conseil municipal, 2 juillet 2015, interventions de Michel LE MESTRALLAN
BORDEREAU N°2 : crédits scolaires aux écoles publiques
Le constat est celui d’une stabilité totale des crédits affectés aux écoles publiques. Cette stabilité constitue une baisse effective des crédits. A ma connaissance l’inflation n’est pas au taux O. La proposition constitue donc un recul de la dotation aux écoles.
Par ailleurs, la diminution du nombre des enfants réduit sensiblement les sommes dont disposent les équipes enseignantes.
En raison des difficultés de scolarisation des enfants dans nos écoles c’est un effort significatif qu’il conviendrait d’afficher pour le fonctionnement de nos écoles publiques. Vous pouviez montrer l’attachement de la commune à ses écoles, force est de constater, comme pour les associations, que vous n’expédiez pas le bon signal .
Ce signal vous l’avez expédié pour l’éclairage de la guérite de Lomener 30 000€, pour l’achat du château de Soye 250 000€, le patrimoine vous intéresserait-il plus que les forces vives de l’enfance et l’enjeu de la formation retient-il moins votre attention que celui du passé ? Nous vous l’avons dit, la valorisation du patrimoine est nécessaire mais pas en mettant en cause le présent.
Pour toutes ces raisons, je voterai contre l’absence d’augmentation des crédits scolaires aux écoles publiques
Je voudrais tout d’abord évacuer les interventions de principe autour d’une volonté que nous aurions de privilégier un enfant en fonction de l’école choisie par ses parents. Tel était l’esprit de l’intervention de Mme Boleis au cours de notre précédent conseil lorsqu’elle nous a accusés de vouloir différencier le traitement des écoles publiques de celui des écoles privées.
Chaque enfant a sa place, elle est comparable. Ce ne sont pas les enfants qui sont en cause.
Pour autant je rappelle que l’école de tous, c’est l’école de la République.
Dans l’affaire qui nous concerne, celle des crédits scolaires, il est possible de constater que pour les écoles privées, il y a progression, faible pour les maternelles, +1,1 %, plus forte pour les écoles élémentaires privées avec une augmentation de +5,3%. Il y a 2 poids, 2 mesures dans votre action. Vous ne traitez pas les écoles publiques et privées de manière équitable. Je vous demande au moins de rétablir cet équilibre.
Par ailleurs, vous faites légitimement référence aux possibilités que la facture intègre des valorisations : location des installations, participation de personnels communaux, paiement de factures, etc.… , qu’avez-vous prévu d’intégrer dans le décompte qui viendra en déduction du montant qui sera réglé aux écoles privées ?
Où se trouvent les éléments afférents à l’ouverture d’une classe d’une école privée au Fort Bloqué à la rentrée prochaine ? Où en êtes- vous dans ce dossier ?
En raison de la différence faite entre les crédits aux établissements publics et ceux proposés pour les établissements privés et aux incertitudes sur la facture réelle, je voterai contre les montants proposés
M. le Maire, je vous rappelle mes propos de l’an dernier à l’occasion de la présentation de ce même bordereau. La présence d’un nombre non négligeable d’enfants à la lisière de la commune de Lorient rend compréhensible le choix des parents de scolariser leurs enfants dans des classes de proximité. La scolarisation des élèves au sein de l’école François Tanguy s’est historiquement effectuée en raison d’une absence de places dans les écoles publiques de Lorient. Aujourd’hui, il est possible d’envisager ce cas de figure. La participation de la commune aux écoles privées hors territoire est facultative. Engageons les familles à se rendre dans les écoles publiques de Lorient.
Je réédite le vote que j’ai formulé l’an dernier à savoir une abstention
Intervention non réalisée
M. Le Maire, vous avez, à l’occasion du précédent conseil municipal en réponse à l’une de mes questions, opposé le salon du livre pour enfants du pays de Lorient à cette nouvelle initiative.
Vous le savez comme moi, ces 2 initiatives n’ont rien à voir, sinon le support, à savoir le livre et encore, ce ne sont pas les mêmes.
