MORBIHAN, CARTE SCOLAIRE 2016 AUX COULEURS DE L'AUSTERITE
COMMUNIQUE DE L'ADECR MORBIHAN
FERMETURES D'ECOLES ET DE COLLEGES DANS LE MORBIHAN
PROTESTATION DES ELUS COMMUNISTES ET REPUBLICAINS
APPEL A LA RESISTANCE
Fusions ou fermetures d'écoles élémentaires et de collèges, les décisions prises par les services départementaux de l'Éducation nationale ne répondent pas à des ajustements démographiques mais bien à « une politique de casse » du réseau des écoles et établissements publics du Morbihan. Rien n'indique que l'hémorragie s'arrêtera à la rentrée 2016.
Pour les services départementaux de l’Éducation nationale, bien loin des prétextes pédagogiques invoqués, il s’agit de répondre à la consigne nationale du Gouvernement de fermer des classes, des écoles élémentaires et des collèges avec l’espoir de récupérer des postes de professeurs, de diminuer les indemnités de Directeurs, d’augmenter les effectifs par classe.
Les faits sont têtus, même l’école subit les méfaits de l’austérité. Ceux qui nous disaient que ce secteur était préservé trouvent là un démenti cruel.
En ces temps de réduction drastique des dotations de l'État aux collectivités territoriales, à court terme, la fermeture d'une école ou d’un collège peut limiter les dépenses de fonctionnement et d'investissement. C'est sur ces recherches d'économie dans les budgets communaux et départementaux que s'appuie la DSDEN pour "forcer la main" aux élus.
Toute disparition d’une école, d’un collège constitue ou constituerait un mauvais coup pour nos enfants, pour la justice sociale. Les conséquences sont catastrophiques pour l'avenir:
- dégradation des conditions de scolarisation des enfants,
- éloignement des écoles induisant des frais de transport pour les familles ;
- disparition du seul service public de proximité dans certaines communes, rurales notamment, ou quartiers ;
- décision de certaines familles de ne plus s’installer ou de s'éloigner de nos communes ;
- entretien de structures vides, vente de biens publics ou mise à disposition de ceux-ci à des structures privées pour assurer des missions éducatives !
Alors que certains de nos territoires ne disposent pas d'écoles publiques, d'autres vont connaître le même sort. C’est l’accélération du déclin démographique des communes concernées qui s’annonce.
Maires, Conseillers municipaux et départementaux, c’est vous qui prenez la décision de fermer une école, un collège.
Refusez ces décisions catastrophiques aux effets désastreux pour les enfants de nos communes, pour l'avenir de nos communes, pour leurs familles, pour nos territoires !
Et défendons l’école maternelle en Bretagne
La scolarisation des enfants de moins de 3 ans fait l’objet de vives attaques. La Bretagne est dans le collimateur. Elle aurait une trop grande proportion de ces enfants en maternelle. Mais celle-ci est utile, elle permet la réduction des inégalités sociales, elle est l’occasion de véritables apprentissages.
L’école maternelle, ce n’est ni la garderie, ni la crèche. Toute famille qui demande l’inscription de son enfant à partir de 2 ans doit l’obtenir. Aujourd’hui, dans certaines communes, seules 5 inscriptions d’enfants de moins de 2 ans sont autorisées et comptabilisées par école. C’est inacceptable.
Nous affirmons notre soutien et notre solidarité à tous les élus, parents, enseignants et personnels communaux qui protestent et s’opposent contre cette casse organisée.
Pour nous joindre et rejoindre l’ADECR56, écrivez-nous à l’adresse suivante :
adecr56@gmail.com
fermetures d'écoles, aucune ambiguïté
La signature des 8 élus de l'opposition municipale au bas d'une déclaration de condamnation de la fermeture de 2 écoles maternelles a pu apparaître à certains quelque peu surprenante.
En effet, il est surprenant que ceux qui approuvent le principe de ces regroupements préconisés par le gouvernement au nom d'une politique d'austérité totalement contre-productive puissent apposer leur signature sur un document qui condamne clairement cette politique.
"que tout projet avec les seules économies comme trajectoire ne peut répondre aux besoins. Fermer des postes de professeurs, fermer des écoles pour économiser du personnel et des charges ne peut constituer la base de travail d'un projet en faveur des enfants et de l'avenir de la cité. Cette austérité appliquée à l'école, pourtant annoncée comme n'étant pas à l'ordre du jour, est contre-productive pour la Cité et le pays".
