PLOEMEUR, CONSEIL MUNICIPALovembre 2019
Partie 2, la situation de la collectivité
2. La situation financière de la collectivité
Il est bien entendu possible de retrouver dans les bilans de la commune les conséquences si lourdes des politiques nationales. Vous évoquez la perte de 1,120millions d’euros jusqu’en 2017 mais il conviendrait d’ajouter 2018 et 2019. Entre 2014 et la prévision 2020 cette dotation passe de 3,2 millions à 2,5 millions. Les crédits d’équipement auront baissé de 2 millions d’euros.
Soyons clairs, derrière les chiffres, c’est moins d’investissement, moins de services. Vous pouvez parler d’améliorations, d’efficacité mais nous pouvons entendre plus de travail, plus de stress au travail, mois de services rendus, mois de remplacements, moins de prise en charge des équipements et des infrastructures et des espaces naturels.
Parlons de la dette. L’emprunt aura été votre levier principal depuis 2014.
Tout d’abord, je note qu’il conviendrait, pour faire le point de la dette de votre mandat, de partir de celle du compte administratif de 2013, voté en 2014 et non pas de celui de 2014 qui lui a été voté en 2015.
2014, c’est la première année de votre prise en charge de la commune.
Elle a été marquée par vos décisions et elles ont été aussi nombreuses que catastrophiques avec l’arrêt de la ZAC de grand pré Keradehuen, si coûteuse en habitants qui ne sont pas venus, et en obligation de reprendre 1million d’euros crédités et qui seraient revenus par les ventes des terrains si la ZAC avait poursuivi son chemin. La dette au compte administratif de 2013 était de
13, 283 millions d’euros. Vous avez donc passé cette dette à plus de 17millions d’euros.
Utiliser l’emprunt n’a rien de condamnable ? Mais que chacun le sache, c’est plus opaque que l’évolution de la fiscalité, et beaucoup moins douloureux politiquement. Le remboursement reste néanmoins à produire. Une dette pour des infrastructures qui produiront de l’énergie, pour diminuer les coûts cela peut être une dette positive.
Par ailleurs vous avez bénéficié d’un coût des emprunts à niveau inégalé. Tant mieux mais ce levier ne va pas durer et vous l’avez largement épuisé.