l'humanité du 31 mars 2020
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La ville de Ploemeur vient de recevoir une récompense pour son abandon des produits phytosanitaires. Nous nous réjouissons de cet abandon.
Il reste beaucop à faire pour que la ville s'engage dans la transition écologique.
Chacun ne manquera pas de constater que ces derniers mois, notre maire, à l'instar de beaucoup d'autres est devenu un écologiste( à courte vue) convaincu.
Au moins, cette fois, il ne se fait pas photographier, ainsi qu'il l'a fait avec la "ville amie des abeilles", en pleine campagne électorale, avec un personnel territorial portant un écriteau "Ploemeur aime les abeilles" qui rappelle beaucoup, beaucoup son slogan électoral "J'aime Ploemeur". La commission de contrôle des campagnes électorales appréciera.
Un petit souvenir du conseil municipal de 2014
CONSEIL MUNICIPAL DE PLOEMEUR
Séance du 2 octobre 2014
Réponses du maire aux questions orales
4. Utilisation des produits phytosanitaires sur des espaces dont la Mairie à la charge
Les surfaces à entretenir à Ploemeur par le service des espaces verts sont très importantes. La quantité de travail est immense pour des agents qui sont de plus en plus en souffrance dans le traitement de leurs tâches depuis le passage au zéro phyto.
Bien que je ne remette pas en cause le recours à ce procédé, il convient de faire des ajustements, notamment sur des espaces qui ont un usage fréquent et spécifique. Je parle en effet des terrains de football. Les clubs sportifs qui les utilisent se plaignent très fréquemment de l’état des terrains où poussent désormais bien d’autre chose que du gazon. Malgré le travail sans relâche des services, les résultats ne sont pas satisfaisants.
C’est pourquoi nous envisageons sérieusement de recourir à nouveau à un traitement plus classique des terrains de football.
Quant aux cimetières, nous regardons pour changer le revêtement des sols, ce qui nécessiterait beaucoup moins d’entretien.
les prochaines échéances électorales ne manqueront de mettre au 1er plan la situation des écoles publiques de la ville.
Le mandat qui s'achève aura été celui de la fermeture de 2 écoles maternelles, de la non réponse aux parents qui souhaitaient bénéficier de l'apport de la Mairie pour l'aide aux devoirs...
A ce propos, prenez connaissance des documents ci-dessous en provenance d'un articles du journal "Ouest-france", comprenne qui pourra !
2 écoles fermées, non ! Que nenni ! regroupées. je ne sais pas si chacun peut comprendre la subtilité du raisonnement, quant à nous, nous n'y parvenons pas.
Dans le respect du travail des enseignants, nous estimons indispensable de promouvoir l'école publique, la défendre, la transformer pour qu'elle réponde mieux aux attentes des enfants, lui donner les moyens humains et matériels dans le budget de la commune, aider les enfants avec de l'aide aux devoirs, accompagner les jeunes ploemeurois dans leur scolarité, autant de pistes pour une prochaine équipe municipale.
Sur les charges générales
Une provision quant au choix de l’externalisation des prestations d’entretien des nouveaux
bâtiments (PMK, maison des ploemeurois) et des bâtiments sportifs actuels (+80 K€),
Je souligne la poursuite du « lâchage en rase campagne » des services publics de cette commune. Après la fermeture de 2 écoles maternelles, la privatisation du remplacement des personnels, la privatisation de l’EHPAD, c’est maintenant l’externalisation du nettoyage de bâtiments communaux qui est envisagée et pas n’importe lesquels. Nouveaux, écrivez-vous mais ces espaces existaient ailleurs avant de connaître des évolutions (le centre technique ou la maison des associations) et s’y ajoutent les installations sportives. Excusez du peu, ce sont des surfaces considérables qui vont être confiées au secteur privé. Au-delà du fait même de ces privatisations, les personnels du service public sont des femmes et des hommes que nous retrouvons dans la ville, bien au-delà de leur mission première.
Je rappelle également que le fameux contrat ADECCO, vanté avec tant de force par vous-même et Mme Téaki est désormais réduit à sa plus simple expression, pas seulement en raison de son coût exorbitant mais également par l’absence de réponses adéquates aux besoins et par votre intention de procéder à des remplacements en moins grand nombre. Non seulement vous ne tirez pas les leçons de l’expérience mais vous allez plus loin dans l’erreur.