La directrice des services départementaux de l'Education répond à la consigne du Ministère, donc du gouvernement.
Que peut bien laisser entendre cette signature ? Chacun en tirera ses conclusions.
Pour ce qui nous concerne, depuis le début, nous condamnons l'austérité appliquée à l'école. parce qu'il y a bien, contrairement aux propos ministériels, une absence d'ambition pour l'école.
Qu'à Ploemeur ce phénomène soit amplifié par une Municiaplité qui fait de l'école publique "la dernière roue du carrosse" est une évidence qui ne doit pas masquer toutes les responsabilités.
Nous privilégions l'essentiel, qui dans ce cas de figure est le soutien aux parents résolus et organisés afin qu'ils fassent reculer les projets néfastes qui viennent de l'Etat et de la commune.
DEFENSE DE L'ECOLE PUBLIQUE
A l'appel des parents d'élèves, à l'occasion d'un comité de pilotage de l'Ecole sur la ville, nous sommes invités à manifester contre la fermeture programmée de plusieurs écoles maternelles publiques.
NOUS PARTICIPERONS et APPELONS le plus grand nombre
à se rendre à 17h30, MARDI 26 JANVIER,
place Anne marie ROBIC à Ploemeur pour dire NON à ces fermetures.
Nous participerons avec notre refus de l'austérité appliquée à l'Ecole publique, décrétée par le gouvernement socialiste et amplifiée par le Maire de Ploemeur.
Si une réflexion doit bien être conduite sur le système scolaire à Ploemeur,
les chiffres prévisionnels de la rentrée 2016 confirment qu'il n'y a aucune urgence à fermer des écoles.
Un projet est à construire, avec tous les acteurs, avant toute décision.
ouverture d'une école privée dans une école publique au Fort-Bloqué
L’ouverture d’une école privée hors contrat dans les locaux de l’école publique du Fort-Bloqué,
avec l’accord et la contribution de la commune, n’est pas acceptable
La décision du Maire de Ploemeur de proposer aux parents de l’association qui cherchait un lieu d’accueil, de s’installer dans l’école publique du Fort-Bloqué est lourde de conséquences Rappelons que cette implantation se fait en présence d’une classe de l’école publique.
Cette installation est en cours. Pour des problèmes de responsabilité, elle nécessite des travaux dans l’école. Entrée, cours de récréation, lieux de vie pendant le temps scolaire doivent légalement être séparés, les responsabilités étant distinctes; C’est la Mairie qui réalise les travaux.
L’avenir de l’école publique du Fort-Bloqué et de toutes les autres écoles de la commune, nous préoccupe tous.
Mais encore faut-il pour espérer sortir de la spirale des fermetures de classes et d’écoles, engager au plus vite les programmes de logement qui permettront d’accueillir les familles avec enfants. Nous ne cessons de le répéter depuis mars 2014, les décisions prises n’engagent pas la commune dans cette voie. Les ouvertures de logements devant lesquelles le Maire se fait photographier relèvent des prises de décision de la précédente municipalité. Faute de prendre au plus vite les décisions adéquates, nous allons nous trouver face à de nouvelles fermetures.
L’installation d’une école privée dans l’école ne résout en rien les problèmes d’effectif de l’école publique. C’est l’école de tous qui est à sauver. Les parents du Fort-Bloqué ont besoin d’une école publique et gratuite.
Pourquoi ne pas avoir tenté, ainsi que cela a été fait dans la précédente mandature de nouer des relations avec des établissements publics qui recherchent des structures d’accueil pour des enfants handicapés ?
Le projet du Maire relève d’une toute autre logique,
il s’agit non seulement de sa volonté de respecter « à tout prix » son engagement de campagne du maintien d’une école dans le village, promesse qu’il ne parvient pas à tenir pour avoir ignoré le fonctionnement du système éducatif et surestimé les pouvoirs du Maire.
Pour y parvenir, il s’engage à une dérive de la gestion communale en utilisant les fonds publics à des usages privés pour des familles qui, à notre connaissance, ne sont pas ploemeuroises.
