1ER CONSEIL MUNICIPAL-LA DECLARATION DE MICHEL LE MESTRALLAN
Monsieur le Maire, Mesdames, Messieurs,
La séquence électorale qui conduit à ce conseil est désormais achevée.
D'une courte avance, les électeurs vous ont confié le pilotage de la ville.
Vous avez maintenant à dépasser la critique parfois caricaturale que certains d'entre-vous ont pratiqué durant ces dernières années.
Comme vous je suis désormais un élu de toute la population.
Soyez persuadé(e)s que j'assumerai cette tâche avec la volonté que ne soit négligé aucun ploemeurois, que ne soit dégradée aucune richesse de ce territoire.
Soyez persuadés que je me ferai le porte-voix de ceux que vous n'aurez pas entendus et que je ferai connaître vos décisions avec toutes leurs conséquences. Je le ferai dans ce conseil mais également , avec mes amis, auprès de la population par toutes les formes appropriées.
Soyez également certains que je proposerai d'autres solutions. Tel a été notre positionnement pendant la campagne, je n'en changerai pas durant le mandat.
Je le ferai, le plus souvent , avec les autres élus de l'opposition mais parfois avec une voix originale, celle de la liste du 1er tour que j'ai eu le plaisir de conduire.
Je vous demande donc de prendre en compte le fait que je suis un élu disposant de son autonomie d'expression et de vote.
Ces propos laissent à penser que des inquiétudes existent.
Nous jugerons sur pièce les décisions que vous prendrez.
Néanmoins, vos 3 projets étaient clairement positionnés à droite. Nombre de ceux-ci sont menacants pour la population et la ville. Certains relèvent même d'un positionnement inquiétant dont ce territoire aurait dû faire l'économie.
J'espère que la raison l'emportera mais en tout état de cause sachez que je m'emploierai, avec d'autres, beaucoup d'autres, à mobiliser tous les acteurs de ce territoire pour défendre et promouvoir les solutions permettant que la justice sociale, les services publics, l'avenir écologique et la démocratie soient préservés et progressent.
Merci de votre attention.
Michel LE MESTRALLAN
Le 4 avril 2014
CONSEIL MUNICIPAL DU JEUDI 19 DECEMBRE, LES ELUS COMMUNISTES ET REPUBLICAINS S'ABSTIENNENT
Lors du débat sur les orientations budgétaires nous avons approuvé celles ci car elles correspondaient à :
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une continuité de la politique municipale mise en œuvre depuis 1995
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nos orientations propres basées sur la qualité et le maintien des services publics dans la commune
Aujourd'hui nous en sommes à la mise en musique de cette partition et nous sommes obligés de constater que la direction de l’orchestre n'est plus en mesure avec les musiciens .
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Dans la présentation des chapitres budgétaires nous découvrons, sans que cela ait été débattu dans les réunions de l'exécutif municipal , des nouveautés qui nous interrogent et nous inquiètent. Ceci peut être aisément constaté pour le sport, la jeunesse et l'education
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Nous n'avons obtenu aucune réponse à nos questions et interrogations
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C'est plus une fin de non recevoir qui nous a été renvoyée
Dans l'état actuel de la présentation du budget 2014
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nous pensons qu'il existe la possibilité de remise en cause des principes antérieurs de fonctionnement de l'équipe municipale et des services
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nous craignons qu'il puisse y avoir une dérive vers une concentration du pouvoir de décision entre une toute petite minorité de l'exécutif municipal
Cette présentation du budget risque d'engager profondément la future équipe municipale dans son fonctionnement
Pour toutes ces raisons, parce qu'il y a manque important de débat dans cet acte, parce que nous sommes dubitatifs et interrogatifs sur la mise en œuvre du budget 2014 nous avons le regret de vous annoncer que nous nous abstiendrons lors du vote.
DECLARATION DES ELUS COMMUNISTES ET REPUBLICAINS ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2014
Déclaration des élu(e)s communistes et républicains
Conseil municipal du jeudi 14 novembre 2013
débat d'orientation budgétaire 2014
Nous prenons connaissance aujourd'hui des orientations budgétaires de la commune pour l'exercice 2014.
Les décisions de ne pas augmenter la pression fiscale, de poursuivre les investissements, de ne pas diminuer les services rendus à la population, de le faire dans le cadre de services publics avec des personnels territoriaux, de ne pas renoncer à la titularisation des personnels à statut précaire, tout cela va dans le bon sens.
Des interrogations subsistent cependant car ces propositions budgétaires sont contraintes par la diminution des dotations de l'Etat.
La mise en œuvre des nouveaux rythmes scolaires, mesure décidée par l'Etat sans en assurer le financement implique un engagement de la commune non négligeable.
L'ambition et la nécessité d'amplifier les programmes de logements, notamment sociaux , obligent à une politique volontariste en matière d'acquisitions foncières, de participation à la maitrise des coûts.
Le recours à l'emprunt, dans le contexte budgétaire local, est une solution acceptable, mais elle a l'inconvénient de n'être pas renouvelable.
Car enfin inscrire ces orientations budgétaires dans une acceptation argumentée des politiques d'austérité conduites depuis plus d'un an c'est à tout le moins faire preuve d'un optimisme démenti tous les jours par les faits d'actualité. Si la défiance est aujourd'hui si grande c'est qu'il n’est plus supportable de voir riches particuliers et grandes entreprises soustraire à l'impôt les 60 à 80 milliards d'euros dissimulés dans les paradis fiscaux (80 milliards c'est l'équivalent du déficit public 2013). Il ne sera pas plus supporté que le financement du crédit d'impôt compétitivité-emploi soit à la charge des ménages par le biais d'une augmentation générale de la TVA .L'injustice fiscale assumée ne peut que conduire au renforcement des frustrations, de la désespérance, du « tous Pourris ».
Partie de ces politiques d'austérité, la baisse des dotations de l'Etat commence à se faire sentir dès cette année. Elle est déjà annoncée en augmentation pour l'an prochain. Pas plus que d'autres Ploemeur n'y échappera.
Nous le disons avec force, dans un tel contexte, les ploemeurois ne peuvent attendre de la commune plus qu'elle ne peut faire. C'est bien d'inflexions majeures de ces politiques dont notre pays à besoin, c'est bien ce que confusément ils réclament. Ne pas répondre, c'est laisser cette confusion enfanter les pires dangers pour notre modèle social et au delà pour la démocratie.