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le blog des communistes et sympathisants de Ploemeur et Larmor-plage
2 juillet 2014

ABROGATION DE LA ZAC, REVISION DU PLU,M. LE MAIRE, REVOYEZ VOTRE COPIE !

ZAC

Le conseil municipal du mercredi 25 juin est conduit à se prononcer , sur la proposition du Maire et de son équipe, sur la révision du PLU et l’abrogation de la ZAC GRANDPRE/KERADEHUEN

Ces 2 propositions liées présentent de graves dangers pour la commune, nous vous appelons à faire part au Maire de votre désaccord en…

Logement à Ploemeur, des besoins doivent être satisfaits

La baisse de la population de la ville est un fait incontestable (recensements effectués jusqu’en 2011). Cette situation concerne toutes les villes attractives du littoral.

Cette baisse démographique s’accompagne de déséquilibres dans la composition des populations, elle  entraîne des conséquences fâcheuses. La population jeune baisse sensiblement, les enfants en âge de scolarisation diminuent, les actifs sont de moins en moins nombreux, les associations rencontrent des difficultés à poursuivre leurs activités, le commerce local souffre, nos écoles connaissent des fermetures de classes.

Cette baisse de la population n’est pas fatale. Il existe des solutions pour inverser la tendance. 

A Ploemeur, Le prix du foncier et la faiblesse de l’offre locative sont pour beaucoup dans cet état des lieux alarmant. Le retard dommageable dans le développement des programmes de logements était en passe d’être rattrapé et la voie était tracée.

Construire des programmes diversifiés, avec de l’accession sociale à la propriété et du locatif, avant tout en centre-ville, soucieux de qualité environnementale et impliquant tous les acteurs

En aucun cas le marché de l’immobilier ne règlera cette question essentielle pour l’avenir de la cité. Pour faire évoluer la situation, il faut des actions publiques résolues. Ces actions sont encore, à ce jour, entre les mains du Maire. Il dispose pour cela du PLU et d’un outil précieux que sont les ZAC(zone d’aménagement concertée) qui permettent de fixer un grand nombre des règles du jeu de l’urbanisme.  Avec une politique d’acquisitions foncières et l’usage d’une règlementation adaptée, la localisation des programmes, la qualité environnementale des constructions, la taille des parcelles, les opérateurs utilisés peuvent permettre  aux familles ploemeuroises et aux demandeurs d’une installation  dans notre ville de s’implanter.

 La révision globale du PLU, l’abrogation de la ZAC Grandpré/Keradéhuen, des actes hostiles et coûteux

Alors que le PLU validé date de 2013 et qu’il a demandé près de 5 années de travail, La révision globale proposée au conseil municipal par M.Loas va, à nouveau, engager les équipes municipales pour plusieurs années. Le coût estimé d’un PLU est de 5€ par habitant. C’est donc une opération qui va coûter près de 90 000€. Le souci des deniers publics avancé pendant la campagne électorale devient secondaire.

Les opérations déjà engagées vont être interrompues, il en va ainsi de la ZAC grand-pré/Keradehuen qui prévoyait l’arrivée de près de 1200 personnes.

Les propositions formulées sont claires : « laisser faire » le marché immobilier, miter le territoire, développer  des constructions sur le littoral, faire disparaître toute construction locative

Non seulement ces orientations sont contradictoires avec  certaines des intentions avancées (faire progresser le nombre des habitants ou préserver les espaces agricoles), mais d’autres relèvent de choix politiques que nous contestons vigoureusement : orienter les implantations de population sur les seuls accédants riches, abandon de toute solidarité sur le territoire de l’agglomération, négation de tous les impératifs écologiques, coûts financiers exorbitants pour la connexion des réseaux.

 

  COLLECTIF CITOYEN POUR UNE VILLE DEMOCRATIQUE, SOLIDAIRE et ECOLOGIQUE

 

29 novembre 2013

CAMPAGNE - Coût du capital - Ouvrons le débat !

Vous l'entendez à longueur de journée, en France, le travail coûterait trop cher et la compétitivité des entreprises serait plombée par les charges sociales, c'est à dire les cotisations qui financent la protection sociale.

Conclusion, il faudrait d'urgence réduire nos dépenses de santé, augmenter la durée de cotisations pour les retraites, baisser les pensions et minimas sociaux, accepter des salaires plus faibles, voter de nouvelles exonérations pour les entreprises, etc.

Pourtant, ce qui pèse sur l'efficacité des entreprises, ce qui pèse sur notre économie, c'est le coût du capital, pas le travail.

Un tabou que le Parti communiste français entend lever en menant une campagne vérité sur le véritable coût du capital dans ce pays.

COUT DU CAPITAL

14 novembre 2013

DONNEZ DE LA VOIX !

Inscription sur les listes électorales

jusqu'au 31 décembre 2013

 

DONNEZ DE LA VOIX !

 

IMAGE VOTE

En 2014, nous votons ?

Les 23 et 30 mars auront lieu les élections municipales, puis, le 25 mai, ce sera les élections européennes. Avec les municipales nous avons l'élection la plus proche des citoyen-nes. Avec les européennes, nous avons la plus éloignée. Mais si cette Europe est opaque, nous savons toutes et tous que ses répercutions sur nos vies quotidiennes sont immenses.

 

Elire des représentant-es du peuple, à tous les niveaux institutionnels c'est élire des porte-voix des exigences populaires.

Et voter, ce n'est pas seulement mettre un bulletin dans une urne, c'est faire fonctionner la démocratie.

Pour pouvoir voter, il faut être inscrit sur les listes électorales. L'inscription sur les listes fait l'objet d'une démarche volontaire. Vous avez jusqu'au 31 décembre pour vous inscrire sur Internet ou dans votre mairie.

 

Dans un climat où la défiance face aux représentants politiques est à son paroxysme, où les idées nauséabondes et discriminatoires sont brandies par certains comme étant l'alternative, il est plus que jamais indispensable de voter pour un projet de société. Pour des élu-es qui auront le courage de défendre des valeurs de solidarité, du vivre ensemble, qui auront le courage de s'attaquer aux politiques ultalibérales, qui auront le courage de mettre au cœur de leurs combats : l'humain d'abord ! Les candidat-es communistes et du Front de gauche seront les candidats de l'alternative face aux politiques d'austérité.

 

16 octobre 2013

Réforme des retraites : "Un texte antisocial indigne d’un gouvernement de gauche"

Explication de vote par André Chassaigne

 mercredi 16 octobre 2013arton33071-b7bc3-d1329

 Le projet de loi sur les retraites qui prévoit notamment un allongement de la durée de cotisation dans le secteur privé et public à 43 ans à l’horizon 2035, a été adopté le 15 octobre par l’Assemblée nationale à 270 voix Pour et 249 Contre.

"Ce texte prolonge les réformes libérales engagées par la droite (...) il n’est ni juste, ni équitable", a déploré André Chassaigne qui a voté, avec son groupe, "contre ce projet anti-social".

Explication de vote :

Pourquoi ? Pourquoi tant de précipitation à obéir aux diktats des marchés financiers, du patronat et de la commission européenne ?

En choisissant la concertation plutôt que la négociation, le dialogue social a été délibérément réduit à sa portion congrue, vous laissant toute liberté de vous inspirer des préconisations régressives des rapports Moreau et du COR.