Nous serons très attentifs à ce que dira le contrôle financier, face à des travaux, qui bien que réalisés dans une propriété communale sont à destination d’une école privée. Respectent-ils législation qui interdit des travaux d’investissement d’une collectivité publique pour des établissements privés ?.
Cette question soulève le besoin d’une Education Nationale qui réponde mieux aux attentes de nos concitoyens
En écrivant cela, nous ne visons pas Les enseignants dont on sait combien ils sont sur la brèche, trop souvent ciblés par les uns et les autres et dont l’effectif ne parvient pas à être renouvelé en nombre suffisant faute d’attractivité et de reconnaissance.
C’est l’institution qui est visée. En effet, en Bretagne comme ailleurs, mais plus qu’ailleurs, le gouvernement veut réduire, au nom des économies budgétaires, la proportion des enfants de moins de 3 ans scolarisés dans nos écoles et, pour y parvenir, décrète qu’il faut 5 enfants de moins de 3ans pour en comptabiliser 1 ce qui, bien évidemment, freine leur inscription.
Combien d’enfants du Fort-Bloqué de moins de 3 ans pourraient être scolarisés et ne le sont pas ?
Une institution qui provoque le départ des enfants vers le centre-ville en raison de l’absence de continuité éducative dans l’école du village.
Ce qu’il nous faut c’est une école qui dispose des moyens de son fonctionnement et qui, ainsi que le souhaitent les enseignants puisse mieux s’attacher au sort de chaque enfant dans leur diversité, y compris en utilisant des pédagogies qui ont fait leur preuve mais qui demandent plus d’accompagnement éducatif.
Rappelons au passage que Célestin Freinet, évoqué dans le projet du Fort-Bloqué, n’envisageait sa pédagogie qu’au sein de l’Ecole publique.
C’est bien dans la défense et la promotion de l’école publique que se trouve la solution.
POUR UNE ECOLE DE L'EGALITE POUR TOUS
Ces démarches de rassemblement de parents pour créer leur propre structure de scolarisation des enfants ne s’installent pas seulement à Ploemeur.
2 autres exemples, plus ou moins aboutis, existent dans le Morbihan, l’un à Larmor-Baden et l’autre à Hennebont.
Ces rapprochements, que certains ne manqueront pas de contester, sont pourtant tout à fait nécessaires.
Si au Fort-Bloqué, le motif invoqué de la mise en œuvre de pédagogies différentes, est tout à fait respectable, le résultat sera comparable à celui avancé à d’autres endroits.
Des enfants seront sortis de l’école de tous pour entrer dans l’école de quelques-uns.
A d’autres endroits c’est le communautarisme qui se met en place.
L’idéal républicain, celui du 11 janvier, s’éloigne au profit d’un rassemblement qui ne bénéficiera pas aux enfants du Fort-bloqué.
Le mur érigé en ce moment au sein de l’école est le bout du chemin d’une construction qui n’a pas sa place dans l’école publique
RENTREE SCOLAIRE
Pour nos enfants, nous voulons le meilleur :
NOUS VOULONS L’ÉGALITÉ !
Un projet pour l’école, c’est un projet pour la société. Nous voulons combattre les inégalités, en finir avec la concurrence généralisée et construire des réponses collectives aux défis de l’avenir. Nous voulons l’école de l’égalité !
Le savoir est un pouvoir. Maîtriser des connaissances complexes, c’est ce qui permet de maîtriser son travail, d’être un citoyen actif dans la démocratie, bref, de ne pas subir et de choisir sa vie. L’école n’a pas à faire le tri entre ceux qui auront ce pouvoir et les autres. Au contraire, elle doit donner à tous les moyens de s’approprier des savoirs complexes.
Il est temps d’en finir avec l’école de la sélection. Est-ce bien une affaire de « mérite », si ce sont toujours les mêmes qui accèdent aux plus grandes écoles et qui, par la suite, accaparent le pouvoir dans la société ? Non ! C’est simplement le signe qu’il faut changer l’école, pour qu’elle cesse de reproduire et d’aggraver les inégalités.
Tous les enfants sont capables d’apprendre. On dit que certains enfants ne sont pas faits pour l’école… mais c’est l’école qu’il faut changer pour qu’elle fasse réussir tous les enfants : nous voulons l’école de l’égalité !
