du "Grand pré" au "parc du château du Ter", un gouffre

 

Le conseil municipal du mercredi 17 février 2021 avait à l’ordre du jour 2 délibérations qui doivent retenir toute notre attention.

Pour l’avenir, la mise en place éventuelle d’un dispositif de foncier solidaire, dispositif qui présente de nombreux avantages,

dans l’immédiat, la vente de terrains à la société ARC afin de réaliser une opération immobilière de grande ampleur.

Quel est le problème ?

Tout le monde, ou presque, est d’accord sur le constat : une commune très attractive, une offre de foncier et d’immobilier qui ne permet pas de répondre à la demande pour des familles avec enfants, pour des familles modestes ou bien encore pour des ploemeurois. Pour beaucoup, le passage du locatif à la propriété relève du rêve inaccessible. Seuls ceux qui souhaitent faire de Ploemeur une commune de la riviera morbihannaise ne partagent pas ces difficultés.

Les conséquences sont gravissimes : vieillissement de la population, baisse des effectifs des enfants scolarisés dans nos écoles, mise en péril de certains services (crèche, centre de loisirs, associations…) et bien évidemment déséquilibre sociale des populations présentes sur notre territoire.

Existe-t-il des solutions pour éviter cette spéculation indécente ?

Si l’affaire n’est pas simple, plusieurs dispositifs existent et ont été mis en œuvre à de nombreux endroits. Il n’est pas acceptable de prétendre que « l’on ne pourrait rien y faire ». Nous l’avons dit et répété depuis plusieurs années.

Par exemple, pour éviter la spéculation grandissante de l’immobilier sur notre commune, le soutien à la production de logements accessibles via un dispositif solidaire qui permet de distinguer la propriété du foncier et du bâti existe. Ce dispositif, porté par la liste « Ploemeur en actes » à l’occasion des élections municipales, n’est pas une création locale. Il existe de longue date dans de nombreuses communes, il aurait pu être appliqué. Il permet la maîtrise publique du logement.

« Miracle », enfin le principe de cette action est porté à l’ordre du jour du dernier conseil ! Ce qui n’était pas possible le deviendrait. On ne peut que se satisfaire de cette nouvelle orientation.

Le « Grand Pré », de l’écoquartier au « parc du château du Ter »

Dans le même conseil municipal, une délibération «  tourne le dos » au dispositif du foncier solidaire et offre à une société immobilière les clés d’une zone à fort enjeu.

Avec ambition, sur des terrains acquis par la commune en 2012, dans le cadre d’une ZAC, un écoquartier était très engagé. Concertation avec les riverains, les opérateurs, les associations, plans du quartier, achat des terrains, engagements des bailleurs…étaient déjà réalisés. L’une des premières décisions de M.Loas, en arrivant aux affaires, aura été d’abroger la ZAC et d’interrompre tous le processus en cours. Au-delà du temps perdu (près de 10 ans), nous allons voir que les 2 intentions ne sont pas comparables

Comme pour l’ancienne gendarmerie, la vente des terrains à la société ARC, réalisée à des prix très bas, est une opération de grande dimension, sur des surfaces appartenant à la commune, à proximité du centre-ville.

La commune perd donc la maîtrise de cet espace qui pouvait permettre de mettre en œuvre ce foncier solidaire ou d’autres dispositifs.

Construire avec de l’ambition en gardant la maîtrise publique !

 Des logements locatifs sociaux et en accession sociale à la propriété, construits sur le Grand Pré (ce nom ne semble pas convenir puisque désormais il s’agit du « Parc du Château du Ter », signifiant…), rendus obligatoires en raison du déficit de la commune, pour nécessaires qu’ils soient ne font pas le compte.

 Ils ne peuvent remplacer un programme dans lequel seraient à l’origine :

-        Les considérations écologiques, désormais systématiquement avancées, c’est dans l’air du temps, mais jamais poussées jusqu’à leur terme, seraient constitutives de l’opération,

-         la démocratie avec  un écoquartier, c’est une vie collective que le contexte favorise et nécessite, donnerait du sens au « vivre ensemble »

-        Et la volonté d’une mixité sociale évitant le grand écart entre des réalisations de luxe et des productions sociales, même de qualité.

Chacun peut le constater, la multiplication des opérations, souvent anarchiques dans leur positionnement et la vie du centre-ville, prennent beaucoup plus de place que la résorption du déficit de notre ville en logements sociaux. Ce déficit s’aggrave encore. Il n’y a rien de surprenant à cela, les constructions de logements sociaux existent mais celles de logements de haut de gamme sont bien plus nombreuses.

La communication de M. Loas, une nouvelle fois, ne peut suffire. Il y a un gouffre entre les intentions claironnées et la réalité des actions conduites.

