Ploemeur, à vouloir trop tirer la ficelle...elle casse
Nous découvrons, de jour en jour, les effets de la politique municipale de la Droite dure de Ploemeur.
Les derniers avatars sont ceux qui conduisent les dirrigeants d'associations ou de structures à démissionner.
Les motifs sont divers, mais beaucoup font part des pressions municipales qui ont pesé sur eux au cours de ces derniers mois.
La volonté manifestée par les élus de la Majorité municipale de faire des associations des courroies de transmission de leur politique, décourage et entraîne lassitude et refus de contribuer à des orientations qui, par ailleurs, privent de leur emploi, nombre de personnels déjà en poste.
L'intention de diminuer la masse salariale du budget communal entraîne la privatisation de certaines activités (signature récente d'un appel d'offre avec ADECCO, pour le remplacement temporaire des personnels) et se poursuit avec la recherche de l'utilisation des associations pour prendre en charge les TAP.
Le "donnant-donnant"(une subvention en contrepartie d'une prestation dans les TAP), n'est pas acceptable. La contribution des associations à l'effort de formation et d'éducation ne date pas d'aujourd'hui et c'est une bonne chose, autre chose est de vouloir soumettre les associations à cette démarche.
Par ailleurs, vouloir faire assumer des missions de service public, jusque là assurées par du personnel communal, par des bénévoles ne permet pas d'envisager avec sérénité la régularité et la poursuite du service rendu. C'est pourtant ce qui se passe avec l'arrêt de la présence d'un personnel communal devant les écoles Prévert et Desnos afin d'aider à la traversée du boulevard François Mitterand.
Il ne faut pas se leurrer, c'est bien de réduction des activités assumées par la Mairie dont il s'agit.
Michel LE MESTRALLAN