles il conviendra d’ajouter  les charges quotidiennes et  les équipements pédagogiques qui dans le cas d’une pédagogie Montessorri sont onéreux.

-           Cette école n’est pas celle du Fort-Bloqué, ni même celle de Ploemeur, elle devient une création d’une communauté de gens sans aucun doute motivés mais qui sortent leurs enfants de leur ville, de leur quartier pour satisfaire un projet. D’autres sur des motivations différentes, confessionnelles souvent, comme à Hennebont, suivent le même chemin.

 -         M. le Maire, si demain, comme malheureusement  tout  le  laisse à penser, d’autres écoles sont conduites à fermer vous allez accepter des propositions de toute nature qui ne vont pas manquer de se présenter ?

 -         M. Loas, l’avenir de nos écoles est loin d’être assuré n’ouvrons pas la porte à ces solutions à l’anglo-saxonne qui réservent l’école publique à ceux qui n’ont pas l’argent nécessaire pour se payer une école privée.

 -         La diminution du nombre des enfants au sein de la commune est le problème majeur qu’il faut tenter de résoudre. La seule réponse durable réside dans la construction du parc de logements accessible aux jeunes ménages : locatif, locatif aidé, accession sociale à la propriété. Tel n’est pas aujourd’hui le chemin suivi. Ainsi que nous le verrons dans la suite de ce conseil.

Cette création soulève des  questions éthiques de grande ampleur

-         La question de  la non-réponse de l’Education nationale à des besoins nouveaux ou anciens d’un meilleur encadrement des enfants, de tous les enfants. En disant cela, il est bien clair pour moi que les enseignants ne sont pas en cause. Comment aujourd’hui dans des classes, souvent au-delà de 30 élèves, mettre en œuvre des pédagogies qui ont fait leurs preuves mais qui nécessitent beaucoup de personnel ?

 Il faut agir pour des réponses au sein de l’école publique.

-          La question de la sortie de l’école publique, voire même de l’école privée sous contrat, conduit à créer des structures où l’on se retrouve « entre-soi ». Nous sommes loin des idéaux de l’école pour tous, gratuite et laïque et d’une nation rassemblée ainsi que le souhaitaient sans doute nombre des initiateurs de cette initiative au soir du 11 janvier.

-         Mon propos ne met nullement en cause, ce que vous appelez « la liberté du choix de l’école », il cherche à privilégier l’école pour tous, l’école de l’égalité, de la laïcité et de la gratuité

Vous le constatez je n’ai pas cherché à polémiquer mais bien à développer des arguments, je souhaiterai que la tonalité de vos réponses se positionnent dans un cadre comparable.

17 octobre 2015

conseil municipal? OCTOBRE 2015, les interventions de michel LE MESTRALLAN

CONSEIL MUNICIPAL DU 1er OCTOBRE 2015

PRESENTATION DU PADD, INTERVENTION DE MICHEL LE MESTRALLAN

 

Un processus précipité,

Une procédure à marche forcée qui ne permet pas des études approfondies, qui ne permet pas de prendre en compte les évolutions nécessaires du PLU validée en 2013, après 5 ans de travail. Ce travail de l'Equipe municipale précédente fut tardif mais de qualité.

Le tempo décidé pour bâtir ce nouveau PLU rend la concertation insuffisante.

La copie que vous avez présentée au groupe de pilotage du 15 juillet était d’une telle faiblesse que vous avez réalisé quelques ajustements sans rien revoir sur le fond et sans réunir à nouveau le groupe de pilotage avec les autorités associées.

Sur les ambitions du PADD

Dans l’ensemble, je manifeste un accord sur celles-ci : Promouvoir l’emploi et le dynamisme commercial qui pourrait être contre ces propositions, la volonté de permettre aux familles avec enfants de s’installer à Ploemeur, nous le souhaitons aussi, etc.…

Mais je note l’absence de toute référence à la mixité sociale comme étant l’une de vos ambitions.

Un objectif de population à atteindre bien peu ambitieux

L’objectif de 19500 habitants est peu ambitieux. Nous étions quant à nous sur 20.000 habitants sur une échéance beaucoup plus courte (celle du mandat) et en partant de l’état des lieux et non pas en réalisant une projection sur le pire.

 Pourquoi si peu d’ambition ? Tout simplement parce qu’en ne prenant pas en compte les programmes récemment achevés, « en court » ou déjà programmés la création de 125 logements par an est une perspective envisageable à très court terme. BREUZENT= 118 logements BRIANTEC : 233 logements, ancien terrain de l’espérance 65 logements, Lann et Roch 31 logements, le divit 13 logements

 Alors ce que vous devez réaliser devient réalisable et en aucun cas ne nécessite les 45 à 50 nouveaux ha de prélèvement sur les espaces agricoles que vous envisagez.

 Des moyens qui vont à contresens des ambitions affichées

125 logements par an, c'est trop peu avec le vieillissement de la population et la décohabitation. Ce chiffre ne permet pas d’atteindre l’objectif.

 Faire de l’habitat pavillonnaire le modèle de développement pour les années à venir, c’est à coup sûr ne pas atteindre l’objectif, c’est consommer beaucoup plus d’espace que ce que vous prétendez utiliser.

 Inciter à diviser les parcelles, un axe nécessaire mais surestimé

Espérer et agir pour que les parcelles soient divisées et permettre ainsi de densifier l’existant relève de choix individuels. Vous l’avez entendu au cours du groupe de pilotage, plusieurs intervenants vous ont dit que le chiffre que vous avancez est excessivement volontariste. Vous faites reposer la progression de logements pour 30% sur cette solution. Irréaliste M. Tonnerre, vous n'allez pas imposer aux habitants de cette ville de diviser leur parcelle s'ils ne le veulent pas.

 Accroitre l’offre de logement dans le locatif aidé, un chapitre écrit par nécessité et non par conviction

Veiller à l’équilibre du type d’habitat (collectif/individuel) est un objectif que nous partageons mais aujourd’hui cet équilibre n’est pas respecté et ceci au profit de l’habitat individuel. Un effort est à fournir pour le rétablir ;

A ce propos je tiens à la disposition de tous ce fameux article de fin juin 2010 par lequel M.Tonnerre, alors dans l’opposition, refusait la perspective d’une régularisation du retard dans la proportion des logements sociaux. «  On va se créer des problèmes…Tout cela nuit à la classe moyenne de la commune. », écriviez-vous à l’époque.

La proportion du locatif aidé, est une nécessité que vous rappelle la loi, on a vraiment l’impression que vous l’écrivez par obligation, celle-ci vous en a rappelée au comité de pilotage et vous ne pouvez y déroger. Cet état d’esprit est confirmé par la suite.

Votre phrase négative faisant savoir qu’il ne sera pas possible d’atteindre l’objectif des 20% de logements sociaux devrait immédiatement être suivie de « parce que nous ne le voulons pas »

D’ailleurs, nous attendons toujours dans ce document le nombre de ces logements sociaux, la proportion que vous visez. Celle-ci est absente.

 Le parcours résidentiel au sein de la commune des familles avec enfants doit être recherché ainsi que vous l’écrivez mais vouloir développer la proportion de résidences secondaires est totalement contradictoire avec cet objectif comme avec celui de la densification du territoire.

 Il faut une action publique résolue

Vous avez des solutions pour tenter d’atteindre l’objectif :

La première d’entre-elles, c’est l’action publique. Avec les préemptions, avec des objectifs clairs de logements sociaux, opération par opération. Avec des opérateurs habilités.

Un autre outil est la ZAC que nombre de vos collègues, y compris de votre sensibilité, n’hésitent pas à utiliser.

 Une autre solution est d’ utiliser ce qui reste encore des parcelles acquises pour mettre en œuvre au plus vite les actions nécessaires et ne pas faire ce qui va à contresens, à savoir la vente d'une parcelle en centre-ville à un particulier en lieu et place d'un petit collectif qui était prévu (rue des écoles).

 Votre sempiternelle réponse qui serait le prix trop élevé de l’habitat à Ploemeur parce que le logement social aurait contraint le marché, n’est pas recevable. L’attractivité de Ploemeur est telle, que plus vous allez mettre du pavillon sur le marché, plus la demande sera forte et plus les prix vont grimper.

 Sur la transition énergétique, le texte est à minima, des bonnes intentions mais pas d’objectifs précis à atteindre et rien sur les moyens pour y parvenir.

 M. le Maire, ce texte décortiqué ne manifeste pas l’humanisme nécessaire auquel vous faite si souvent référence. Pour que cet esprit soit retrouvé, il convient de revoir bon nombre des éléments de ce document.

 

25 juillet 2015

conseil municipal, 2 juillet 2015, interventions de Michel LE MESTRALLAN

 BORDEREAU N°2 : crédits scolaires aux écoles publiques

Le constat est celui d’une stabilité totale des crédits affectés aux écoles publiques. Cette stabilité constitue une baisse effective des crédits. A ma connaissance l’inflation n’est pas au taux O. La proposition constitue donc un recul de la dotation aux écoles.