Michel LE MESTRALLAN

Ancien conseiller municipal, secrétaire de la section de Ploemeur du Parti communiste Français

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15 novembre 2019

PLOEMEUR, CONSEIL MUNICIPAL

A l'occasion du débat d'orientations budgétaires, texte de mon intervention, au nom de "la gauche rassemblée", partie 1, le contexte national

CONSEIL MUNICIPAL DU 13 NOVEMBRE 2019

1.     Les orientations générales du PLF 2020(le projet de loi de finances de l’état et le sort qu’il réserve aux collectivités)

Comme à l’habitude vous nous gratifiez d’un simple descriptif du projet de loi de finances sans formuler le moindre avis. Du descriptif simple sans formuler les conséquences sur les finances de Ploemeur et la vie des habitants. Maire d’une ville de 18500 habitants vous décidez à partir de vos choix mais également des implications de décisions prises ailleurs. Vous ne manquez pas de vilipender l’agglomération, vous êtes bien silencieux sur les effets des décisions du gouvernement. Nous comprenons tous que vous partagez les choix de « La République en Marche » et réciproquement.

Depuis 2017, la boussole politique de la majorité reste la même : baisse des impôts, baisse des dépenses publiques, avec des politiques publiques sans moyens face aux immenses défis que nous devons relever. La baisse des moyens touche l’éducation, la santé, la justice… tout ce qui permet de lutter contre les inégalités, de rendre une société plus juste. La loi de finances 2020 n’échappe pas à la règle.

Derrière la stratégie de communication autour du pouvoir d’achat des Français et de la transition écologique, personne n’est dupe. La baisse d’impôt sur le revenu de 5 milliards d’euros annoncée dans la loi de finances 2020 sera financée par tous les Français : nouvelle baisse des APL, assurance-chômage détricotée, fermeture de services publics… Hors de question pour le gouvernement de la faire financer par les plus aisés, les niches fiscales ou encore les avantages dont bénéficient les grandes entreprises. De plus, cette baisse est loin de répondre à la crise sociale, puisque 50 % des Français ne paient pas l’impôt sur le revenu. En clair, les classes populaires, les précaires, les pensionnés aux petites retraites, les jeunes, les travailleurs pauvres, etc., ne seront pas concernés par cette baisse

La disparition de la taxe d’habitation ne va redonner du pouvoir d’achat à certains qu’en apparence.

Elle va supposer des compensations décidées par l’état et non plus par les communes et va dépendre d’année en année de la loi de finances. Il s’agit là d’une redistribution des pouvoirs.

Désormais les communes perdent une grande part de leur autonomie budgétaire, c’est en substance ce que disent les maires de France au travers de leur association.

Ils écrivent également et je cite : » Quant au Projet de Loi de Finances (PLF) 2020, l’AMF dénonce le « siphonage » de près de 400 millions d’euros sur les dotations dédiées aux collectivités locales mais aussi la tentation constante du gouvernement de  revenir sur ses engagements d’une compensation de la TH à l’euro près »

Les communes se vident de plus en plus de leurs prérogatives, que restera-t- il dans un avenir proche des champs de décisions ? Pourtant l’échelon communal est celui qui est le plus apprécié par les français.

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07 octobre 2018

RETOUR SUR LE CONSEIL MUNICIPAL

 

Un tacle sans carton rouge...

le maire et son ex-1ère adjointe ont joué un numéro de duettiste aux dépens des habitants de kerlir, du club du Guermeur et du FCL.

Sans aucune intention de règler un problème, désormais juridique, ils ont l'un et l'autre expédié quelques bonnes phrases qui n'ont pas fait avancé le dossier mais qui ont occupé l'espace médiatique, tel était l'objectif. Impossible de se tromper, les journalistes sont venus, ont écouté les invectives et ont de suite quitté la salle.

 

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29 juin 2017

projet d'un hôtel de luxe et d'un lotissement face à la mer, près de kerpape

Afficher un nouveau PADD avec du logement social annoncé pour répondre à la mise en demeure...aux actes, il y a du chemin à parcourir

 CREATION PROJET IMMOBILIER A KERPAPE

 Le projet d'un particulier qui ne répond pas aux besoins de la commune. Les objectifs sont clairs: hôtellerie de luxe et immobilier spéculatif à proximité de la mer.

Les obligations de constructions de logements sociaux sont mises en œuvre à minima.

Cette occupation d'un terrain proche de la mer n'a qu'un objectif, favoriser les intérêts d'un propriétaire et des aménageurs. Nous ne sommes pas dans la couverture des besoins de la commune.

Nous savons que la situation de l'hôtellerie existante, en situation économique déjà difficile risque de souffrir encore un peu plus d'une telle opération.

 En proposant ce bordereau vous poursuivez les opérations de luxe, vous les adoubez. Après le manoir du ter, c'est la vue sur mer qui trouve sa place.

Vous visez une population qui ne va pas s'installer durablement, qui ne va pas participer à la vie locale.

Nous sommes là à contresens de vos engagements formulés dans la réponse au Préfet et dans le PADD .