Vous seriez passés en force à l’assemblée nationale, si les députés du Front de Gauche ne s’étaient opposés à la procédure du temps programmé. Une opposition que nous avons portée ensemble il y a quelques mois… mais les temps changent et vous avez prouvé qu’en matière de rénovation des droits du Parlement vous n’avez rien à envier à vos prédécesseurs.

Le recours à la procédure accélérée, qui autorise une lecture seulement dans chaque chambre, signe votre volonté de museler le débat public et parlementaire, et votre acharnement à vouloir faire passer un texte qu’une écrasante majorité de nos concitoyens réprouve…

Et pour cause : ce texte prolonge les réformes libérales engagées par la droite depuis 1993.

Il n’est ni juste ni équitable. C’est un tissu de régressions sociales que peinent à contrebalancer les rares mesures que vous présentez comme des progrès, qui ne sont en réalité que l’atténuation de reculs sur lesquels vous avez renoncé à revenir.

Vous commettez un véritable racket des retraités en leur ponctionnant 2 milliards d’euros dès 2014. Par la fiscalisation d’une part et le report de la revalorisation des pensions au 1er octobre, avec à la clé une baisse mécanique, inexorable des pensions par rapport au cout de la vie. Deux ponctions qui impacteront directement le pouvoir d’achat des retraités modestes, au premier rang desquels on trouve une majorité de femmes. Sur cet article, deux délibérations furent nécessaires pour venir à bout des réticences de votre propre majorité !

Il n’y a rien, ni dans ce texte ni dans votre politique, en faveur de la résorption des inégalités salariale, professionnelle et de retraite entre les femmes et les hommes : le gouvernement assume de ne pas engager de réforme des avantages familiaux avant 2020, comme il assume de ne pas résorber rapidement les écarts salariaux, mesure qui rapporterait 10 milliards d’euros par an pour le seul financement des retraites… L’égalité peut bien attendre !

La justice et l’équité attendront également…

Car il n’y a rien non plus dans ce texte ni dans votre politique, qui permette une plus juste répartition des richesses, un financement équitable et équilibré de la protection sociale et l’ouverture de droits nouveaux. Oubliée la retraite à 60 ans !!!

Rejetée par une écrasante majorité de nos concitoyens, l’allongement de la durée de cotisation fait reposer une grande partie de la réforme sur les jeunes générations. De votre propre aveu Mme la Ministre, cette mesure injuste repousse l’âge réel de liquidation de la retraite à 66 ans voire davantage. Le but de cette manœuvre est limpide : faire baisser le niveau des prestations servies. Travailler plus longtemps pour gagner moins et voir ses droits réduits, voilà le vrai visage de cette réforme !

Où sont l’équité et la justice quand 99% des mesures de financement pèseront sur les retraités, les actifs, les femmes et les jeunes, alors que les employeurs et le patronat sont d’ores et déjà assurés par le ministre de l’économie de voir leur obole intégralement compensée ?

Sur le volet pénibilité, c’est peu dire que les avancées sont laborieuses… On est encore très loin du progrès et de la justice sociale : nous y voyons plutôt un profond mépris pour ceux des travailleurs qui, usés, cassés après 25 ans de pénibilité, pourront partir à 60 ans… il y a 3 ans c’était l’âge légal de départ en retraite, et vous voudriez nous faire croire que c’est une avancée !!!

Enfin, vous mentez par omission au peuple français en claironnant que cette réforme permet de sauver notre système de retraites par répartition. La vérité Mme la Ministre mes chers collègues, c’est que vous avez refusé d’inscrire parmi les principes de l’article 1er, que notre système de retraite devait rester à prestations définies.

La vérité Mme la Ministre, c’est que votre texte fait de notre système de retraites un système à cotisations définies, dans lequel les droits des assurés deviennent des variables d’ajustement.

Si c’est là votre conception de la vérité, de la justice et de l’équité, alors nous vous la laissons.

Vous aviez l’occasion de marquer l’Histoire, 30 ans après la retraite à 60 ans !!! Vous n’en avez rien fait.

Ce projet de loi est indigne d’un gouvernement et d’une majorité de gauche !

Le peuple et les syndicats de salariés sont sur la place de la Concorde pour vous enjoindre de retirer votre projet. Les députés du front de gauche, à l’écoute des aspirations du peuple et des travailleurs, défendent une autre ambition pour notre protection sociale ; c’est pourquoi ils voteront contre ce texte antisocial.

11 janvier 2025

1924-1925 Douarnenez, la lutte des sardinières

" Les luttes des Penn Sardin, quelques souvenirs…." - par Piero Rainero

Les luttes des Penn Sardin, quelques souvenirs….

Ma mère Marie-Thérèse Moulac avait 14 ans à l’époque et travaillait aux Établissements Bézier. Le Bézier qui était alors le responsable du syndicat patronal des industriels de la conserve et dont le Préfet du Finistère, dans une note au Ministère du Travail qui fut rendue publique par le journal « Le Temps » , disait qu’il était « Le plus impopulaire et détesté de tous. »

Ma mère, comme les autres Penn Sardin, n’avait rien oublié.

Elles parlaient toutes de ce mouvement avec une légitime fierté. Évoquant « les conditions de travail très dures », les « petits salaires » et « la misère des gens », « l’autoritarisme flirtant avec la violence du patronat », leur participation aux manifestations, aux confrontations avec les gendarmes à cheval dans les petites rues du port, la tentative d’assassinat du maire communiste, Daniel le Flanchec, par des malfrats recrutés à Paris et grassement payés par les industriels pour semer le désordre dans la ville, les meetings aux Halles et les chants entonnés en chœur dans les usines et qu’elles chantaient encore, 50 ans après, avec la même émotion et la même colère qu’au temps de leur jeunesse. Je me souviens d’une réunion de la section du PCF de Douarnenez, au tout début des années 70, où une Penn Sardin entonna plusieurs de ces chansons reprises par l’assemblée dont le maire Michel Mazéas.

Lorsque certaines d’entre elles étaient surprises dans les ateliers à chanter, elles étaient immédiatement « mises à la porte ». Dans le pays bigouden, des chefs d’entreprise allaient jusqu’à faire signer des engagements à ne pas chanter des chansons comme par exemple ce chant ouvrier né dans le Nord de la France dans la seconde moitié du 19ème siècle et devenu emblématique de la lutte des sardinières :

 

« Saluez, riches heureux,

Ces pauvres en haillons,

Saluez, ce sont eux

Qui gagnent vos millions. »

 

Lorsque la fatigue et le manque de sommeil font tomber les paupières, que les gestes mécaniques ininterrompus, mille fois répétés pendant des heures, engourdissent les doigts et rendent les mains maladroites, chanter faisait oublier la dureté du travail dans le froid, l’humidité, le bruit incessant des machines, et les odeurs âcres, irritant les yeux et la gorge, de l’huile de friture et des viscères de poissons qui imprégnaient les vêtements.

Chanter donnait de l’énergie, de l’espoir, faisait vivre la solidarité, la confiance, comme un support, un moteur, de la conscience entre ces ouvrières, tout en étant l’affirmation d’une forme de résistance.

Le chant est un moyen d’expression universel pour porter la colère, la tristesse, la joie, l’espérance.

Les esclaves noirs chantaient dans les champs de coton aux USA.