Par ailleurs, la diminution du nombre des enfants réduit sensiblement les sommes dont disposent les équipes enseignantes.

En raison des difficultés de scolarisation des enfants dans nos écoles c’est un effort significatif qu’il conviendrait d’afficher pour le fonctionnement de nos écoles publiques. Vous pouviez montrer l’attachement de la commune à ses écoles, force est de constater, comme pour les associations, que vous n’expédiez pas le bon signal .

Ce signal vous l’avez expédié pour l’éclairage de la guérite de Lomener 30 000€, pour l’achat du château de Soye 250 000€, le patrimoine vous intéresserait-il plus que les forces vives de l’enfance et l’enjeu de la formation retient-il moins votre attention que celui du passé ? Nous vous l’avons dit, la valorisation du patrimoine est  nécessaire mais pas en mettant en cause le présent. 

Pour toutes ces raisons, je voterai contre l’absence d’augmentation des crédits scolaires aux écoles publiques

BORDEREAU N°3 : crédits scolaires aux établissements privés

Je voudrais tout d’abord évacuer les interventions de principe autour d’une volonté que nous aurions de privilégier un enfant en fonction de l’école choisie par ses parents. Tel était l’esprit de l’intervention de  Mme Boleis au cours de notre précédent conseil lorsqu’elle nous a accusés de vouloir différencier le traitement des écoles publiques de celui  des écoles privées.

Chaque enfant a sa place, elle est comparable. Ce ne sont pas les enfants qui sont en cause.

 Pour autant je rappelle que  l’école de tous, c’est l’école de la République.

Dans l’affaire qui nous concerne, celle des crédits scolaires, il est possible de constater que pour les écoles privées, il y a progression, faible pour les maternelles, +1,1 %, plus forte pour  les écoles élémentaires privées avec une augmentation de +5,3%. Il y a 2 poids, 2 mesures dans votre action. Vous ne traitez pas les écoles publiques et privées de manière équitable. Je vous demande au moins de rétablir cet équilibre.

 Par ailleurs, vous faites légitimement référence aux possibilités que la facture intègre des valorisations : location des installations, participation de personnels communaux, paiement de factures, etc.… , qu’avez-vous prévu d’intégrer dans le décompte qui viendra en déduction du montant qui sera réglé aux écoles privées ?

Où se trouvent  les éléments afférents à l’ouverture d’une classe d’une école privée au Fort Bloqué à la rentrée prochaine ? Où en êtes- vous dans ce dossier ?

En raison de la différence faite entre les crédits aux établissements publics et ceux proposés pour les établissements privés et aux incertitudes sur la facture réelle, je voterai contre les montants proposés

BORDEREAU N°4 : subvention aux écoles privées hors territoire

M. le Maire, je vous rappelle mes propos de l’an dernier à l’occasion de la présentation de ce même bordereau. La présence d’un nombre non négligeable d’enfants à la lisière de la commune de Lorient rend compréhensible le choix des parents de scolariser leurs enfants dans des classes de proximité.  La  scolarisation des élèves au sein de l’école François Tanguy s’est  historiquement effectuée en raison d’une absence de places dans les écoles publiques de Lorient. Aujourd’hui, il est possible d’envisager ce cas de figure.  La participation de la commune aux écoles privées  hors territoire est facultative. Engageons les familles à se rendre dans les écoles publiques de Lorient.

Je réédite le vote que j’ai formulé l’an dernier à savoir une abstention

Intervention non réalisée

BORDEREAU N°12 convention avec les nocturnes littéraires

M. Le Maire, vous avez, à l’occasion du précédent conseil municipal en réponse à l’une de mes questions,  opposé le salon du livre pour enfants du pays de Lorient à cette nouvelle initiative.

Vous le savez comme moi, ces 2 initiatives n’ont rien à voir, sinon le support, à savoir le livre et encore, ce ne sont pas les mêmes.

Dans le 1er cas il s’agissait d’un public ciblé, accompagné dans sa démarche d’appropriation par les équipes pédagogiques et éducatives, avec une participation des bibliothèques locales, avec une préparation et une exploitation. Pas de visée strictement commerciale, pas de choix entre les maisons d’édition. Votre réponse, qui consistait à nous dire que chacun pourrait se rendre néanmoins à Lorient, est bien courte.

L’offre que vous nous présentez est d’une toute autre nature. Elle présente de l’intérêt. Elle pouvait venir en sus de l’initiative précédente.  Il s’agit d’un moment de la période touristique, hors du temps scolaire donc. Elle ne vise pas le même public.

Cette initiative présente des contours bien comparables à celle de Vannes.

3000€, si c’est plus que la contribution au salon du livre pour enfants du pays de Lorient, c’est bien peu pour faire venir tant d’écrivains. Quel est le coût réel de l’opération ? Qui paye ?

Par ailleurs, où sont les partenariats avec les autres communes que vous avez évoqués dans votre réponse à ma question du dernier conseil municipal ? Vous évoquiez un travail commun avec 4 communes, où sont-elles ?

Pour toutes ces raisons, et notamment parce que vous opposez cette initiative au salon du livre pour enfants du pays de Lorient,  je voterai contre la signature de cette convention

 

 BORDEREAU N°15 vente de l a maison des plongeurs

L’achat de cette maison avait été engagé  pour la réalisation d’une salle de réunion, outil qui manque sur le village et d’un logement pour personnes handicapées. La mise en œuvre du plan de prévention des risques littoraux a changé « la donne ». La perspective de l’installation de professionnels du secteur para-médical serait une issue positive. Encore faut-il que la délivrance du permis de construire des 2 candidats soit effective et que le choix de l’acheteur formulé par la commune privilégié cette voie. La présence d’une 3ème offre, au profil indéterminé et la règle décidée de favoriser la 1ère demande n’est pas sans nous inquiéter et nous interroger.

En raison de cette absence de clarté, ce sera une abstention 

Bordereau n°16 acquisition du site de l’ancienne gendarmerie

Une acquisition nécessaire. Déjà prévue par l’ancienne municipalité dans le cadre de la ZAC centre. Une pièce indispensable dans la mise en œuvre d’une politique publique du logement sur la commune qui permettait d’envisager une offre élargie de logements en centre-ville, qui se voulait une pièce maitresse d’une plus grande ouverture de logements locatifs, ou/et en accession sociale à la propriété.

Un enjeu sur cette parcelle particulièrement important.

Que constatons-nous aujourd’hui ? Que vous allez bien procéder à l’achat mais pour revendre à un promoteur avec des ambitions minimales quant à la part du logement accessible aux familles avec enfants.

En effet, le prix d’achat est élevé. Il va rendre le coût des nouvelles constructions inaccessibles au public dont la ville à besoin.

Il aurait pu en être autrement. Vous savez comme moi que l’achat d’un bien de l’état peut voir son prix négocié à la baisse si vous décidez d’accroitre la proportion de logements sociaux au-delà du pourcentage  minimal fixé.  Vous n’avez pas fait ce choix. Cette éventualité n’est pas présente dans les documents proposés.

Le coût de l’acquisition par la commune est donc très élevé et la perspective pour le logement non satisfaisante.

Pour toutes ces raisons, je voterai    contre la signature de cet achat dans de pareilles conditions

Bordereau n°17  acquisition de la parcelle EP 14 au port-Blanc à Kerroch

Là encore, comme pour l’acquisition des locaux appartenant à l’ancienne gendarmerie, les acquisitions sont nécessaires pour poursuivre la réalisation de la voix piétons-vélo. Sur le principe donc  pas de problème.

Par contre le prix d’achat est très élevé, trop élevé. Vous utilisez d’ailleurs une formule très intéressante pour qualifier le montant au m2 de ces achats : le prix de 1,05€ le m2, soit légèrement au dessus du prix de 0,46 à 0,50€ le m2 attribué habituellement par France domaines pour des terrains classés en zone na ou nds. La situation pourrait expliquer une majoration de prix, le double  semble tout à fait excessif.

A l’ avantage obtenu par la fermeture de l’accès au parking aujourd’hui occupé par des campings-cars s’ajoute donc un prix de vente du double de celui habituellement constaté.

Tout va bien pour la SCI KOVIVI, beaucoup moins bien pour les finances communales.

J’exprimerai donc un vote contre

1 septembre 2014

RENTREE SCOLAIRE

Pour nos enfants, nous voulons le meilleur :

NOUS VOULONS L’ÉGALITÉ !

 

Un projet pour l’école, c’est un projet pour la société. Nous voulons combattre les inégalités, en finir avec la concurrence généralisée et construire des réponses collectives aux défis de l’avenir. Nous voulons l’école de l’égalité !

 Le savoir est un pouvoir. Maîtriser des connaissances complexes, c’est ce qui permet de maîtriser son travail, d’être un citoyen actif dans la démocratie, bref, de ne pas subir et de choisir sa vie. L’école n’a pas à faire le tri entre ceux qui auront ce pouvoir et les autres. Au contraire, elle doit donner à tous les moyens de s’approprier des savoirs complexes.