Sur la gestion des personnels, je fais savoir que j’ai demandé en commission la transmission de la totalité du bilan social de la commune et que je ne l’ai pas obtenu. J’espère que sa transmission ne nécessitera pas le délai de celui de l’enquête de l’UNICEF auprès des enfants ploemeurois que je viens enfin de recevoir après plusieurs demandes et plusieurs mois d’attente. Il serait encore plus grave que je doive faire appel à la CADA (commission d’accès aux documents administratifs).
Vous soulignez, à juste titre, les modifications règlementaires qui viennent d’être décidées par l’État quant au statut des personnels territoriaux, je fais savoir combien ces bouleversements précarisent un peu plus les personnels et alignent sur le secteur marchand leur gestion, ce qui ne devrait pas vous déplaire. L’avenir des personnels de Ploemeur va dépendre pour beaucoup des prochaines échéances électorales.
Constatons tout d’abord que les ponctions majeures effectuées par l’État sur les collectivités conduisent à baisser les marges d’autofinancement, à ce titre le tableau des marges d’épargne est parlant. Malgré tous les efforts sur les crédits de fonctionnement, la boucle est bouclée. L’os est atteint et les capacités d’investissement se réduisent comme « peau de chagrin ».
Notons la faiblesse du chiffre, 5 millions d’euros, nettement en deçà de la moyenne des dernières années, qui était supérieure à 6 millions d’euros.
Notons également l’absence de précisions quant à la ventilation entre les 5 volets. Nous savons tous que des projets comme ceux que vous citez peuvent prendre des volumes bien divers.
Nous rappelons que la signature du contrat d’attractivité touristique si elle occasionne des rentrées pour des investissements ne couvre que très partiellement les dépenses et celles-ci restent conséquentes pour la ville, exemple avec la voie vélo de kerjoël à St Mathurin dont nous félicitons de la mise en place.
Pour conclure, rien de neuf dans ces orientations budgétaires.
Ce conseil n’est que bien peu renseigné sur vos intentions réelles. Nous aurions souhaité entendre - - nouvelle résorption de l'auxiliariat des personnels
- des bâtiments communaux, au-delà de la piscine ou des déplacements doux, concernés par un plan pluriannuel de mise en place d'énergies renouvelables. La chaudière bois c’est une bonne chose mais, à ce rythme, l’urgence climatique aidant, le chemin sera trop long à parcourir.
- Nous aurions souhaité des projets hiérarchisés et décrits avec des masses financières, même approximatives, ce n'est pas le budget, mais quand même !
- Nous constatons que des sommes devraient être consacrées aux achats de terrains pour favoriser l’implantation de logements locatifs. Enfin, mais dans quelle proportion ?
Enfin, parce qu’il aura fallu attendre cet avant dernier conseil municipal pour lire cela et la pression de l’Etat pour que cela se produise. Que de retard pris ! Que d’occasions manquées !
Il est vrai qu’il en va de même avec de nombreuses mesures décidées dans l’urgence pour verdir le tableau à la veille des échéances électorales.
Je voudrais terminer sur notre propre attitude. Nous avons systématiquement assorti nos critiques, quand critiques il y a eu, de propositions et je vous signale, pour en avoir fait le décompte que, en 2018, nous avons exprimé des votes favorables sur 68% des bordereaux que vous avez proposés. Nous avons voté contre dans 12% des cas.
Les extrémistes, ceux qui ne respecteraient pas le pacte républicain, vous allez devoir aller les chercher ailleurs M.Loas.
Merci de votre attention
Partie 2, la situation de la collectivité
Il est bien entendu possible de retrouver dans les bilans de la commune les conséquences si lourdes des politiques nationales. Vous évoquez la perte de 1,120millions d’euros jusqu’en 2017 mais il conviendrait d’ajouter 2018 et 2019. Entre 2014 et la prévision 2020 cette dotation passe de 3,2 millions à 2,5 millions. Les crédits d’équipement auront baissé de 2 millions d’euros.
Soyons clairs, derrière les chiffres, c’est moins d’investissement, moins de services. Vous pouvez parler d’améliorations, d’efficacité mais nous pouvons entendre plus de travail, plus de stress au travail, mois de services rendus, mois de remplacements, moins de prise en charge des équipements et des infrastructures et des espaces naturels.
Parlons de la dette. L’emprunt aura été votre levier principal depuis 2014.