Dans le 1er cas il s’agissait d’un public ciblé, accompagné dans sa démarche d’appropriation par les équipes pédagogiques et éducatives, avec une participation des bibliothèques locales, avec une préparation et une exploitation. Pas de visée strictement commerciale, pas de choix entre les maisons d’édition. Votre réponse, qui consistait à nous dire que chacun pourrait se rendre néanmoins à Lorient, est bien courte.
L’offre que vous nous présentez est d’une toute autre nature. Elle présente de l’intérêt. Elle pouvait venir en sus de l’initiative précédente. Il s’agit d’un moment de la période touristique, hors du temps scolaire donc. Elle ne vise pas le même public.
Cette initiative présente des contours bien comparables à celle de Vannes.
3000€, si c’est plus que la contribution au salon du livre pour enfants du pays de Lorient, c’est bien peu pour faire venir tant d’écrivains. Quel est le coût réel de l’opération ? Qui paye ?
Par ailleurs, où sont les partenariats avec les autres communes que vous avez évoqués dans votre réponse à ma question du dernier conseil municipal ? Vous évoquiez un travail commun avec 4 communes, où sont-elles ?
Pour toutes ces raisons, et notamment parce que vous opposez cette initiative au salon du livre pour enfants du pays de Lorient, je voterai contre la signature de cette convention
L’achat de cette maison avait été engagé pour la réalisation d’une salle de réunion, outil qui manque sur le village et d’un logement pour personnes handicapées. La mise en œuvre du plan de prévention des risques littoraux a changé « la donne ». La perspective de l’installation de professionnels du secteur para-médical serait une issue positive. Encore faut-il que la délivrance du permis de construire des 2 candidats soit effective et que le choix de l’acheteur formulé par la commune privilégié cette voie. La présence d’une 3ème offre, au profil indéterminé et la règle décidée de favoriser la 1ère demande n’est pas sans nous inquiéter et nous interroger.
En raison de cette absence de clarté, ce sera une abstention
Une acquisition nécessaire. Déjà prévue par l’ancienne municipalité dans le cadre de la ZAC centre. Une pièce indispensable dans la mise en œuvre d’une politique publique du logement sur la commune qui permettait d’envisager une offre élargie de logements en centre-ville, qui se voulait une pièce maitresse d’une plus grande ouverture de logements locatifs, ou/et en accession sociale à la propriété.
Un enjeu sur cette parcelle particulièrement important.
Que constatons-nous aujourd’hui ? Que vous allez bien procéder à l’achat mais pour revendre à un promoteur avec des ambitions minimales quant à la part du logement accessible aux familles avec enfants.
En effet, le prix d’achat est élevé. Il va rendre le coût des nouvelles constructions inaccessibles au public dont la ville à besoin.
Il aurait pu en être autrement. Vous savez comme moi que l’achat d’un bien de l’état peut voir son prix négocié à la baisse si vous décidez d’accroitre la proportion de logements sociaux au-delà du pourcentage minimal fixé. Vous n’avez pas fait ce choix. Cette éventualité n’est pas présente dans les documents proposés.
Le coût de l’acquisition par la commune est donc très élevé et la perspective pour le logement non satisfaisante.
Pour toutes ces raisons, je voterai contre la signature de cet achat dans de pareilles conditions
Là encore, comme pour l’acquisition des locaux appartenant à l’ancienne gendarmerie, les acquisitions sont nécessaires pour poursuivre la réalisation de la voix piétons-vélo. Sur le principe donc pas de problème.
Par contre le prix d’achat est très élevé, trop élevé. Vous utilisez d’ailleurs une formule très intéressante pour qualifier le montant au m2 de ces achats : le prix de 1,05€ le m2, soit légèrement au dessus du prix de 0,46 à 0,50€ le m2 attribué habituellement par France domaines pour des terrains classés en zone na ou nds. La situation pourrait expliquer une majoration de prix, le double semble tout à fait excessif.
A l’ avantage obtenu par la fermeture de l’accès au parking aujourd’hui occupé par des campings-cars s’ajoute donc un prix de vente du double de celui habituellement constaté.
Tout va bien pour la SCI KOVIVI, beaucoup moins bien pour les finances communales.
J’exprimerai donc un vote contre