 Il est temps d’en finir avec l’école de la sélection. Est-ce bien une affaire de « mérite », si ce sont toujours les mêmes qui accèdent aux plus grandes écoles et qui, par la suite, accaparent le pouvoir dans la société ? Non ! C’est simplement le signe qu’il faut changer l’école, pour qu’elle cesse de reproduire et d’aggraver les inégalités.

 Tous les enfants sont capables d’apprendre. On dit que certains enfants ne sont pas faits pour l’école… mais c’est l’école qu’il faut changer pour qu’elle fasse réussir tous les enfants : nous voulons l’école de l’égalité !

 Nous voulons du temps pour apprendre :

le droit à la scolarité dès 2 ans pour toutes les familles qui le souhaitent, le rétablissement des heures d’école supprimées par la droite, une scolarité obligatoire prolongée de 3 à 18 ans.

 Nous voulons une réforme des programmes,

pour construire une culture commune ambitieuse pour tous. Il faut en finir avec les objectifs différenciés selon les élèves : les programmes pour les uns, le socle pour les autres. L’école doit enseigner tout ce qui est nécessaire pour réussir à l’école, sans se reposer sur les familles, le soutien scolaire ou les cours privés.

 Nous voulons des personnels qualifiés et maîtrisant leur métier.

Il y en a assez des enseignants non remplacés, des infirmeries fermées, du manque de personnel qui fait de l’accueil des élèves handicapés un parcours du combattant… Les enseignants doivent avoir le temps de se former, avant d’entrer dans le métier et tout au long de leur carrière. Pour tous les personnels de l’éducation, il faut en finir avec la précarité, recruter pour répondre aux besoins et favoriser la stabilité des équipes.

 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

LES RYTHMES SCOLAIRES : UN PROBLÈME NATIONAL !

La droite avait supprimé une demi-journée d’école aux élèves : voilà qui ne risquait pas d’aider l’école à réduire les inégalités. Et maintenant, le gouvernement socialiste impose aux collectivités locales de prendre en charge cette demi-journée ! Selon où ils vivent, les enfants auront droit à des activités de qualité ou à une simple garderie, à des loisirs gratuits ou payants…

 L’État doit rendre aux enfants les heures d’école qui leur ont été volées. Il doit également inscrire la réforme dans un cadre national et garantir la gratuité des activités périscolaires proposées. Il doit garantir le statut et la formation des animateurs.

 À partir des réalisations des communes, construisons un grand service public national du loisir éducatif : pour des activités de qualités, gratuites, pour tous et partout.

 4 MESURES URGENTES POUR L’ÉCOLE DE L’ÉGALITÉ.

 L’État doit garantir la gratuité de l’éducation pour tous.

Y compris au lycée et dans les filières professionnelles et technologiques, où le matériel est parfois très coûteux. Les fonds sociaux des établissements doivent être revalorisés pour faire face aux besoins, les bourses multipliées, les transports scolaires organisés et gratuits.

 Dans les quartiers, dans les villages, un même droit à l’éducation.

La concurrence règne entre les établissements et entre les familles. La course au « bon » lycée, à la « bonne » filière, à la « bonne » classe ne profite à personne. Il faut rétablir une carte scolaire et reconstruire un service public national, assurant le droit à l’éducation pour tous, sur tout le territoire.

 Des personnels qualifiés partout, pour tous.

La réussite de l’école passe par la formation et la stabilité des équipes éducatives. Il faut d’urgence créer des postes et redonner aux jeunes l'envie d’entrer dans les métiers de l'enseignement, en revalorisant les salaires, en améliorant les conditions de travail, et donnant une véritable formation initiale et continue.

 Pour une même formation, une qualification commune.

Dès maintenant, l’État doit garantir qu’une même formation débouche sur une même qualification. Cela passe par le renforcement des diplômes nationaux et la reconnaissance de toutes les années d’étude dans les conventions collectives.

 Tout cela nécessite des moyens. Dépenser pour l’éducation, c’est investir dans l’avenir !Il faut en finir avec l’austérité et développer tous les services publics, pour construire une société où la mise en commun et le partage remplaceront la guerre de tous contre tous. C’est le projet que portent les communistes : ensemble, nous pouvons le réaliser.

 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

FÊTE DE L’HUMANITÉ, les 12, 13 et 14 septembre 2014

La Fête de l’Humanité sera le grand rendez-vous populaire et politique de la rentrée

Ce sera bien sûr celui de la jeunesse, de celles et ceux qui luttent, le rendez-vous des communistes, du Front de gauche et au-delà de toute la gauche qui ne renonce pas face aux politiques libérales. Ce sera le rendez-vous du vrai débat, le rendez-vous des idées neuves pour, ensemble, conquérir une véritable alternative. Retrouvons-nous y nombreux !

Fédération du PCF du Morbihan 70 bis, rue Marcel Sembat 56600 Lanester - tél : 02 97 21 01 26 – mail: pcf56@wanadoo.fr

9 avril 2014

1ER CONSEIL MUNICIPAL-LA DECLARATION DE MICHEL LE MESTRALLAN

Monsieur le Maire, Mesdames, Messieurs,

 

La séquence électorale qui conduit à ce conseil est désormais achevée.

D'une courte avance, les électeurs vous ont confié le pilotage de la ville.

Vous avez maintenant à dépasser la critique parfois caricaturale que certains d'entre-vous ont pratiqué durant ces dernières années.

 

Comme vous je suis désormais un élu de toute la population.

Soyez persuadé(e)s que j'assumerai cette tâche avec la volonté que ne soit négligé aucun ploemeurois, que ne soit dégradée aucune richesse de ce territoire.

 

Soyez persuadés que je me ferai le porte-voix de ceux que vous n'aurez pas entendus et que je ferai connaître vos décisions avec toutes leurs conséquences. Je le ferai dans ce conseil mais également , avec mes amis, auprès de la population par toutes les formes appropriées.

 

Soyez également certains que je proposerai d'autres solutions. Tel a été notre positionnement pendant la campagne, je n'en changerai pas durant le mandat.

 

Je le ferai, le plus souvent , avec les autres élus de l'opposition mais parfois avec une voix originale, celle de la liste du 1er tour que j'ai eu le plaisir de conduire.

Je vous demande donc de prendre en compte le fait que je suis un élu disposant de son autonomie d'expression et de vote.

 

Ces propos laissent à penser que des inquiétudes existent.

Nous jugerons sur pièce les décisions que vous prendrez.

 

Néanmoins, vos 3 projets étaient clairement positionnés à droite. Nombre de ceux-ci sont menacants pour la population et la ville. Certains relèvent même d'un positionnement inquiétant dont ce territoire aurait dû faire l'économie.

 

J'espère que la raison l'emportera mais en tout état de cause sachez que je m'emploierai, avec d'autres, beaucoup d'autres, à mobiliser tous les acteurs de ce territoire pour défendre et promouvoir les solutions permettant que la justice sociale, les services publics, l'avenir écologique et la démocratie soient préservés et progressent.

 

Merci de votre attention.

 

Michel LE MESTRALLAN

Le 4 avril 2014

16 novembre 2013

DECLARATION DES ELUS COMMUNISTES ET REPUBLICAINS ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2014

Déclaration des élu(e)s communistes et républicains

Conseil municipal du jeudi 14 novembre 2013

débat d'orientation budgétaire 2014

 

 Nous prenons connaissance aujourd'hui des orientations budgétaires de la commune pour l'exercice 2014.

 Les décisions de ne pas augmenter la pression fiscale, de poursuivre les investissements, de ne pas diminuer les services rendus à la population, de le faire dans le cadre de services publics  avec des personnels territoriaux, de ne pas renoncer à la titularisation des personnels à statut précaire, tout cela va dans le bon sens.

 Des interrogations subsistent cependant car ces propositions budgétaires sont contraintes par la diminution des dotations de l'Etat.

La mise en œuvre des nouveaux rythmes scolaires, mesure décidée par l'Etat sans en assurer le financement implique un engagement de la commune non négligeable.

L'ambition et la nécessité d'amplifier les programmes de logements, notamment sociaux , obligent à une politique volontariste en matière d'acquisitions foncières, de participation à la maitrise des coûts.

 Le recours à l'emprunt, dans le contexte budgétaire local, est une solution  acceptable, mais elle a l'inconvénient de n'être pas renouvelable.

 Car enfin inscrire ces orientations budgétaires dans une acceptation argumentée des politiques d'austérité conduites depuis plus d'un an c'est à tout le moins faire preuve d'un optimisme démenti tous les jours par les faits d'actualité. Si la défiance est aujourd'hui si grande c'est qu'il n’est plus supportable de voir riches particuliers et grandes entreprises soustraire à l'impôt les 60 à 80 milliards d'euros dissimulés dans les paradis fiscaux (80 milliards c'est l'équivalent du déficit public 2013). Il ne sera pas plus supporté que le financement du crédit d'impôt compétitivité-emploi soit à la charge des ménages par le biais d'une augmentation générale de la TVA .L'injustice fiscale assumée ne peut que conduire au renforcement des frustrations, de la désespérance, du « tous Pourris ».