«  On se battait pour notre dignité, tout simplement, et la dignité c’était pour nous des salaires décents qui nous permettent de vivre normalement et des conditions de travail plus humaines. » Combien de fois n’ai-je pas entendu cela dans les propos de ces Penn Sardin douarnenistes que j’ai rencontrées. Le mot qui revenait le plus dans leurs récits était celui de « dignité ».

Cette grève dont on parlait peu jusque dans les années 70, sinon que dans les familles de ses derniers acteurs et témoins, eut en son temps, un grand retentissement national.

Marcel Cachin alors député de la Seine et directeur de « L’Humanité » se déplaça à Douarnenez où il s’adressa aux grévistes en breton. Ma mère et d’autres s’en souvenaient très bien. Une ouvrière me dit un jour à ce propos : « Ça nous avait marqué un Parisien qui parlait breton. » Elles ignoraient alors que Marcel Cachin était un Breton bretonnant de Paimpol.

Ce mouvement des Penn Sardin est, depuis quelques années, l’objet d’études et de travaux universitaires. Sociologues, historiens, chercheurs, étudiants publient livres et articles qui rencontrent un large écho. Des journalistes recherchent les documents d’époque pour en faire des documentaires. Des conférences sont organisées, des cercles culturels montent des spectacles, de jeunes musiciens écrivent des chansons sur lesquelles dansent les générations nouvelles.

Il n’y a pas de plus bel hommage qui puisse être rendu à toutes ces combattantes pour le respect des droits humains qui ont écrit, il y a un siècle, cette belle page des luttes ouvrières en Bretagne.

Au front du profit « des capitalistes de la conserve » ainsi que Marcel Cachin nomma dans une intervention à la tribune de l’Assemblée Nationale les patrons d’usines de Douarnenez, elles opposèrent, pendant 46 jours, le front uni des luttes sociales pour la justice et le progrès.

Et elles furent victorieuses.

 

Piero Rainero.

3 février 2020

promouvoir l'école publique à Ploemeur

les prochaines échéances électorales ne manqueront de mettre au 1er plan la situation des écoles publiques de la ville.

Le mandat qui s'achève aura été celui de la fermeture de 2 écoles maternelles, de la non réponse aux parents qui souhaitaient bénéficier de l'apport de la Mairie pour l'aide aux devoirs...

A ce propos, prenez connaissance des documents ci-dessous en provenance d'un articles du journal "Ouest-france", comprenne qui pourra !

2 écoles fermées, non ! Que nenni ! regroupées. je ne sais pas si chacun peut comprendre la subtilité du raisonnement, quant à nous, nous n'y parvenons pas.

Dans le respect du travail des enseignants, nous estimons indispensable de promouvoir l'école publique, la défendre, la transformer pour qu'elle réponde mieux aux attentes des enfants, lui donner les moyens humains et matériels dans le budget de la commune, aider les enfants avec de l'aide aux devoirs, accompagner les jeunes ploemeurois dans leur scolarité, autant de pistes pour une prochaine équipe municipale.

BOLEIS CM 1

BOLEIS-CM-2

BOLEIS-CM-3

31 octobre 2019

MUNICIPALES 2020, BIS REPETITA

R.Loas vient d'annoncer sa candidature pour les élections municipales de 2020.

Si contre-vérités et phrases creuses se suucèdent, nous relevons celle-ci en particulier: "Nous avons maintenu tous vos services publics".

Quoi de mieux qu'un petit rappel de certains faits qui ont parcouru le mandat:

Nous rappellerons d'autres faits qui ont marqué le mandat d'un maire esseulé et autocratique.

7 octobre 2019

nouvelle élue à la citoyenneté au sein de la municipalité de Poemeur

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INTERVENTION DE MICHEL LE MESTRALLAN, conseil municipal du 30 septembre 2019

Bienvenue à la nouvelle adjointe

Sur votre champ de compétences, Madame, dont nous en avons découvert l’existence dans la presse (le conseil municipal des jeunes et la citoyenneté).

Cela commence mal puisqu’à l’assemblée élue est la dernière à être informée. Prenons acte.

Vous allez avoir, dans les semaines qui viennent une tâche d’une ampleur considérable.

Pour envisager de parler de citoyenneté, il faut, me semble-t-il, rendre les citoyennes et citoyens actifs, acteurs de leur ville, leur donner des capacités à décider hors des périodes électorales, les écouter, prendre en compte leur avis,  construire avec eux et leur rendre compte en permanence. 

Vous allez devoir imaginer des dispositifs et une organisation aujourd’hui exclusivement tournées autour du maire et de sa communication.

Quid de la concertation, de la co-construction. L’exemple de « Ploemeur 2030 » est significatif de l’absence criante de cette co-construction. Les habitants n’ont pas suivi la démarche.

Les réunions de quartier sont des séances d’information, pas des moments de dialogue.  

Quelle consultation à large échelle a été conduite ? Quand les ploemeuroises et ploemeurois ont-ils été invités, dans leur diversité à se prononcer sur des sujets majeurs ? L’utilisation des seules associations qui  vous sont favorables et l’exclusion d’autres est un fait qui parcoure la ville.

L’aménagement du fort bloqué peut-il se résumer à demander l’accord de la réunion de quartier et à l’AEP ? Bien sûr que non.

Il conviendrait que l’assemblée élue joue pleinement son rôle, que chacun des conseillers municipaux soit en charge d’une activité directe vers les citoyens avec des marges de manœuvre et des capacités d’intervention. Le silence assourdissant de chacun des membres de la majorité est là pour le prouver, rien de tel depuis 5 ans.

Rendre compte, mais où sont les compte rendus de mandat annuels annoncés dans la plate-forme électorale de M. Loas à l’occasion des municipales de 2014 ?

La communication a tout prix conduit parfois à des dérives. Par exemple, qu’en est-il de cette contribution de la ville annoncée par M.Loas à la suite de l’incendie de Notre-Dame ?  Cette annonce formulée par voie de presse, sans consultation, n’a heureusement pas été suivie d’effet, contrairement au million d’euros voté par la même personne au conseil départemental.

La place de l’opposition dans cette ville est délibérément minorée, un exemple simple s’il en est, cherchez sur le site internet de la ville les PV des conseils municipaux, vous trouverez les délibérations mais absolument pas les PV et ceci alors qu’au cours de la séance du 1er octobre 2015 vous annonciez que le site rénové de la ville accueillerait les actes administratifs et les PV des conseils municipaux.

Je pourrai aller beaucoup plus loin dans le constat d’une citoyenneté à construire

Je souhaite vous poser une question majeure : 

Quelles sont vos orientations, quel est votre cahier des charges  pour les quelques semaines à venir afin de rétablir une démocratie locale aujourd’hui inexistante ?

Plus que jamais,  bon courage Madame

7 octobre 2019

campings à Ploemeur, passage de 3 à 4 étoiles

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Intervention de Michel LE MESTRALLAN pour "la gauche rassemblée", conseil municipal du lundi 30 septembre

 

Voilà, une nouvelle question d’importance, très politique. Sur des terrains propriétés de la commune vous proposez d’interrompre les baux qui courraient jusqu’en 2022 et lancer de nouveaux appels à projets pour les 2 terrains de camping de l’atlantys et du fort du talud.