Nous voulons du temps pour apprendre :
le droit à la scolarité dès 2 ans pour toutes les familles qui le souhaitent, le rétablissement des heures d’école supprimées par la droite, une scolarité obligatoire prolongée de 3 à 18 ans.
Nous voulons une réforme des programmes,
pour construire une culture commune ambitieuse pour tous. Il faut en finir avec les objectifs différenciés selon les élèves : les programmes pour les uns, le socle pour les autres. L’école doit enseigner tout ce qui est nécessaire pour réussir à l’école, sans se reposer sur les familles, le soutien scolaire ou les cours privés.
Nous voulons des personnels qualifiés et maîtrisant leur métier.
Il y en a assez des enseignants non remplacés, des infirmeries fermées, du manque de personnel qui fait de l’accueil des élèves handicapés un parcours du combattant… Les enseignants doivent avoir le temps de se former, avant d’entrer dans le métier et tout au long de leur carrière. Pour tous les personnels de l’éducation, il faut en finir avec la précarité, recruter pour répondre aux besoins et favoriser la stabilité des équipes.
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LES RYTHMES SCOLAIRES : UN PROBLÈME NATIONAL !
La droite avait supprimé une demi-journée d’école aux élèves : voilà qui ne risquait pas d’aider l’école à réduire les inégalités. Et maintenant, le gouvernement socialiste impose aux collectivités locales de prendre en charge cette demi-journée ! Selon où ils vivent, les enfants auront droit à des activités de qualité ou à une simple garderie, à des loisirs gratuits ou payants…
L’État doit rendre aux enfants les heures d’école qui leur ont été volées. Il doit également inscrire la réforme dans un cadre national et garantir la gratuité des activités périscolaires proposées. Il doit garantir le statut et la formation des animateurs.
À partir des réalisations des communes, construisons un grand service public national du loisir éducatif : pour des activités de qualités, gratuites, pour tous et partout.
4 MESURES URGENTES POUR L’ÉCOLE DE L’ÉGALITÉ.
L’État doit garantir la gratuité de l’éducation pour tous.
Y compris au lycée et dans les filières professionnelles et technologiques, où le matériel est parfois très coûteux. Les fonds sociaux des établissements doivent être revalorisés pour faire face aux besoins, les bourses multipliées, les transports scolaires organisés et gratuits.
Dans les quartiers, dans les villages, un même droit à l’éducation.
La concurrence règne entre les établissements et entre les familles. La course au « bon » lycée, à la « bonne » filière, à la « bonne » classe ne profite à personne. Il faut rétablir une carte scolaire et reconstruire un service public national, assurant le droit à l’éducation pour tous, sur tout le territoire.
Des personnels qualifiés partout, pour tous.
La réussite de l’école passe par la formation et la stabilité des équipes éducatives. Il faut d’urgence créer des postes et redonner aux jeunes l'envie d’entrer dans les métiers de l'enseignement, en revalorisant les salaires, en améliorant les conditions de travail, et donnant une véritable formation initiale et continue.
Pour une même formation, une qualification commune.
Dès maintenant, l’État doit garantir qu’une même formation débouche sur une même qualification. Cela passe par le renforcement des diplômes nationaux et la reconnaissance de toutes les années d’étude dans les conventions collectives.
Tout cela nécessite des moyens. Dépenser pour l’éducation, c’est investir dans l’avenir !Il faut en finir avec l’austérité et développer tous les services publics, pour construire une société où la mise en commun et le partage remplaceront la guerre de tous contre tous. C’est le projet que portent les communistes : ensemble, nous pouvons le réaliser.
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FÊTE DE L’HUMANITÉ, les 12, 13 et 14 septembre 2014
La Fête de l’Humanité sera le grand rendez-vous populaire et politique de la rentrée
Ce sera bien sûr celui de la jeunesse, de celles et ceux qui luttent, le rendez-vous des communistes, du Front de gauche et au-delà de toute la gauche qui ne renonce pas face aux politiques libérales. Ce sera le rendez-vous du vrai débat, le rendez-vous des idées neuves pour, ensemble, conquérir une véritable alternative. Retrouvons-nous y nombreux !
Fédération du PCF du Morbihan 70 bis, rue Marcel Sembat 56600 Lanester - tél : 02 97 21 01 26 – mail: pcf56@wanadoo.fr