 Partie de ces politiques d'austérité, la baisse des dotations de l'Etat commence à se faire sentir dès cette année. Elle est déjà annoncée en augmentation pour l'an prochain. Pas plus que d'autres Ploemeur n'y échappera.

 

Nous le disons avec force, dans un tel contexte, les ploemeurois ne peuvent attendre de la commune plus qu'elle ne peut faire. C'est bien  d'inflexions  majeures de ces politiques dont notre pays à besoin, c'est bien ce que confusément ils réclament. Ne pas répondre, c'est laisser cette confusion enfanter les pires dangers pour notre modèle social et au delà pour la démocratie.

27 septembre 2013

juillet 2013, municipales 2014, communistes et sympathisants désignent un chef de file

Ploemeur, le front de gauche désigne un chef de file pour les élections municipales

 

1.     Le Front de gauche, le Parti communiste, des femmes et hommes de gauche souhaitent une représentation de leurs idées dans le scrutin local

a.      Pour nous, aucun espoir n’est à attendre du côté des listes de droite

Qu’il s’agisse de l’UMP, de l’UDI ou du front national, les idées sont celles d’un libéralisme forcené, qui appliquées à Ploemeur produiraient des effets ravageurs. La commune serait bradée aux intérêts des promoteurs, les services confiés à des sociétés privées, le paysage défiguré par des projets grandioses, la commune repliée sur elle-même, le sport opposé à la culture, etc…

b.      Nous agissons pour que d’autres choix nationaux permettent à la commune et à ses habitants d’espérer une vie meilleure

La voix qu’ils comptent faire entendre est celle du refus de la politique d’austérité,  ils souhaitent faire savoir que pour la commune, comme pour le pays, ces choix sont  catastrophiques : laisser faire  les licenciements boursiers plutôt que d’assurer un véritable droit des salariés à un travail bien rémunéré,  vouloir rallonger la durée de cotisation pour la retraite plutôt que d’imposer les revenus financiers, réduire les dotations aux communes alors qu’il conviendrait de favoriser l’investissement local, choisir les solutions mises en œuvre ou préconisées par le gouvernement aujourd’hui c’est enfoncer un peu plus le pays dans la crise, c’est soumettre toute la population et en particulier celle aux revenus les plus faibles à une pression intolérable.

        C. Nous sommes porteurs de propositions concrètes et efficaces

                Le programme final que nous défendrons sera le résultat des réflexions des citoyens que nous aurons cotoyés, écoutés avec lesquels nous aurons partagé et débattu sur l’avenir de la commune.

Les thèmes majeurs porteront sur :

-          le développement du logement social à Ploemeur, un développement nécessaire, maitrisé et aux loyers accessibles,

-          Le développement et la promotion de l’école publique, 

-          La poursuite d’une politique de services publics forts

-          Une étape nouvelle à franchir de la citoyenneté locale

-          La mise en œuvre locale de la transition écologique

 

Oui, vraiment, nous souhaitons faire entendre une musique originale.

2.     Une participation active à la politique municipale

De longue date, des élus communistes et républicains sont présents dans la vie municipale. Ils l’ont été soit dans l’opposition (Jean Mabic), soit dans la majorité. Des Maires-adjoints ou conseillers municipaux communistes ont travaillé avec le Maire depuis 1995. De Yannick Perron à Pierre Champeaux et Jean Pierre le Ferrand, de Danielle Bigoin à Jean-yves Le Goff comme adjoints ou conseillers municipaux délégués, et tous nos élus municipaux ont fait entendre et mis en œuvre, dans la majorité municipale, une voix originale. Ils ont permis de construire une ville équilibrée, dont « le bien vivre » est reconnu du plus grand nombre.

Nos 5 élus vont continuer à travailler ainsi qu’ils l’ont fait depuis 5 ans maintenant.C’est dans la continuité de cette action que nous comptons agir, avec leur expérience, avec  leurs apports, avec leurs recommandations.

3.     Un chef de file, ce n’est pas une tête de liste

Notre décision de présenter un chef de file s’inscrit dans un calendrier national et local. Nous allons poursuivre la recherche de convergences avec d’autres acteurs locaux.La constitution d’une liste séparée ou d’alliances n’est pas encore décidée. Elle le sera à la rentrée.

 4.     Michel LE MESTRALLAN, sera ce chef de file

Un militant communiste de longue date. Un ancien élu d’une grande commune de la région parisienne. Un ancien syndicaliste de l’enseignement.Un habitant du Courégant. Un chef d’établissement du second degré qui sera à la retraite à la prochaine rentrée.

 Pour le contacter : 06.72.80.84.49 ou  michel.le-mestrallan@orange.fr

Il a accepté de remplir cette tâche sur la proposition unanime de nos amis et camarades

 

15 novembre 2019

PLOEMEUR, CONSEIL MUNICIPAL

A l'occasion du débat d'orientations budgétaires, texte de mon intervention, au nom de "la gauche rassemblée", partie 1, le contexte national

CONSEIL MUNICIPAL DU 13 NOVEMBRE 2019

1.     Les orientations générales du PLF 2020(le projet de loi de finances de l’état et le sort qu’il réserve aux collectivités)

Comme à l’habitude vous nous gratifiez d’un simple descriptif du projet de loi de finances sans formuler le moindre avis. Du descriptif simple sans formuler les conséquences sur les finances de Ploemeur et la vie des habitants. Maire d’une ville de 18500 habitants vous décidez à partir de vos choix mais également des implications de décisions prises ailleurs. Vous ne manquez pas de vilipender l’agglomération, vous êtes bien silencieux sur les effets des décisions du gouvernement. Nous comprenons tous que vous partagez les choix de « La République en Marche » et réciproquement.

Depuis 2017, la boussole politique de la majorité reste la même : baisse des impôts, baisse des dépenses publiques, avec des politiques publiques sans moyens face aux immenses défis que nous devons relever. La baisse des moyens touche l’éducation, la santé, la justice… tout ce qui permet de lutter contre les inégalités, de rendre une société plus juste. La loi de finances 2020 n’échappe pas à la règle.

Derrière la stratégie de communication autour du pouvoir d’achat des Français et de la transition écologique, personne n’est dupe. La baisse d’impôt sur le revenu de 5 milliards d’euros annoncée dans la loi de finances 2020 sera financée par tous les Français : nouvelle baisse des APL, assurance-chômage détricotée, fermeture de services publics… Hors de question pour le gouvernement de la faire financer par les plus aisés, les niches fiscales ou encore les avantages dont bénéficient les grandes entreprises. De plus, cette baisse est loin de répondre à la crise sociale, puisque 50 % des Français ne paient pas l’impôt sur le revenu. En clair, les classes populaires, les précaires, les pensionnés aux petites retraites, les jeunes, les travailleurs pauvres, etc., ne seront pas concernés par cette baisse

La disparition de la taxe d’habitation ne va redonner du pouvoir d’achat à certains qu’en apparence.

Elle va supposer des compensations décidées par l’état et non plus par les communes et va dépendre d’année en année de la loi de finances. Il s’agit là d’une redistribution des pouvoirs.

Désormais les communes perdent une grande part de leur autonomie budgétaire, c’est en substance ce que disent les maires de France au travers de leur association.

Ils écrivent également et je cite : » Quant au Projet de Loi de Finances (PLF) 2020, l’AMF dénonce le « siphonage » de près de 400 millions d’euros sur les dotations dédiées aux collectivités locales mais aussi la tentation constante du gouvernement de  revenir sur ses engagements d’une compensation de la TH à l’euro près »

Les communes se vident de plus en plus de leurs prérogatives, que restera-t- il dans un avenir proche des champs de décisions ? Pourtant l’échelon communal est celui qui est le plus apprécié par les français.

29 juin 2017

LOGEMENTS SOCIAUX A PLOEMEUR, REPONSE A LA MISE EN DEMEURE DU PREFET

Face à l'insuffisance des constructions de logements sociaux (50% de l'objectif atteint en 3 ans) et afin d'éviter le constat de carence avec toutes les conséquences induites (sanction financière quintuplé, prise en main par le préfet de la politique du logement de la ville, droit de préemption et ponction sur les finances communales des aides aux bailleurs sociaux souhaitant construire), il a été proposé un texte listant divers engagements.

Nous avons pris la décision de nous abstenir dans l'attente des actes.

déclaration:

 Logements sociaux-engagement de la commune

Parmi les engagements: "mobiliser l'ensemble des moyens", quels moyens ?

Quelles conséquences budgétaires immédiates ? (DM permettant de dégager des sommes pour les acquisitions foncières ?)

