CONSEIL MUNICIPAL DU JEUDI 3 OCTOBRE, LA DROITE AFFICHE LA COULEUR
CONSEIL MUNICIPAL DU JEUDI 3 OCTOBRE,
LA DROITE AFFICHE LA COULEUR
Spectateur du dernier conseil municipal, j’ai souhaité réagir aux propos entendus au cours de la séance.
Beaucoup de questions étaient à l'ordre du jour. La droite ploemeuroise a souhaité en faire une tribune pour les projets néfastes qu'elle va présenter aux prochaines élections municipales.
Un rapport de la cour des comptes positif pour la gestion de la commune souligne les nombreux services rendus à la population
Le rapport de la cour régionale des comptes sur la gestion de PLOEMEUR de 2009 à 2012 a rassemblé l'essentiel du discours des représentants locaux de la politique de M.Sarkozy et autre Coppé ou Fillon.
Privatisation des services, réduction drastique des investissements, disparition des tarifs sociaux, ouverture de la commune aux spéculateurs, les recettes de la Droite
Il est à noter que les intervenants de la Droite ont eu des appréciations différentes de ce rapport
Pour l'un, M.Camusard, il a souhaité faire dire au rapport le contraire de ce qu'il avance: la pression fiscale sur les habitants, du fait de la commune, aurait progressé de manière conséquente, ce qui est faux. Pour l'autre, M. Tonnerre, ne pouvant trouver dans les analyses, ce qui lui permettrait de critiquer, il est allé souligner ce qu'il nomme les insuffisances du rapport (absence de remarques sur des investissements divers) mettant ainsi en cause les magistrats. Pas de surprise pour l'essentiel, ils sont d'accord pour vilipender la politique du logement, les services rendus à la population et les investissements qu'ils jugent démesurés. Ils sont all »s jusqu’à faire dire au rapport le contraire de ce qu’il énonce.
Derrière ces discours politiciens se dégagent les futures orientations des 2 listes de Droite pour la prochaine échéance: repli de la commune sur elle-même, concession des services au secteur privé, projets "public-privé", réduction drastique de la dépense avec un contour très limité de l'intervention de la commune. Ils veulent laisser "au marché" la place libre afin qu'il se développe et s'enrichisse. Terrains, espaces de loisirs, spéculation sur les logements, prise en charge payante sans tarifs sociaux des activités culturelles et de loisirs. Cette politique serait dramatique pour la population et coûterait très cher à chacun.
Malgré les obstacles, peser pour poursuivre et amplifier les choix engagés
Ces discours qui s'appuient sur le mécontentement provoqué par l'imposition nationale trop forte que subissent les ménages aux revenus modestes, sur une augmentation de la TVA qui touche les uns et les autres sans distinction et sur les promesses non tenues dui gouvernement socialiste ne recouvrent pas la réalité locale. Celle-ci est bien différente et c'est heureux.
De cette Droite aux affaires de la commune, nous n'en voulons pas. A contrario, sans augmenter la pression fiscale, nous souhaitons l'amplification de la politique du logement social, la continuité des services rendus à la population au meilleur prix, par la gestion publique et donc des services publics. Nous souhaitons même l'extension de ceux-ci afin de réduire les coûts. Un service public intercommunal de l'eau, des déchets, du transport n'a pas à payer les dividendes des actionnaires sur la facture des administrés.
Pour y parvenir, un obstacle important se profile à l'horizon, celui de l'austérité que le gouvernement veut imposer aux communes. La place de chacun dans les résultats électoraux de mars 2014, donnera les contours du Ploemeur de demain.
Michel LE MESTRALLAN, chef
Chef de file du front de gauche à Ploemeur