Nous comprenons fort bien que tout nouvel investissement nécessite pour les gérants actuels de disposer de la lisibilité nécessaire afin de permettre des prêts bancaires et de ne pas engager des travaux pour d’éventuels nouveaux gérants. Sur cet aspect nous pouvons approuver l’arrêt anticipé des baux.

Avant d’argumenter je voudrais signifier combien nous comprenons les intentions des gérants de ces campings qui veulent progresser dans leur activité et qui déploient pour le faire une énergie farouche.

Il pourrait ne pas y avoir d’opposition entre les intérêts de ces personnes et ceux de la commune, Mais nous ne pouvons manquer de  relever les problèmes soulevés par les orientations de ce dossier.

-          Le premier réside dans l’absence de communication  des bilans des campings actuels, pour apprécier l’opportunité d’exiger le passage de 3 à 4étoiles, il nous faudrait disposer des indicateurs essentiels. Rien pour la commission, rien dans les documents d’aujourd’hui.

Pourquoi faire de cette étape un élément décisif de l’appel à projet dans les bilans des campings actuels ? Nous n’en savons rien.   Nous rencontrons donc un problème de lisibilité des bordereaux proposés.

 -          Le second problème réside dans l’argumentaire qui m’a été présenté au cours de la commission finances ressources humaines. Il s’agirait de sécuriser les gérants en place. Cet argument est irrecevable. Avec vos appels à projets, vous ouvrez la perspective à nombre de sociétés aux capitaux et aux intentions qui ne sont pas ceux des gérants actuels de se positionner. Évidemment qu’un appel à projets ouvre les portes, y compris à des sociétés souhaitant créer des 5 étoiles. L’assise financière, pour réaliser les travaux de mise à niveau d’un  4 étoiles, doit être très solide. Le chemin à parcourir n’est pas le même pour les 2 campings.

 -          Troisième problème,  dans les critères de sélection, les clauses environnementales sont absentes et c’est regrettable.

 -          Enfin la question majeure porte  dans l’intention politique manifestée par la formulation : « Poursuivre le développement et le renforcement de l’attractivité touristique du territoire ».

Le classement exigé dans l’appel à projet, à savoir la montée en gamme avec le passage de 3 à 4 étoiles est un objectif majeur de vos intentions.

 C’est la voie du développement touristique que vous souhaitez faire prendre à notre commune.  Après le contrat d’attractivité touristique, la demande en classement « station classée de tourisme », c’est la montée en gamme des résidences de loisirs qui est recherchée. Les tarifs vont augmenter, La population accueillie ne sera plus la même.

 La cohérence de ces projets, visant à faire de la commune un territoire pour les touristes ne nous satisfait pas. Nous l’avons déjà dit, construire une ville pour les touristes ou pour les habitants ne relève pas d’un même projet. Nous accueillons déjà des touristes, la ville est attractive que des campings 3 étoiles avec les gérants actuels progressent encore dans la qualité d’accueil, c’est possible sans surenchérir dans les classements

8 septembre 2019

CONTRE LES FEMINICIDES, IL FAUT DES ACTES

 

Féminicides : le gouvernement ne peut se contenter de communiquer, il doit maintenant agir !

Depuis le 1er janvier 2019, 101 femmes ont été tuées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint selon le collectif « Féminicides par compagnons ou ex », c’est-à-dire une femme tous les deux jours et demi. La seule chose qui les rassemble, c’est le crime dont elles ont été victimes : le féminicide. Ces femmes n’ont pas été victimes de « dispute conjugale », encore moins de « drame passionnel ». Leur mort a souvent été précédée d’années de violences morales, psychologiques, physiques, des violences commises chaque année sur environ 220 000 femmes sans compter le grand nombre d'enfants témoins ou victimes collatérales.

Les féminicides ne sont pas une fatalité. Si le gouvernement consent à y mettre les moyens et à revenir sur les réformes qui ont aggravé la situation des services publics, le nombre de féminicides peut diminuer. Nous pouvons nous inspirer de nos voisines espagnoles qui travaillent avec succès sur ce sujet depuis 15 ans. Dans ce pays, les féminicides ont été divisés par deux.

En 2014, un Observatoire des violences faites aux femmes a été créé à Paris, sur le modèle de celui existant en Seine-Saint-Denis grâce à Ernestine Ronai. A Paris, les subventions aux associations dédiées aux femmes victimes ont été augmentées de 23 % en 2018 et de 25 % en 2019. Avec Ian Brossat, nous avons renforcé leur accès prioritaire au logement social. Pour détecter le plus tôt possible les comportements violents, nous intervenons dans les collèges pour faire de la prévention. Nous avons mis en place des dispositifs très concrets contre les féminicides : « Téléphones Grave Danger », « Mesure d’accompagnement protégée des enfants », conventions « mains courantes » et « ordonnances de protection, consultation de suivis des psycho-traumatismes… Les outils sont là.

Si l’Etat s’en donnait les moyens et travaillait vraiment avec les collectivités locales, il serait possible d’agir vite, en créant par exemple un lieu unique dans chaque ville pour accueillir et accompagner les femmes et enfants victimes, où l’on retrouverait des plaintiers, une unité médico-judiciaire, des psychologues, des associations d’aide.

Des mesures concrètes de politiques publiques sont possibles pour mettre fin aux inégalités femmes-hommes, aux violences, aux féminicides. Il n’y a aucune fatalité, Nous voulons juste un milliard ! 

3 mars 2018

Des terrains attractifs...

Les projets d'un hôtel haut de gamme et d'un lotissement associé ne répondent en rien aux besoins de la commune de Ploemeur.

Ces implantations(toujours envisagées, puisque les porteurs des projets veulent relancer leurs demandes) à proximité du littoral constitueraient une dégradation sensible de la côte ploemeuroise.

Si ces implantations devaient se faire, le développement du centre de rééducation de kerpape serait compromis.

Nous(les élus de gauche) avons formulé un avis négatif au conseil municipal et nous avons renouvelé celui-ci à l'occasion d'un point-presse.

Le maire a porté la question au conseil (une fois n'est pas coutume), il l'a fait parce qu'il avait obligation de le faire. Il a appelé le conseil à se prononcer favorablement à la demande des personnes privées, propriétaires des terrains et à l'initiative des projets.

Affaire à suivre...

Extraits de OUest-france, vendredi 2 mars 2018

Page-raccordée-webextrait du Télégramme, vendredi 2 mars 2018

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17 décembre 2017

Macronistes ou...pas !

Un texte polémique vient de faire l'objet d'une publication dans le journal municipal de décembre.

Il émane de 3 élus de la liste constituée au 2ème tour des élections municipales. Par leurs votes, ils ont pris un autre chemin que celui que nous avions convenu en 2014. C'est leur choix. Désormais, ils voguent sous d'autres mers.

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21 août 2017

Macron satisfait les plus riches et s'en prend au plus grand nombre

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Aides au logement : Macron prend aux pauvres pour donner aux riches !

          ► Emmanuel Macron et son Gouvernement viennent de prendre la décision de réduire de 5€ toutes les aides au logement à compter du 1er octobre. 6,5 millions de foyers sont touchés, dont une majorité qui vit sous le seuil de pauvreté.

► Le Parti communiste français s'oppose avec fermeté à cette baisse des aides personnelles au logement et propose une politique de logement pour tous ambitieuse et solidaire.