 

Parmi les explications du retard l'oubli du refus de se plier à la règle et de choix idéologiques revendiqués sont oubliés.

Oui, le contexte ploemeurois pour construire du logement n'est pas simple: carrières, zone littorale, zones humides, zones militaires, captage d'eau, etc...

C'est pourquoi toute opportunité doit être saisie. Vous avez fait tout le contraire. Vous avez lâché du terrain ou des propriétés de la commune, vous avez laissé partir des opportunités, voire vous soutenez des opérations allant à l'encontre de l'objectif.

Faire porter le chapeau du retard au seul contexte, reconnaître l'ambition du projet précédent en signifiant qu'elle n'aurait pas suffi est pour le moins incroyable lorsque l'on sait que vous avez critiqué cette ambition pendant 3 ans.

Le changement de majorité s'est opéré sur la base du refus d'une politique volontariste de logements sociaux, hors de toute réalité, hors de toute justice sociale, hors de toutes les obligations qui vous étaient faites.

 Désormais, vous prenez un engagement nécessaire, Il vous reste, et c'est l'essentiel à expédier à tous les signaux indispensables.

Nous nous abstiendrons dans l'attente de mesurer avec clarté la réalité des décisions qui seront prises.

29 juin 2017

projet d'un hôtel de luxe et d'un lotissement face à la mer, près de kerpape

Afficher un nouveau PADD avec du logement social annoncé pour répondre à la mise en demeure...aux actes, il y a du chemin à parcourir

 CREATION PROJET IMMOBILIER A KERPAPE

 Le projet d'un particulier qui ne répond pas aux besoins de la commune. Les objectifs sont clairs: hôtellerie de luxe et immobilier spéculatif à proximité de la mer.

Les obligations de constructions de logements sociaux sont mises en œuvre à minima.

Cette occupation d'un terrain proche de la mer n'a qu'un objectif, favoriser les intérêts d'un propriétaire et des aménageurs. Nous ne sommes pas dans la couverture des besoins de la commune.

Nous savons que la situation de l'hôtellerie existante, en situation économique déjà difficile risque de souffrir encore un peu plus d'une telle opération.

 En proposant ce bordereau vous poursuivez les opérations de luxe, vous les adoubez. Après le manoir du ter, c'est la vue sur mer qui trouve sa place.

Vous visez une population qui ne va pas s'installer durablement, qui ne va pas participer à la vie locale.

Nous sommes là à contresens de vos engagements formulés dans la réponse au Préfet et dans le PADD .

Déclaration de Michel LE MESTRALLAN

4 mars 2017

Défendre les libertés

Défendre les libertés et l’État de droit -Déclaration du Conseil national du PCF

La campagne présidentielle se poursuit, depuis plusieurs semaines, dans un climat délétère, sans débat contradictoire pour surmonter les impasses économiques, la crise sociale, les défis écologiques que notre pays affronte. Notre peuple se voit confisquer les enjeux de cette élection.

Mercredi 1er mars, un cap d’une extrême gravité a été franchi. Convoqué par des juges d’instruction en vue d’une mise en examen, François Fillon a osé évoquer un « assassinat politique » et mis les procédures judiciaires concernant les emplois présumés fictifs de ses proches sur le compte d’un « coup d’État des juges ». Dans la foulée, l’hebdomadaire Valeurs actuelles relayait un appel à manifester, dimanche, contre la Justice. Ces démarches séditieuses, convergent avec les violentes attaques de Marine Le Pen contre les juges, les fonctionnaires, les journalistes.

Ce sont la liberté de la presse, l'indépendance de la Justice, la démocratie qui sont attaquées.

Les tirs croisés des candidat-e-s de droite et d’extrême droite dessinent un scénario alarmant pour la démocratie, pour l’État de droit. Ces assauts, venant de ceux qui prétendent exercer la fonction de gardien des institutions minent les fondements de la République. Ils témoignent de la déliquescence, au dernier degré, d’un système politique qui organise la confiscation des décisions, de la parole démocratique et de l’action politique.

Cette confiscation sert les intérêts des forces de l'argent qui œuvrent depuis des mois à étouffer l'expression de toute alternative politique réelle.

Il faudra, très vite, poser la première pierre d’une démocratie nouvelle, sur les ruines de la Ve République.

En attendant, il faut sortir du sentiment d’impuissance, d’amertume et de colère que suscite, chez les citoyen-ne-s, la prise en otage du processus démocratique. L'idée même de la République fondée sur un État de droit est en danger.

Nous en appelons, solennellement, à un sursaut.

Le peuple de France a su, tout au long de son histoire, s’organiser et faire front, chaque fois que les libertés démocratiques étaient prises pour cible. Nous refusons l’enfermement dans une alternative entre le candidat désigné par la Finance et ceux qui portent la tentation factieuse.

Il est encore temps d’initier, dans l’urgence, comme surent le faire nos aîné-e-s par le passé, un processus politique guidé par les principes de démocratie, de justice sociale, de préservation de l’État de droit.

C’est aujourd’hui ce qui nous tient ensemble, en tant que peuple libre, qui est en jeu.

D'ores et déjà des initiatives citoyennes voient le jour, nous appelons à les amplifier partout dans le pays. Nous appelons l'ensemble des forces démocratiques, politiques, syndicales et associatives à organiser dans les jours qui viennent des rassemblements populaires pour la défense des fondements de notre démocratie, de la liberté de la presse et de l’État de droit.

12 février 2017

Ploemeur, budget 2017 aucune ambition !

1. Des conditions d'examen plus que discutables

a.  Je constate la présence du diaporama de présentation, un plus non négligeable mais malgré nos demandes de décembre et alors que l'exercice est achevé nous ne disposons pas des données de 2016. Personne ne peut croire que vous ne disposiez pas du "réalisé" de l'exercice achevé lorsque vous avez préparé ce budget. Cette évidence est confirmée par les réponses apportées à mes questions pour lesquelles il m'a été souvent répondu que les écarts entre le budget 2016 et celui qui nous est proposé provenaient de la prise en compte de l'exercice 2016.

 b.  Ce budget devrait être impacté par le départ de l’EHPAD. Aucune analyse synthétique ne nous est proposée pour apprécier ce qui se passe, ni dans les dépenses, ni dans les effets sur le personnel.

 M. Loas, vous pouvez toujours prétendre, en présence de la presse, que vous ouvrez la porte à l'opposition, il conviendrait que vous assuriez déjà le minimum afin que la démocratie puisse fonctionner. Je constate que dans votre majorité elle-même, lorsque nous posons des  questions,  nombre d’entre-elles restent sans réponse. Les personnes ne sont pas en cause, c’est votre mode de fonctionnement qui ne permet pas le travail collectif.

 Ce budget ne reflète en rien les ambitions nécessaires pour la ville.

Rien pour les acquisitions foncières, des mesures ponctuelles et pas de projet cohérent pour la mise en œuvre de l'agenda 21 et de la COP, les mesures incitatives, les mesures pédagogiques  à l'égard de nos enfants et de leurs familles.

Le projet culturel et artistique n'existe pas.

Là comme ailleurs, des mesures disparates sont alignées, sans lignes conductrices.

Quand allons-nous discuter de votre projet pour les services publics qui figurent dans le DOB comme devant évoluer ?

Est-ce comme vous venez de le faire, sans débat, ainsi que vous avez agi avec l'EHPAD ?

 Bien sûr que tout n'est pas à jeter mais nous sommes sur des mesures sans projets.

La politique des transports dans la ville qui relève pour une part de notre responsabilité devrait comprendre tous les aspects de ces transports, les voies douces doivent s'alimenter du devenir des stationnements, des propositions à l'agglo pour la restructuration des lignes de bus  , propositions que nous aurions pu débattre avec la population, rien de tout cela.

 Ce budget est profondément handicapé par des choix réalisés par votre équipe du début de mandat. Le poids de certains d'entre-eux est considérable.

 Si vous avez encore la légitimité administrative, vous ne l'avez plus dans la totalisation des résultats de l'élection de 2014. Vous êtes considérablement fragilisé. Nous vous demandons de nous considérer comme l'opposition et non comme la minorité.

 2. sur les prévisions de recettes

3 remarques,

  1. la première sur la DGF, même si la baisse des dotations attribuées par l'état a été minorée, il n'en reste pas moins qu'elle est à nouveau bien réelle. En 4 ans les pertes de dotations pour la commune vont s'élever à 1, 4  million d'euros. Que de réalisations en moins ! que de travaux en moins ! que de travail en moins pour les entreprises et leurs salariés ! Que de services rendus en moins à la population! Décidément le bilan de ce gouvernement aura coûté bien cher aux communes et ce qu'annoncent certains laisse craindre le pire.  
  2. Vos décisions accentuent la réduction des recettes. Vous n’avez pas démarré les programmes de logements qui auraient permis d’abonder les finances locales. Les annonces des opérations de la rue de Larmor, pour satisfaisantes qu’elles pourraient être ne font pas le compte, d’autant que certains viennent en remplacement d’un habitat existant.
  3. La ligne des emprunts connaît une progression spectaculaire de 1.820 000€ sur la prévision budgétaire 2016, à 4.360 000€. L’exercice d’équilibriste devient de plus en plus complexe.