Tout d’abord, je note qu’il conviendrait, pour faire le point de la dette de votre mandat, de partir de celle du compte administratif de 2013, voté en 2014 et non pas de celui de 2014 qui lui a été voté en 2015.
2014, c’est la première année de votre prise en charge de la commune.
Elle a été marquée par vos décisions et elles ont été aussi nombreuses que catastrophiques avec l’arrêt de la ZAC de grand pré Keradehuen, si coûteuse en habitants qui ne sont pas venus, et en obligation de reprendre 1million d’euros crédités et qui seraient revenus par les ventes des terrains si la ZAC avait poursuivi son chemin. La dette au compte administratif de 2013 était de
13, 283 millions d’euros. Vous avez donc passé cette dette à plus de 17millions d’euros.
Utiliser l’emprunt n’a rien de condamnable ? Mais que chacun le sache, c’est plus opaque que l’évolution de la fiscalité, et beaucoup moins douloureux politiquement. Le remboursement reste néanmoins à produire. Une dette pour des infrastructures qui produiront de l’énergie, pour diminuer les coûts cela peut être une dette positive.
Par ailleurs vous avez bénéficié d’un coût des emprunts à niveau inégalé. Tant mieux mais ce levier ne va pas durer et vous l’avez largement épuisé.
A l'occasion du débat d'orientations budgétaires, texte de mon intervention, au nom de "la gauche rassemblée", partie 1, le contexte national
Comme à l’habitude vous nous gratifiez d’un simple descriptif du projet de loi de finances sans formuler le moindre avis. Du descriptif simple sans formuler les conséquences sur les finances de Ploemeur et la vie des habitants. Maire d’une ville de 18500 habitants vous décidez à partir de vos choix mais également des implications de décisions prises ailleurs. Vous ne manquez pas de vilipender l’agglomération, vous êtes bien silencieux sur les effets des décisions du gouvernement. Nous comprenons tous que vous partagez les choix de « La République en Marche » et réciproquement.
Depuis 2017, la boussole politique de la majorité reste la même : baisse des impôts, baisse des dépenses publiques, avec des politiques publiques sans moyens face aux immenses défis que nous devons relever. La baisse des moyens touche l’éducation, la santé, la justice… tout ce qui permet de lutter contre les inégalités, de rendre une société plus juste. La loi de finances 2020 n’échappe pas à la règle.
Derrière la stratégie de communication autour du pouvoir d’achat des Français et de la transition écologique, personne n’est dupe. La baisse d’impôt sur le revenu de 5 milliards d’euros annoncée dans la loi de finances 2020 sera financée par tous les Français : nouvelle baisse des APL, assurance-chômage détricotée, fermeture de services publics… Hors de question pour le gouvernement de la faire financer par les plus aisés, les niches fiscales ou encore les avantages dont bénéficient les grandes entreprises. De plus, cette baisse est loin de répondre à la crise sociale, puisque 50 % des Français ne paient pas l’impôt sur le revenu. En clair, les classes populaires, les précaires, les pensionnés aux petites retraites, les jeunes, les travailleurs pauvres, etc., ne seront pas concernés par cette baisse
La disparition de la taxe d’habitation ne va redonner du pouvoir d’achat à certains qu’en apparence.
Elle va supposer des compensations décidées par l’état et non plus par les communes et va dépendre d’année en année de la loi de finances. Il s’agit là d’une redistribution des pouvoirs.
Désormais les communes perdent une grande part de leur autonomie budgétaire, c’est en substance ce que disent les maires de France au travers de leur association.
Ils écrivent également et je cite : » Quant au Projet de Loi de Finances (PLF) 2020, l’AMF dénonce le « siphonage » de près de 400 millions d’euros sur les dotations dédiées aux collectivités locales mais aussi la tentation constante du gouvernement de revenir sur ses engagements d’une compensation de la TH à l’euro près »
Les communes se vident de plus en plus de leurs prérogatives, que restera-t- il dans un avenir proche des champs de décisions ? Pourtant l’échelon communal est celui qui est le plus apprécié par les français.
R.Loas vient d'annoncer sa candidature pour les élections municipales de 2020.
Si contre-vérités et phrases creuses se suucèdent, nous relevons celle-ci en particulier: "Nous avons maintenu tous vos services publics".
Quoi de mieux qu'un petit rappel de certains faits qui ont parcouru le mandat:
Nous rappellerons d'autres faits qui ont marqué le mandat d'un maire esseulé et autocratique.