 Pour les ménages les plus fragiles, les aides au logement représentent jusqu’à un cinquième de leur niveau de vie ! 5€ par mois, 60€ par an, c’est une perte de pouvoir d’achat importante pour les étudiants, les salariés précaires, les privés d’emploi, les retraités, les familles monoparentales.

Baisser les aides, c’est diminuer le niveau de vie de milliers de familles. C’est augmenter les risques d’impayés de loyer et les expulsions locatives. C’est empêcher certains de se soigner ou de partir en vacances.

Tout cela au nom de  prétendues « économies budgétaires »... C’est une manipulation grossière : Macron et son gouvernement ont décidé d’offrir 3 milliards d’euros aux plus fortunés à travers la réforme de l’ISF. Si on trouve des milliards à donner aux riches, pourquoi réduit-on les ressources des plus modestes ?

De l’argent, il y en a

En 2016, les 500 plus gros milliardaires Français ont vu leur fortune augmenter jusqu’à atteindre aujourd’hui près de 600 milliards d’euros, un record. L’évasion fiscale des grandes entreprises et des grandes fortunes représente un coût gigantesque pour l’État. Mais Emmanuel Macron et Edouard Philippe ne font rien pour récupérer ces sommes qui fuient vers les paradis fiscaux.

En finir avec le mal-logement

Pour aider les Français à se loger, ce ne sont pas les APL qu’il faut réduire mais les loyers exorbitants. Il faut généraliser et renforcer l’encadrement des loyers et construire massivement des logements sociaux dans les zones où il y en a le plus besoin. Cela nécessite de mobiliser des financements, de renforcer les obligations des maires et les sanctions pour les communes récalcitrantes. Tous les territoires doivent prendre part à l’effort pour en finir avec le mal-logement !

17 mars 2017

A propos de l'arrivée du Triskell à Ploemeur

le 17 mars 2017

Il est normal que cette question entraîne des débats, commentaires, critiques ou/et propositions alternatives.

J'ai, moi aussi, quelques réflexions et propositions à formuler.

La question du transport public, de son développement, de son mode de gestion, de son impact est essentielle.

Contrairement à certains maires élus en 2014, tous à droite de l'échiquier politique, je pense que pour des raisons de justice sociale, de préservation de la planète, de structuration des espaces publics, l'enrichissement intelligente de l'offre de transport collectif est indispensable.

Je ferai dans les lignes qui suivront l'impasse sur les autres modes de déplacement (bateau, vélo, voies piétonnes) dont je ne sous-estime en rien l'intérêt; Ces usages du vélo et de la marche à pieds ne se développeront que si celui du bus se développe.

 La mise en place du Triskell peut participer à la satisfaction de ces exigences.

A ce titre, le retard occasionné par sa mise en place à Ploemeur, imputable au nouveau maire et à son équipe, est dommageable. Financements devenus incertains, accroissement de la circulation automobile, mise en cause du transport collectif qui a besoin d'un nouveau souffle sont les conséquences de ces atermoiements. Que l'on ne se précipite pas est une chose, que l'on déclare que cette arrivée n'est pas urgente et qu'elle doit se faire à minima en est une autre.

 La question qui est posée ne peut se limiter au seul tracé de la ligne, à l'organisation de la chaussée ou au nouveau dessin des ronds-points. Sur ces questions, je suis d'accord avec les propositions qui donnent la priorité au bus, qui empêchent le dépassement, qui rendent accessibles à tous les nouveaux arrêts.

Je partage également l'avis de ceux qui refusent la mise en place d'une déviation du centre-ville, coûteuse, dévoreuse d'espaces agricoles et naturels, favorisant encore les déplacements individuels.

 Par contre, je suis très inquiet par les propos du vice-président de l'agglomération faisant de la réduction du coût du transport collectif un objectif majeur de la mise en place du Triskell en général et de son extension en particulier. Satisfaire les usagers (et dans ce cas gagner du temps est positif), augmenter de manière conséquente le nombre des utilisateurs, faire reculer l'usage de la voiture m'apparaissent des objectifs bien plus importants que le gain financier espéré dans le rythme des rotations, dans la circulation du nombre des bus et le temps de travail des chauffeurs (propos tenus à l'Océanis).

En développant vraiment  les transports collectifs, tous les transports collectifs, en faisant du développement de leur usage une priorité absolue, en les rendant gratuits, en améliorant leur fonctionnement, les utilisateurs seraient beaucoup plus nombreux et le coût de ce transport serait plus que jamais justifié. Rappelons que moins de voitures, c'est aussi un gain financier pour la collectivité et les individus (santé notamment).

 Tergiverser sur cette question, c'est prendre le risque d'investir beaucoup pour bien peu d'effets, voir de résultats contre-productifs. L'augmentation du prix des billets du TGV, la nouvelle tarification appliquée par la CTRL sont autant d'inquiétudes pour l'objectif du transport collectif.

En la circonstance, s'arrêter à mi-parcours des objectifs majeurs, ce serait les mettre en cause et prendre le risque de l'échec.

Michel LE MESTRALLAN, conseiller municipal

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21 septembre 2016

privatisation de l'EPAHD, insupportable

Les résidents et leurs familles, les salariés, les habitants de la ville viennent d'apprendre par un communiqué de presse, la décision du maire de sortir l'EHPAD « ter et mer » du giron communal.

L'importance de la décision nécessitait un débat public. Le constat est tout autre.

Les personnels et le conseil municipal n'ont jamais eu à en discuter. Ce dernier n'a pas été informé des difficultés de cette structure et n'a donc jamais eu à débattre des solutions.

De nombreuses questions restent posées qui ne trouvent pas leurs réponses dans les articles de presse.

En France, de nombreuses communes gèrent, par l'intermédiaire de leur CCAS, ce type d'établissement. Du fait des réductions de leurs dotations par l’état, les collectivités rencontrent toutes de graves difficultés, toutes ne font pas le choix du maire de Ploemeur de brader les services publics.

 DES DIFFICULTÉS QUE LA MUNICIPALITÉ N'A PAS SU OU N'A PAS VOULU RÉGLER

 Depuis son ouverture en 2011, cette structure rencontre des obstacles.

Des chambres sont restées fermées durant de longs mois en raison de malfaçons dans la construction (Bretagne Sud Habitat est propriétaire des bâtiments), leur commercialisation n'a pas été possible privant l'établissement des recettes nécessaires à son équilibre.

Il aurait fallu confier à des personnels installés durablement le soin de gérer l'établissement, de préparer la renégociation avec l'ARS en s'attachant à construire des « projets de vie » pour les résidents qui auraient permis de renégocier la convention sur d'autres bases que celles qui s'annonçaient, tel n'a pas été le cas.

Alors que le projet d'établissement a été voté à l'unanimité le 21 juin 2016, y compris par le maire, président du CCAS, avec des objectifs pluriannuels pour 5 ans, objectifs qu'il convenait de mettre en œuvre, il décide seul de céder la gestion de l'établissement 2 mois plus tard.

Si les politiques n'ont pas à gérer l'établissement, il est de leur responsabilité de donner le cap.

En deux ans et demi, il était possible de redresser la situation,

 DES ENJEUX IMPORTANTS POUR LES PLOEMEUROIS et POUR LES PERSONNELS DE L'EHPAD

L'avantage d'une structure communale était de laisser une place aux ploemeurois, de disposer d'une structure d'accueil dont la pérennité était garantie, dont les tarifs restaient accessibles, dont les ressources étaient totalement investis dans le fonctionnement de la structure.