 3. Sur les dépenses

a. de fonctionnement -

- Jouer sur les appels d'offres, limiter les dépenses des services sont des solutions qui trouvent désormais leurs limites. Au bout d'un moment, sauf à ne plus disposer du nécessaire, il n'est plus possible de se serrer la ceinture.

 Ainsi que nous l’avions annoncé, le contrat signé avec ADECCO afin d'assurer le remplacement des personnels connaît une augmentation sensible. Les +190 000€ de la ligne budgétaire ne sont quasiment imputables en totalité à ce seul contrat. Nous le savons tous, ce choix relevait d'un positionnement idéologique et non des intérêts des ploemeurois. Il fallait régulariser la situation de certains personnels précaires, mais faire appel à une société privée nous coûte beaucoup plus cher dès la 2ème année d'application. Les projets de notre candidate députée et les résultats de leur gestion municipale ne sont pas sans importance et doivent être portés à la connaissance des habitants, nous nous y emploierons.

 b- d'investissement

 - Nous nous félicitons de la poursuite des investissements dans les déplacements doux, cela ne fait pas de ce budget un outil d'une politique énergétique ambitieuse. Alors que nous savons que sur le périmètre de Lorient-agglomération, seuls 4% des besoins énergétiques sont couverts par des énergies renouvelables, ce qui est extrêmement bas, la part de Ploemeur est quasi nulle. Où sont les investissements ou au moins les projets pour "changer la donne" ?

 - La décision de ne pas consacrer de dépenses aux acquisitions foncières est très inquiétante. Pour ceux qui ne l’auraient pas remarqué, la ligne 2111 est à 0. Vous ne développez pas un projet d’avenir pour la commune.
La décision d’accorder des dégrèvements aux logements vacants amplifie encore le phénomène de « ciseau » que de très nombreux élus de tous bords dénoncent.

 - Dans le prévisionnel, je note l'absence de dépenses pour le château de Soye. pour avoir condamné cet achat en son temps et présenter tous les risques associés à une telle opération, force est de constater, bien tardivement, que l'opération, même à minima dévorerait les faibles marges dont nous disposons. Au bout du compte nous disposons d'un bien dont nous ne savons plus que faire. La remise en état du muret avec la convention qui suivra ne participe pas, ne serait-ce que de l'entretien élémentaire, d'un bâtiment qui s'écroule. Quand on se rappelle que vous avez critiqué le grand nombre des bâtiments communaux dans l'héritage," il y a de quoi tirer sur le pianiste". C'est parce que vous avez défendu cet achat dont la demande provenait de votre coéquipier de l'époque que nous l'avons désormais "sur les bras".

 - Sur les travaux dans les écoles, je vous rappelle que l'école maternelle de Lomener-Kerroch ne dispose pas d'internet depuis la rentrée scolaire de septembre. Le problème est connu et non résolu depuis maintenant près de 6 mois. La réponse de Mme Boleis à ma sollicitation de décembre n'était pas sans m'inquiéter. Je suis obligé de constater que j'avais bien raison d'être inquiet sur le devenir de ce dossier. Rien ne figure dans les investissements pour éliminer ce problème.

29 juillet 2016

la dispersion, c'est la défaite !

 Appel de la fédération du PCF du Morbihan

Le 1er juillet dernier, nous nous sommes retrouvés à Baud, près d’une centaine de personnes de sensibilités, de positions diverses, mais animées par une volonté de rechercher les moyens d’apporter une réponse politique positive aux attentes du mouvement social et plus largement du pays.

Cette forte volonté unitaire, qu’on soit engagé ou non dans un militantisme politique, dans une organisation politique, dans un syndicat ou le mouvement associatif, est un bien précieux car il ne peut y avoir de succès, de victoire, sans un large et combatif rassemblement.

Les communistes du Morbihan partagent cette volonté. Nous avons la conviction que, dans la perspective des échéances politiques de 2017, l’élection présidentielle puis les élections législatives, la situation est bien plus ouverte qu’il n’y paraît. Il est possible de bousculer le scénario écrit par les partis et médias aujourd’hui dominants.

Ce scénario, c’est celui qui conduirait à devoir choisir, au second tour de l’élection présidentielle, entre Marine Le Pen et le candidat de la droite, et à sortir des élections législatives avec une majorité de droite flanquée d’une extrême droite à un très haut niveau.

Pour la population, pour le pays, pour les droits démocratiques et sociaux, ce scénario, s’il se réalisait, serait dramatique. D’autant plus dramatique que, cette fois-ci, il est annoncé de longue date et que les forces de progrès, si elles ne faisaient rien pour l’éviter, porteraient une part de responsabilité dans ce résultat.

Le Parti communiste est convaincu que le peuple de France ne mérite pas de vivre une telle catastrophe. Cela ne correspond pas la volonté de la majorité des électeurs et électrices. C’est autre chose qu’attend le pays, il le montre tous les jours. Il y a quelques mois, le gouvernement et le président de la République ont été empêchés de faire adopter la mesure antidémocratique de déchéance de nationalité. Dans leur acharnement à imposer la loi El Khomri, ils se heurtent depuis 5 mois à un mouvement social déterminé et puissant auquel nous participons. Ils n’ont trouvé aucune majorité, ni au Parlement, ni dans le pays, ni parmi les syndicats, ni dans leur propre électorat socialiste, pour soutenir un tel projet. Au contraire, malgré les violences, les provocations, les gênes multiples auxquelles l’opinion est confrontée, le soutien majoritaire au mouvement ne se dément pas.

Nous sommes déterminés à agir pour que les échéances politiques de 2017, le choix des électrices et électeurs, des salariés, des jeunes, correspondent aux aspirations qu’ils expriment. Nous agissons pour l’élection d’une nouvelle présidente ou d’un nouveau président, d’une nouvelle majorité qui batte la droite et l’extrême droite et qui rompe avec la politique poursuivie par François Hollande et Manuel Valls.

Les conditions pour ce succès, c’est une candidature commune à l’élection présidentielle, des candidatures rassembleuses aux élections législatives, de tous ceux qui se fixent de tels objectifs. Pour y parvenir, il faut se mettre d’accord sur des engagements politiques communs, des exigences et contenu essentiel. Sans attendre les discussions éventuelles au plan national, la fédération du PCF du Morbihan invite toutes les forces intéressées, ses partenaires du Front de gauche, EELV, Nouvelle Donne, Voix de gauche, la France insoumise, les syndicalistes et citoyennes et citoyens qui souhaitent s’y investir, à construire en commun, co-construire des rencontres, au niveau départemental puis des circonscriptions, pour élaborer ces exigences communes.

Nous souhaitons le faire de manière très ouverte à la société. Nous avons lancé nationalement une grande consultation «Que demande le peuple ?» avec l’ambition de contacter plusieurs centaines de milliers personnes dans le pays. Ce questionnaire, nous le mettons à la disposition de toutes celles et tous ceux qui souhaitent l’utiliser pour débattre, consulter les salariés, les citoyennes et citoyens, les jeunes.

Nous sommes ouverts à toutes les propositions, toutes les initiatives qui permettront de donner la parole, de faire connaître les exigences, et de rassembler. La dispersion, tout le monde le sait, c’est la défaite, c’est empêcher les aspirations populaires de trouver leur expression, alors que les échéances de 2017 seront décisives.

Lanester, le 11 juillet 2016

5 avril 2016

Ploemeur, conseil municipal MARS 2016

Vous trouverez, en pièces jointes, nos interventions au conseil municipal du 31 mars

3 thèmes majeurs:

- l'information du rejet partiel du PLU 2013 et ses conséquences sur le nouveau PLU en cours de réalisation (intervention de Thierry LE FLOCH,EELV)

- Le vote sur la fermeture des écoles primaires René Guy Cadou et paul Gauguin

- le renouvellement de la convention avec "les nocturnes littéraires"

Bonne lecture

plu_juridique

FERMETURES_DES_ECOLES_MATERNELLES

noctures_litteraires_2016

 

4 février 2016

fermetures d'écoles, aucune ambiguïté

La signature des 8 élus de l'opposition municipale au bas d'une déclaration de condamnation de la fermeture de 2 écoles maternelles a pu apparaître à certains quelque peu surprenante.

En effet, il est surprenant que ceux qui approuvent le principe de ces regroupements préconisés par le gouvernement au nom d'une politique d'austérité totalement contre-productive puissent apposer leur signature sur un document qui condamne clairement cette politique.

"que tout projet avec les seules économies comme trajectoire ne peut répondre aux besoins. Fermer des postes de professeurs, fermer des écoles pour économiser du personnel et des charges ne peut constituer la base de travail d'un projet en faveur des enfants et de l'avenir de la cité. Cette austérité appliquée à l'école, pourtant annoncée comme n'étant pas à l'ordre du jour, est contre-productive pour la Cité et le pays".