La décision brutale qui vient d'être prise rend l'avenir beaucoup plus incertain.

Les personnels sont sommés, dans l'urgence, pour les uns d'opter pour le maintien parmi les personnels territoriaux ou de rejoindre par détachement le nouvel organisme en charge de la gestion, pour certains autres de signer un CDI , sans doute plus avantageux que les CDD en cours, mais qui ne concernera pas tous les personnels précaires de l'établissement actuel.

Retenons que certains se retrouveront au chômage. Nous sommes loin du tableau idyllique que l'on veut nous présenter.

A l'évidence, la masse salariale de la commune va diminuer, c'est sans aucun doute ce que cherche à faire M. Loas.

Certains services communaux vont subir les effets de cette décision. A l'heure de sa reconstruction, la restauration municipale va perdre une partie de ses repas, son avenir est de plus en plus incertain.

 DES PRATIQUES INSUPPORTABLES

Cette décision a été prise dans le cabinet du maire avec des rencontres en catimini sans aucune concertation. Elle a été révélée par la presse après une communication aux intéressés à minima. Quel mépris pour les personnels, pour les élus, y compris ceux de la majorité qui ont appris la veille, la mise en œuvre de la mesure !

L'information a été communiquée aux élus du personnel, 1/2 heure avant l'annonce aux salariés. Le conseil d'administration du CCAS a été convoqué dans l'urgence, sans que cette question soit portée à son ordre du jour. Le conseil municipal n'en a même pas été informé !!!

AU NOM DE L’AUSTÉRITÉ , L'AMPUTATION DES SERVICES PUBLICS 

Concession à une agence d'intérim du remplacement des personnels en congé, fermeture de 2 écoles maternelles, abandon de la gestion de l'EHPAD, autant d'actes qui confirment le credo libéral du maire et du gouvernement.

Réduire la dépense publique est une ligne directrice qui fait bien peu de cas de l'intérêt des habitants et des salariés. Le discours empathique à l'égard des uns et des autres est confronté à une réalité brutale : moins de services, moins de personnels, c'est moins de justice sociale et toujours autant d'impôts.

Une logique qui peut encore aller plus loin si nous laissons faire. Qu'adviendra-t-il de la cuisine municipale ? La piscine coûte, faut-il la fermer ? La médiathèque dont le succès est incontestable doit-elle fermer ? La réfection de la piste d'athlétisme est une urgence pour la sécurité des scolaires et le développement de l'athlétisme sur notre territoire, faut-il transporter nos enfants vers Larmor ainsi que le suggèrent certains ?

 

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Nous sommes disponible pour créer avec tous ceux qui le souhaitent, un « collectif pour la défense des services publics » sur Ploemeur.

 

7 juin 2015

services publics, vous avez dit ...services publics

 

1Par une annonce faite en conseil d'école, les parents de l'école Jacques Prévert ont appris l'arrêt de l'aide à la traversée du Boulevard françois Mitterrand par un personnel communal.

Les belles promesses et beaux discours s'envolent.

Suppression de la participation de la ville au salon du livre pour enfants du pays de Lorient, baisse de la dotation des associations, augmentation des tarifs de certains services communaux, l'addition s'allonge.

Si la baisse injuste de la dotation de l'Etat peut être légitimement invoquée, les choix de l'Equipe du Maire sont catastrophiques: plutôt l'achat du château de Soye que la sécurité de la traversée des enfants, plutôt l'éclairage de la guérite de Lomener que le soutien aux associations...

Pour ce qui nous concerne, nous serons aux côtés des parents de l'école, ce lundi 8 juin à 8h15, devant l'école. Ils ont repris le thême sécuritaire de l'affichage municipal pour donner du sens à leur refus, voilà une bonne idée.

 

 

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2 novembre 2014

REUNION MENSUELLE NOVEMBRE 2014

Notre réunion mensuelle, ouverte à tous, se déroulera

le mercredi 5 NOVEMBRE

à partir de 18 heures au local des 4A RUE DE KERVAM (à proximité du centre commercial)

Echanges/débats/actions seront à l'ordre du jour.

Nous aurons, en particulier, un échange sur la construction du rassemblement à créer, au plan local, à gauche. Nous commencerons à réfléchir aux élections départementales.

Rejoignez-nous.

 

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26 juillet 2014

JOURNAL MUNICIPAL, DESOLANT !

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Nous venons de prendre connaissance du premier numéro du journal municipal réalisé par les nouveaux élus.

Des idées défendues en passant par la forme et l'écriture, ce numéro est consternant.

8 pages sont consacrées au rôle et instances du conseil municipal, 4 pages à la promotion de nouvelles entreprises. 1 page aux maisons et jardins fleuris, le tout pour 20 pages dsiponibles. Certains ont estimé le niveau de lecture digne d'un CM2, d'autres, plus sympathiques, l'ont monté jusqu'aux pages d'un manuel d'instruction civique de 5ème. Choix de la police des caractères , reprise de documents officiels, aucune adaptation à la situation locale, il n'y a dans ces pages aucune intention de livrer des orientations sur les mois à venir mais un profond mépris à l'égard des habitants. Ploemeuroises, Ploemeurois, vous avez voté sans avoir aucune connaissance de la vie municipale, tel est le message qui se dégage de ces pages. Je ne suis pas persuadé que ceux qui ont rédigé ce numéro avaient, aujourd'hui élus, avant de les écrire, pleinement connaissance de l'engagement qu'ils risquaient de prendre.

Aucune place pour les associations, rien sur l'ouverture du centre culturel (3 photos), rien sur les activités et résultats sportifs de cette année, rien sur des décisions prises depuis 4 mois par la nouvelle Municipalité, rien, ou si peu, sur l'avenir.

L'éditorial du Maire ferait un excellent exercice de correction de la syntaxe et de la ponctuation. Plus grave, plus important et plus intéressant, il souligne les difficultés auxquelles la Municipalité ne va pas manquer d'être confrontée. Il attribue au contexte économique, au bilan de la municipalité sortante et à la nécessité de diminuer les dotations des collectivités les lendemains difficiles qui nous attendent.

En effet, des difficultés très graves sont à attendre, elles proviennent des choix de faire des collectivités les contributeurs majeurs de l'austérité. En cela, M. Loas, sans l'écrire, n'est pas en désaccord avec les choix du gouvernement de François Hollande et de Manuel Valls.

Dans ce contexte, prétendre ne pas augmenter les impôts, voire les baisser, et maintenir les services à la population en espérant aller chercher des gains sur une meilleure gestion des deniers relève, au mieux de la naïveté, plus certainement du mensonge.

Les sommes cumulées de la baisse de la dotation de fonctionnement et de l'augmentation des charges (financement des nouveaux rythmes scolaires par exemple) vont peser très lourd dans l'exercice en cours et plus encore dans celui de l'année 2015. Nous en reparlerons.

Ce n'est pas le passif de l'équipe municipale sortante qu'il convient de rendre responsable de cette situation mais bien les orientations politiques du gouvernement, orientations partagées par M. Loas et ses amis.

Oui, vraiment, ce numéro 76 de juillet 2014, du bulletin municipal "en dit long" sur la capacité de ceux qui pilotent désormais l'activité municipale et sur les orientations que nous allons devoir combattre.

Michel LE MESTRALLAN

28 octobre 2013

LA VIOLENCE DES RICHES

LA VIOLENCE DES RICHES001

La bourgeoisie "travaillant pour elle seule, exploitant pour elle seule, massacrant pour elle seule, il lui est nécessaire de faire croire qu'elle travaille, qu'elle exploite, qu'elle massacre pour le bien final de l'humanité. Elle doit faire croire qu'elle est juste. Et elle même doit le croire. M.Michelin doit faire croire qu'il ne fabrique des pneus que pour donner du travail à des ouvriers qui mourraient sans lui.

Paul Nizan, "Les chiens de garde", 1932

Texte repris en ouverture de "La violence des riches" de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, 2013 éditions Zones

 

29 septembre 2015

non à l'austérité pour les collectivités territoriales

Collectivités territoriales et austérité

Nous sommes quelques uns à avoir reçu le communiqué de la section socialiste de Ploemeur à la suite de l'interview du Maire dans la presse. Des extraits de ce document viennent de paraître dans les journaux.

Ces 2 documents nous conduisent à formuler les remarques suivantes :

  • Que le Maire de Ploemeur, élu "Les républicains", formule un avis négatif sur les restrictions budgétaires imposées aux communes et demande plus d'austérité pour l'état, n’a rien de surprenant. Nous y voyons, bien évidemment une occasion rêvée de se positionner à la veille des régionales et une justification à sa politique locale que nous condamnons et combattons avec force depuis le début du mandat. Nous ne sommes donc pas dupes de la manœuvre.

  • Nos intentions sont bien différentes, mais malheureusement, comme lui, nous pourrions reprendre la liste des dégâts occasionnés aux finances communales par les ponctions financières conséquentes : près de 5% du budget annuellement. C’'est moins de service public, moins de fonctionnaires territoriaux et au bout du compte moins de justice sociale. Oui, la politique du gouvernement socialiste est dramatique pour les collectivités territoriales et leurs habitants.

  • Ecrire que la précédente équipe avait anticipé ce renforcement de l'austérité confirme les choix et les écrits que nous formulions à l'époque dénonçant le virage pris dans la préparation budgétaire et valide un peu plus encore, s'il le fallait, l'existence d'une liste anti-austérité aux municipales et aux départementales.

  • Au lendemain de la réaffirmation du cap suivi par le gouvernement avec la loi Macron, avec la remise en question du code du travail, avec la recherche des fraudeurs parmi les demandeurs d'emploi, avec des propos très inquiétants sur le statut des fonctionnaires et à la suite de la publication des très mauvais chiffres du chômage, faire de cette politique catastrophique, le crédo des socialistes ploemeurois ne peut que nous attrister et nous mettre en colère. Que ceux qui nous sollicitent pour le rassemblement des forces de gauche s'interrogent sur la portée des choix qu'ils formulent !

  • Si l'argent débloqué pour le CICE était utilisé autrement, il pourrait y avoir des dotations plus importantes pour les collectivités territoriales. Ces milliards, nos milliards…devraient servir à ceux qui produisent : artisans et petites entreprises, agriculteurs soucieux de la qualité alimentaire, à tous les salariés, à la transition énergétique, plutôt que de s’évaporer dans la spéculation au sein de grands groupes qui en ont nul besoin.

  • Oui, décidément il convient qu’un rassemblement à gauche, sur des orientations d’une toute autre nature que celles qui nous sont imposées et pour lesquelles nous n’avons pas voté, se mette en place. Tel est le choix que les communistes et les militants du front de Gauche de la ville font.

SECTION DE PLOEMEUR/LARMOR-PLAGE DU Parti Communiste Français

COLLECTIF FRONT DE GAUCHE DE PLOEMEUR

 

10 avril 2021

du "Grand pré" au "parc du château du Ter", un gouffre

Le conseil municipal du mercredi 17 février 2021 avait à l’ordre du jour 2 délibérations qui doivent retenir toute notre attention. Pour l’avenir , la mise en place éventuelle d’un dispositif de foncier solidaire, dispositif qui présente de nombreux avantages,...
20 février 2016

MORBIHAN, CARTE SCOLAIRE 2016 AUX COULEURS DE L'AUSTERITE

COMMUNIQUE DE L'ADECR MORBIHAN

FERMETURES D'ECOLES ET DE COLLEGES DANS LE MORBIHAN

PROTESTATION DES ELUS COMMUNISTES ET REPUBLICAINS

  APPEL A LA RESISTANCE

Fusions ou fermetures d'écoles élémentaires et de collèges, les décisions prises par les services départementaux de l'Éducation nationale ne répondent pas à des ajustements démographiques mais bien à « une politique de casse » du réseau des écoles et établissements publics du Morbihan. Rien n'indique que l'hémorragie s'arrêtera à la rentrée 2016.

 Pour les services départementaux de l’Éducation nationale, bien loin des prétextes pédagogiques invoqués, il s’agit de répondre à la consigne nationale du Gouvernement de fermer des classes, des écoles élémentaires et des collèges avec l’espoir de récupérer des postes de professeurs, de diminuer les indemnités de Directeurs, d’augmenter les effectifs par classe.

 Les faits sont têtus, même l’école subit les méfaits de l’austérité. Ceux qui nous disaient que ce secteur était préservé trouvent là un démenti cruel.

 En ces temps de réduction drastique des dotations de l'État aux collectivités territoriales, à court terme, la fermeture d'une école ou d’un collège peut limiter les dépenses de fonctionnement et d'investissement. C'est sur ces recherches d'économie dans les budgets communaux et départementaux que s'appuie la DSDEN pour "forcer la main" aux élus.

 Toute disparition d’une école, d’un collège constitue ou constituerait  un mauvais coup pour nos enfants, pour la justice sociale. Les conséquences sont catastrophiques pour l'avenir:

  • dégradation des conditions de scolarisation des enfants,
  • éloignement des écoles induisant des frais de transport pour les familles ;
  • disparition du seul service public de proximité dans certaines communes, rurales notamment, ou quartiers ;
  • décision de certaines familles de ne plus s’installer ou de s'éloigner de nos communes ;
  • entretien de structures vides, vente de biens publics ou mise à disposition de ceux-ci à des structures privées pour assurer des missions éducatives !

 Alors que certains de nos territoires ne disposent pas d'écoles publiques, d'autres vont connaître le même sort. C’est l’accélération du déclin démographique des communes concernées qui s’annonce.

 Maires, Conseillers municipaux et départementaux, c’est vous qui prenez la décision de fermer une école, un collège.

Refusez ces décisions catastrophiques aux effets désastreux pour les enfants de nos communes, pour l'avenir de nos communes, pour leurs familles, pour nos territoires !

 Et défendons l’école maternelle en Bretagne

 La scolarisation des enfants de moins de 3 ans fait l’objet de vives attaques. La Bretagne est dans le collimateur. Elle aurait une trop grande proportion de ces enfants en maternelle. Mais celle-ci est utile, elle permet la réduction des inégalités sociales, elle est l’occasion de véritables apprentissages.

 L’école maternelle, ce n’est ni la garderie, ni la crèche. Toute famille qui demande l’inscription de son enfant à partir de 2 ans doit l’obtenir. Aujourd’hui, dans certaines communes,  seules 5 inscriptions d’enfants de moins de 2 ans sont  autorisées et comptabilisées par école. C’est inacceptable.