La directrice des services départementaux de l'Education répond à la consigne du Ministère, donc du gouvernement.

Que peut bien laisser entendre cette signature ? Chacun en tirera ses conclusions.

Pour ce qui nous  concerne, depuis le début, nous condamnons l'austérité appliquée à l'école. parce qu'il y a bien, contrairement aux propos ministériels, une absence d'ambition pour l'école.

Qu'à Ploemeur ce phénomène soit amplifié par une Municiaplité qui fait de l'école publique "la dernière roue du carrosse" est une évidence qui ne doit pas masquer toutes les responsabilités.

Nous privilégions l'essentiel, qui dans ce cas de figure est le soutien aux parents résolus et organisés afin qu'ils fassent reculer les projets néfastes qui viennent de l'Etat et de la commune.

26 janvier 2015

CONSEIL MUNICIPAL, 15 janvier 2015

CONSEIL MUNICIPAL DU 15 JANVIER 2015

INTERVENTION DE MICHEL LE MESTRALLAN

LISTE CITOYENNE, FRONT DE GAUCHE, EUROPE ECOLOGIE LES VERTS

BORDEREAU N°6 VENTE D’UNE MAISON 20 RUE DES ECOLES

 La vente de ce terrain et de la maison associée, propriété de la ville, en centre-ville, est emblématique de ce que vous introduisez depuis 9 mois.

Vous transformez un petit projet immobilier avec du locatif, en revente à un particulier.

 Ploemeur a besoin d’un centre-ville plus dense avec des populations diversifiées. Ces besoins sont vitaux pour la démographie, pour l’activité économique, notamment pour les commerçants et  pour développer nos écoles. Ce centre-ville densifié permettrait de limiter les déplacements.

Parmi les motivations de réalisation d’un nouveau PLU vous écrivez notamment ceci :

-  Accroitre les possibilités de construction tant au centre-ville que  sur la côte

-  Développer l’accession sociale à la propriété

  Vous le faites, écrivez-vous dans les motivations de la relance du nouveau PLU,  pour améliorer la démographie, permettre l’augmentation du nombre des enfants scolarisés, veiller à ce que les nouvelles constructions soient proches des services.

Je note, évidemment l’absence de toute référence au logement locatif

A l’occasion des réunions de quartier, la répétition de ces séances aidant,  je pensais mieux comprendre comment vous pouvez afficher de tels objectifs,   et prendre des mesures comme celles de ce bordereau qui vont totalement à l’encontre de la visée recherchée.

Je me suis dit que quelque chose m’échappait, j’ai donc interrogé autour de moi et par chance j’ai constaté que nous sommes nombreux à ne pas comprendre.

Y-a-t-il quelque chose à comprendre ?

Vous n’avez pas un problème de pédagogie M. Loas et je n’ai pas un problème de compréhension. Vous omettez simplement de dire une partie de la vérité et la contradiction entre les objectifs et les moyens est bien réelle. Simplement vous ne voulez pas du locatif, vous ne voulez pas densifier le centre-ville.

Vous ne voulez que certains nouveaux habitants sur cette ville, surtout pas la diversité des populations.

Pour copier un édile que vous connaissez bien, M. Loas, vous n’êtes plus en campagne électorale. Répondez aux besoins des populations.

Ce bordereau et la proposition qu’il contient vont totalement à l’encontre des objectifs et des solutions que vous préconisez vous-même.

Un petit projet immobilier sur ce terrain pouvait contribuer à remplir nombre des objectifs

Il pouvait notamment permettre de créer quelques logements locatifs à tarif intéressant qui font tant défaut sur la commune ainsi que nous le confirme le diagnostic du PLU. Mais vous n’en voulez pas.

Votre recherche de liquidités et vos à priori politiques vous conduisent à revendre des pièces d’un puzzle qu’il a été très difficile de construire.

Mais il vaut sans doute mieux acquérir le château de Soye.

18 septembre 2014

GAD, UNE REACTION

Gaëlle Abily

Monsieur le Ministre, ces ouvrières sont dignes et fières….et notre rôle est de trouver des solutions, pas de les stigmatiser !

jeudi 18 septembre 2014

Gaëlle Abily Vice-Présidente de la Région Bretagne, Membre du Haut Conseil à l’égalité femmes-hommes a condamné les propos du ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, qui avait déclaré que "les salariées de Gad sont pour beaucoup illettrées".

Monsieur le Ministre, ces ouvrières sont dignes et fières….et notre rôle est de trouver des solutions, pas de les stigmatiser !

Ni erreur de jeunesse, ni maladresse, cette phrase du Ministre de l’économie illustre simplement le sexisme ordinaire.

La réalité des salarié-es des entreprises de l’agroalimentaire est précaire, le modèle productiviste français a très certainement vécu. C’est indéniable, mais à qui incombe cette responsabilité ? Certainement pas aux salarié-es.

Ce n’est pas l’illettrisme qui est la cause des difficultés des femmes et des hommes salarié-es, de l’entreprise Gad. La fermeture de l’usine de Lampaul-Guilmillau et les annonces récentes quant aux sites Morbihannais sont le résultat de choix politiques et économiques ultra-libéraux qui opposent les salariés de l’agro-alimentaire entre eux, qui exacerbent la concurrence entre les entreprises de l’agro-alimentaire européen au détriment des salarié-es et des territoires concernés.

Ce n’est pas d’excuses dont ont besoin les femmes, mais de réponses précises à leur situation. C’est pour cela que nous sommes élu/es.

La question, c’est comment changer cette sombre réalité comment outiller les salariés peu qualifiés, les chômeurs et les précaires pour qu’ils puissent se remobiliser professionnellement et faire face à la nécessaire mutation de nos territoires.

Que de mépris pour ces femmes qui ont cru en leur entreprise, qui se sont levées très tôt pour obtenir leur salaire, qui ont dû bien souvent assurer l’organisation familiale et parfois leurs parents âgés, qui sont des actrices de la vie de leur cité et qui ont été en première ligne du combat syndical pour sauver leur entreprise. Oui, Monsieur le Ministre, ces ouvrières sont dignes et fières….

Les paroles peuvent être dévastatrices et alimenter les pires comportements de rejet, repli, racisme et sexisme. Et pourtant en Bretagne des collectivités territoriales mènent des politiques publiques plus justes pour les femmes et les hommes, parce qu’il s’agit bien ici d’égalité, de justice sociale et de choix politiques. Monsieur Emmanuel Macron travaillez vos représentations. En Bretagne, nous ne renonçons ni à l’ambition publique, ni à traduire dans les faits l’égalité entre les femmes et les hommes.

7 mai 2014

REUNION MENSUELLE MAI 2014

Les coimmunistes, les amis et adhérents de l'association du front de gauche se retrouveront mercredi 7 mai à 18 heures au local des 4A, rue de Kervam.

A menu du jour:

-Les développements de la situation internationale et notamment de l'Ukraine

La politique nationale avec les évolutions de la politique conduite par Manuel Valle et François Hollande et ce qu'il convient de faire pour la contrarier

La situation locale avec les propositions pour agir face à la nouvelle municipalité de Droite.

Toutes les personnes intéressées seront les bienvenues.

 

28 mars 2014

LE PCF PARTICIPE A L'APPEL DE LA LISTE "Ploemeur, construisons un avenir durable"

LA LISTE «PLOEMEUR CONSTRUISONS UN AVENIR DURABLE» S'ADRESSE A VOUS

 

Merci aux 780 électeurs qui le 23 mars ont approuvé notre projet en nous faisant progresser de 0,4% (par rapport à 2008). Dans le contexte actuel, vous avez marqué votre volonté de participer à la construction d'un avenir plus serein pour vous et les générations à venir.

Notre responsabilité à tous est de faire qu'à partir de dimanche prochain nous puissions poser les fondations de ces réalisations.

 Pour cela, PLOEMEUR à besoin d'une équipe municipale de gauche à la diversité assumée.

 Les aspirations de la droite «réunifiée» sont à l’opposé de ce que vous avez exprimé dimanche dernier, sur le plan social, environnemental et démocratique, elle rêve de revenir à la politique qu'elle menait avant 1995. Ne vous laissez pas tromper: sachez lire entre les lignes.

 C'est fort de votre confiance, conscients des enjeux de société sur notre commune, que nous avons répondu favorablement à l'appel de la liste conduite par Loïc Le Meur pour une fusion. Fusion réalisée dans la clarté, sur les bases de la proportionnalité du score de chacun, sur des engagements précis concernant nos objectifs communs et nos différences qui s'exprimeront dans le mandat, enfin, dans le respect mutuel de nos engagements politiques.

Nous lançons un appel, à vous qui nous avez fait confiance le 23 mars, à vous qui avez voulu, en vous abstenant ou en votant blanc, exprimer votre désaccord avec la politique du gouvernement et  modifier la gouvernance locale:

 le 30 Mars pour participer au renouveau de la commune, votez pour la liste conduite par Loïc Le Meur sur laquelle figurent 7 noms issus de notre liste « Ploemeur construisons un avenir durable » ( Michel Le Mestrallan, Danielle Bigoin, Thierry Le Floch, Marie Caroline Lefeuvre, Igor Blancho, Marie Claire Rivoal,Gilles Thomasse)

 

 Le message que vous avez lancé dimanche 23 mars doit être entendu et compris par cette nouvelle équipe, nos élus prennent l'engagement, avec votre aide tout au long du mandat, de mettre en œuvre les orientations politiques nécessaires pour y parvenir.

 

Pour cela pas d'autre solution que le vote, de toutes celles et ceux qui veulent le progrès social, la transition écologique et la démocratie locale renouvelée, pour la nouvelle liste conduite par Loïc Le Meur le 30 mars.

Pas d'autre moyen que de donner une majorité à cette liste, soyez nos ambassadeurs auprès de votre entourage pour qu'il nous rejoigne.

  Alors le 30 mars en pleine connaissance de cause, VOTEZ

«  PLOEMEUR VIVRE ET REUSSIR ENSEMBLE »

Michel Le Mestrallan, PCF, Front de Gauche  

Thierry Le Floch, Europe Ecologie Les Verts

3 novembre 2013

MUNICIPALES 2014 REUNION PUBLIQUE vendredi 8 novembre 18h30

À l'initiative de citoyens ploemeurois soutenus par le Front de gauche, Europe Écologie les verts et des citoyens engagés dans la vie locale : « Une démarche a débuté pour élaborer un programme et une liste citoyenne de gauche, démocratique, écologique et laïque aux prochaines élections municipales. Il s'agit pour les initiateurs de cette démarche de mobiliser les habitants soucieux de défendre des valeurs communes et de les associer pleinement à la construction d'une démarche de campagne et d'un programme pour la période 2014-2020 », soulignent Michel Mestrallan et Thierry Le Floch. Ils invitent les Ploemeurois à participer à une réunion publique, vendredi 8, à partir de 18 h 30, dans le local de campagne, rue de Kervam (à gauche du centre commercial près de la crêperie). Et ajoutent : « Au cours de cette rencontre, plusieurs points seront abordés : les grands enjeux de la campagne locale pour l'avenir de Ploemeur, des propositions pour une démarche de participation et de contribution des habitants, le choix d'une tête de liste, le choix du nom que portera la future liste ». Pour toutes informations Michel Le Mestrallan, tél. 02.97.82.72.77 et Thierry Le Floch, tél. 06.83.79.75.01.

10 mars 2022

inscriptions honteuses

DÉCLARATION

De la section de Ploemeur/Larmor-Plage/Quéven, de la Fédération du Morbihan Du Parti Communiste Français

 

SUR VLADIMIR POUTINE,

DÉCLARATION DE FABIEN ROUSSEL A L’ASSEMBLÉE NATIONALE

« Je veux dire… ma condam­nation la plus ferme et la plus implacable du choix des armes et du sang par le président russe.

Vladimir Poutine, l’irresponsable, l’autoritaire, le va-t-en-guerre, qui distille depuis des années le poison du nationalisme, qui s’appuie sur ses amis d’extrême droite partout en Europe.

Poutine, qui s’apprête à sacrifier les peuples.

Le peuple ukrainien d’abord, mais aussi le peuple russe qui aura à souffrir durement des graves conséquences de ce conflit. »

 

Les locaux de la section de Ploemeur du parti Communiste français ont fait l’objet d’inscriptions faisant référence au dictateur russe et aux anciens services de renseignements de son pays.

 L'agression et l'amalgame insupportables dont nous avons été victimes placent leurs auteurs dans le droit fil des méthodes de manipulation de l' information  exercées par ce tyran qu'ils nomment.

Ceux qui espéraient, en nous agressant, voir notre détermination faiblir ont raté leur cible.

Nous agissons pour promouvoir en France et dans le monde des démocraties pluralistes et un monde de paix.

Nous affirmons notre soutien à la population ukrainienne et à tous les russes qui n’acceptent pas de voir leur armée engagée dans cette guerre.

Nous participons aux actions de ceux qui viennent en aide aux familles ukrainiennes.

Nous invitons tous les ploemeurois à faire part de leur désapprobation devant ces gestes honteux.

ploemeurpcf@gmail.com

25 décembre 2014

Ploemeur, réunions de quartiers, ni démocratiques, ni participatives !

Les réunions de quartier viennent de s'achever.

UNE CARICATURE DE L'ECOUTE DES CITOYENS

En aucun cas, elles ne font appel à la participation des citoyens. Leur calendrier a été connu tardivement, (après une sollicitation de ma part 4 jours avant le conseil municipal et une annonce dans l'urgence dans la presse). Pas de transmission aux citoyens dans leurs boîtes aux lettres.

Elles n'ont pas été préparées par des rencontres dans les quartiers, ni animées sur place par des élus.

Elles n'ont donc pas été le reflet de l'écoute des habitants.

La forme de ces réunions, contrairement aux propos du Maire, ne diffère en rien de celles du mandat précédent: un monologue de plus d'une heure qui ne laisse pas la place à un véritable débat.

La démocratie ne se mesure pas au nombre des tweets expédiés. La modernité serait d'associer, de demander leur avis, d'écouter...

L'exemple de la mise à double sens, sur 20m, de la rue des corvettes au Fort-Bloqué est exemplaire. La décision a été mise en oeuvre, dans un premier temps, sans les formes légales élémentaires, sans consultation. Face à la protestation, une consultation tronquée a été mise en oeuvre pour justifier la décision. Cela n'a rien à voir avec la démocratie.

DES INFORMATIONS TRONQUEES, DES OUBLIS et UN REFUS DE DEBATTRE

Le langage de proximité utilisé cache mal les intentions réelles.

L'abandon de la ZAC Grand Pré-Kéradéhuen a nécessité pour la Municipalité l'ouverture d'un emprunt de 2 millions d'euros. Au delà-des conséquences désastreuses pour l'avenir de la ville (non-installation de 450 familles, rentrées financières avec les impôts locaux payés par ces nouvelles familles...), c'est la capacité à emprunter qui est atteinte. Aucune information aux ploemeurois au cours de ces réunions de quartier.

La recherche des économies nécessitée par l'austérité catastrophique imposée par le gouvernement et partagée par l'Equipe municipale est l'occasion d'annoncer le recours à des entreprises privées... sans jamais le dire vraiment. Le sort des employés territoriaux dont la charge de travail est effectivement trop lourde n'est qu'un prétexte pour justifier la mise en place de contrats avec des sociétés. Que l'on ne s'y trompe pas, la volonté de diminuer la charge salariale est bien l'objectif majeur, sans dire, évidemment, que le coût sera plus élevé. La ligne budgétaire va changer, le financement sera reporté ailleurs.

Du personnel territorial qualifié et en nombre est une option qui ne peut être retenue par l'Equipe UMP-UDI-Modem en place.

Le nombre des m2 de bâtiments communaux et l'état de certains d'entre-eux a été l'occasion d'une manipulation honteuse. Loin de moi l'idée de prétendre que certains ne nécessiteraient pas des travaux d'urgence, pour autant utiliser la ferme GALLO, le centre technique municipal sans faire savoir que ces bâtiments devaient disparaître dans le cadre de la ZAC-centre, que M.Loas et M.Tonnerre ont décidé de rayer de la carte des projets, relève bien de la manipulation. Quel intérêt, sauf caractère d'urgence, de remettre en état des bâtiments voués à disparaître.

Des économies, il n'en est pas réalisé partout. Prenons l'exemple de l'option idéologique de changer le PLU.

62000€ annoncés au cours de l'une des réunions, sans évoquer le travail des personnels communaux durant les 3 années, au moins, de préparation de ce nouveau PLU. Une révision simple eut été possible. 

Nombre des habitants, équilibre sociologique, protection des espaces, non recours au mitage, recentrage de la ville sur son centre, tout cela est en cause dans les intentions de nos édiles.

Aucun de ces messages n'a pu réellement être porté à l'occasion de ces réunions puisque toute contestation a immédiatement été empêchée en coupant la parole, en usant du micro.

Il est nécessaire que les habitants portent les interrogations et les protestations pour que les choix annoncés changent.

Michel LE MESTRALLAN

 

6 septembre 2024

Nomination de M.Barnier, le choix des électeurs bafoué

Jusqu’au bout, le président de la République a cherché, par tous les moyens, à contourner le résultat des urnes. En nommant Michel Barnier, ancien ministre de Nicolas Sarkozy et commissaire européen promoteur des dogmes néolibéraux, le président de la...
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
le blog des communistes et sympathisants de Ploemeur et Larmor-plage
Newsletter
Derniers commentaires