Nous affirmons notre soutien et notre solidarité à tous les élus, parents, enseignants et personnels communaux qui protestent et s’opposent contre cette casse organisée.

Pour nous joindre et rejoindre l’ADECR56, écrivez-nous à l’adresse suivante :

adecr56@gmail.com

20 mai 2020

évasion fiscale

80 milliards d’euros C’est l’estimation, réalisée notamment par le syndicat Solidaires finances publiques, du montant de l’évasion fiscale chaque année en France. Ce montant pourrait même être supérieur. Une somme qui serait bien utile aujourd'hui pour...
12 mai 2017

une proposition unitaire...

A l'heure de la rupture des négociations nationales entre la France insoumise et le PCF, dramatique pour toute la gauche de transformation sociale, à l'heure de déclarations mensongères sur les intentions du PCF du Morbihan par l'intermédiaire de la presse locale, il est indispensable de rappeler la teneur des propositions qui ont été formulées à FI.

Le texte ci-dessous n'a reçu aucune réponse de la France insoumise du Morbihan.

La place est libre pour la réelection du député macroniste, soutien de la loi EL-Khomri, de l'austérité et de toutes les politques de reniement.

pour nous, il ne sera jamais trop tard pour discuter.

Le Front de gauche 56 fait une proposition unitaire pour les législatives

Au lendemain de l’élection présidentielle, nous en sommes à la phase 1 du combat contre Macron et son monde : les élections législatives.
Forte de 7 millions de suffrages, la gauche de transformation incarnée par JL Mélenchon représente une force considérable, qui peut devenir un contre-pouvoir à l’Assemblée  Nationale et dans le pays si nous savons nous rassembler.
Le positionnement de France Insoumise ne le permet actuellement pas, puisqu’elle décide de présenter des candidat.e.s dans toutes les circonscriptions en ignorant la diversité qui fait notre force.
En agissant ainsi, France Insoumise propose ni plus ni moins que le PCF et le Front de gauche disparaissent  du paysage, alors que notre investissement militant et le poids du PCF ont été un des facteurs du haut score de JL Mélenchon.
 
Dans le prolongement de l’appel de Baud du 1er juillet et d’Auray du 15 décembre 2016, le Front de gauche montre sa volonté unitaire en faisant la proposition suivante :
– À Hennebont nous soutenons Philippe Noguès, député sortant en rupture avec le PS de gouvernement ;
– À Pontivy nous soutenons la candidate FI-Ensemble!, et à Ploërmel nous soutenons FI, avec visibilité du Front de gauche dans les 2 cas ;
– À Vannes, nous avons porté l’hypothèse d’un binôme FI/FDG, conduit par FI, que ces derniers ont refusé
– En revanche, nous considérons légitime qu’il y ait des candidats issus du PCF à Lorient et à Auray.
Cette proposition est rassembleuse. Nous la portons à la connaissance de FI et la mettons sur la place publique.
Dans le même esprit, nous sommes également en discussion avec EELV.
Nous en appelons à l’intelligence, au respect de chacun pour parvenir à l’unité.

 

 

 

10 mai 2017

législatives, rupture des négociations PCF/France insoumise

Je regrette profondément le refus des dirigeants nationaux de France insoumise (Pierre Laurent)

Dans un communiqué publié hier soir, le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, annonce la rupture unilatérale par la France insoumise des discussions entre nos deux formations politiques. Cette rupture, ni moi, ni la direction du PCF, ne l’avons ni décidé, ni souhaité. Ceux qui affirment le contraire mentent et cherchent à se dédouaner de leurs responsabilités.

Hier encore, devant le risque que je sentais grandir, j’ai lancé un nouvel appel, le troisième en quinze jours, pour que nos discussions aboutissent sans délai à un accord large et national permettant d’aller ensemble à la bataille des élections législatives avec une candidature commune dans le maximum de circonscriptions. Je sentais grandir le risque puisque nos interlocuteurs écartaient depuis déjà dix jours toute possibilité d’un accord national qui n’aurait pas lieu sous la tutelle unique de la France insoumise, poussant ainsi à la multiplicité des candidatures issues des diverses forces ayant soutenu Jean-Luc Mélenchon, et à la division des électeurs réunis par son bulletin de vote le 23 avril. Depuis, nous en étions réduits à des discussions rabougries comme peau de chagrin, concernant une poignée de circonscriptions, 26 exactement sur 577 lors de la dernière discussion de lundi. Nous les poursuivions tout de même, avec la volonté d’aboutir à un accord pourtant insuffisant mais dont nous espérions qu’il envoie un signal unitaire positif. Le communiqué de France insoumise rompt cette dernière discussion. C’est irresponsable.

 

Les élections législatives s’annoncent en effet cruciales. Si Emmanuel Macron a été élu, la majorité parlementaire n’est acquise pour personne. Nous pouvons donc la disputer aux forces du libéralisme et de l’extrême-droite, fort des sept millions et demi de voix recueillies par Jean-Luc Mélenchon le 23 avril. Nous pouvons ensemble empêcher Emmanuel Macron d’avoir les mains libres pour casser le Code du travail, nous pouvons battre ses candidats et ceux la droite dans de très nombreuses circonscriptions, barrer la route à l’entrée massive de députés Front national au Parlement après avoir barré la route de l’Elysée à Marine Le Pen. La meilleure chance de victoire que nous pouvons nous donner, c’est l’union maximale des forces qui ont permis le résultat du 23 avril, en conjugant leurs forces, tout en respectant leurs différences. C’est cette méthode que nous n’avons cessé de proposer pour les élections législatives, en rassemblant tous nos candidats sous une bannière commune respectueuse de tous, membres ou non de la France insoumise. Pourquoi refuser cette proposition de bon sens ?

 

Je regrette profondément le refus des dirigeants nationaux de France insoumise, qui privilégient manifestement sans le dire un intérêt de recomposition partisane à la possibilité d’une ample victoire les 11 et 18 juin prochains. Ce choix est périlleux pour la défense des intérêts populaires. Mais rien ne nous détournera du cap choisi. Je renouvelle mon appel, car l’union des forces capables de reconstruire une gauche nouvelle, profondément réinventée comme nous avons commencé à le faire avec le Front de gauche puis dans cette année 2017, n’est pas un choix de circonstance électorale, c’est un choix de fond et durable. Et je demande aux candidats que nous avons investi d’entrer en campagne partout, en maintenant la main tendue et ouverte à tout accord qui permettra localement ou nationalement de dépasser cette situation.

 

Notre ligne de conduite reste la même. Nous avons voté Jean-Luc Mélenchon pour ouvrir la voie à un nouvel espoir. Après avoir battu Marine Le Pen, conscient des combats qui nous attendent face à Emmanuel Macron, nous voulons aujourd’hui concrétiser cet espoir et cette force dans les élections législatives en rassemblant le maximum de voix et de forces à gauche , et en faisant élire le maximum de députés qui les porteront dans les combats à venir. Nos candidates et candidats, issus dans toute la France du monde du travail, travailleront à faire entrer cette force populaire à l’Assemblée nationale.

 

C’est sur ces bases que je lancerai demain à 19 h au gymnase Japy à Paris la campagne nationale de nos candidats pour les élections législatives.

 

Pierre Laurent

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