Déclaration de Michel LE MESTRALLAN

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05 avril 2016

Ploemeur, conseil municipal MARS 2016

Vous trouverez, en pièces jointes, nos interventions au conseil municipal du 31 mars

3 thèmes majeurs:

- l'information du rejet partiel du PLU 2013 et ses conséquences sur le nouveau PLU en cours de réalisation (intervention de Thierry LE FLOCH,EELV)

- Le vote sur la fermeture des écoles primaires René Guy Cadou et paul Gauguin

- le renouvellement de la convention avec "les nocturnes littéraires"

Bonne lecture

plu_juridique

FERMETURES_DES_ECOLES_MATERNELLES

noctures_litteraires_2016

 

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17 octobre 2015

conseil municipal? OCTOBRE 2015, les interventions de michel LE MESTRALLAN

CONSEIL MUNICIPAL DU 1er OCTOBRE 2015

Ouverture d’une école privée dans une école publique

Une opération conduite hors de tout processus démocratique

Cette question n’est pas banale, les exemples d’une telle implantation, voulue par une Mairie, qui propose un local, qui réalise des travaux dans une enceinte publique pour une entité privée, alors que fonctionne encore une classe de l’école publique, ces exemples  ne sont  pas  nombreux.

Par ailleurs, loin de tout débat politicien, puisque c’est ainsi que M.Loas a qualifié mon questionnement sur cet objet, la question mérite un débat de fond, une réflexion approfondie. Si j’espère que nous pourrons, ce soir véritablement débattre force est de constater que ce débat arrive bien tard. Il arrive sans que nous puissions voter, pourtant vous ne preniez pas de risques M.Loas en faisant procéder à une vote.

Tel n’a pas été le cas depuis que vous avez ouvert ce dossier. Nous aurions pu entendre les demandeurs, un groupe de travail aurait pu être constitué, la parole de l’Education nationale aurait pu être entendue. Rien de tout cela.

Nous avons dû nous contenter d’une réponse brutale à une question que j’ai soulevée le 28 mai dernier. Sans ce questionnement nous n’aurions pas entendu parler de cette ouverture avant ce jour, date du passage obligatoire devant le conseil municipal de conventions et de travaux signés par délégation.

 Quand à la parole de l’institution, vous nous l’avez rapportée dans votre réponse le 28 mai en nous indiquant (propos inscrits au compte rendu du conseil) que l’Inspecteur de l’Education nationale vous aurait donné son accord. Je m’étonne de cet accord, l’Education nationale n’ayant pas à donner un accord mais simplement à constater que les règles d’usage dans le cas d’ouverture d’une telle école sont respectées et c’est tout.

Dans cette affaire, les principes élémentaires de la démocratie ont été ignorés. La presse ou les réseaux sociaux ne peuvent se substituer au débat démocratique. 

 Pourquoi ce désaccord avec l’implantation d’une école privée dans l’école publique du Fort Bloqué ?

-         Il n’est pas question de mettre en cause la bonne volonté et l’engagement des parents, pas plus que les référents pédagogiques qu’ils utilisent (Montessori et Freinet)

 Une fausse solution au vrai problème de la démographie ploemeuroise

-         Cette école n’est pas l’école de tous : 250par mois par enfant, c’est lourd, trop lourd. De plus, le budget  ne pourra se contenter de cette somme, tout à la fois pour payer les enseignants, pour financer la convention proposée (quand bien-même, les sommes demandées sont bien en-deçà de ce qui pouvait être demandé) sommes auxquelles il conviendra d’ajouter  les charges quotidiennes et  les équipements pédagogiques qui dans le cas d’une pédagogie Montessorri sont onéreux.

-           Cette école n’est pas celle du Fort-Bloqué, ni même celle de Ploemeur, elle devient une création d’une communauté de gens sans aucun doute motivés mais qui sortent leurs enfants de leur ville, de leur quartier pour satisfaire un projet. D’autres sur des motivations différentes, confessionnelles souvent, comme à Hennebont, suivent le même chemin.

 -         M. le Maire, si demain, comme malheureusement  tout  le  laisse à penser, d’autres écoles sont conduites à fermer vous allez accepter des propositions de toute nature qui ne vont pas manquer de se présenter ?

 -         M. Loas, l’avenir de nos écoles est loin d’être assuré n’ouvrons pas la porte à ces solutions à l’anglo-saxonne qui réservent l’école publique à ceux qui n’ont pas l’argent nécessaire pour se payer une école privée.

 -         La diminution du nombre des enfants au sein de la commune est le problème majeur qu’il faut tenter de résoudre. La seule réponse durable réside dans la construction du parc de logements accessible aux jeunes ménages : locatif, locatif aidé, accession sociale à la propriété. Tel n’est pas aujourd’hui le chemin suivi. Ainsi que nous le verrons dans la suite de ce conseil.

Cette création soulève des  questions éthiques de grande ampleur

-         La question de  la non-réponse de l’Education nationale à des besoins nouveaux ou anciens d’un meilleur encadrement des enfants, de tous les enfants. En disant cela, il est bien clair pour moi que les enseignants ne sont pas en cause. Comment aujourd’hui dans des classes, souvent au-delà de 30 élèves, mettre en œuvre des pédagogies qui ont fait leurs preuves mais qui nécessitent beaucoup de personnel ?

 Il faut agir pour des réponses au sein de l’école publique.

-          La question de la sortie de l’école publique, voire même de l’école privée sous contrat, conduit à créer des structures où l’on se retrouve « entre-soi ». Nous sommes loin des idéaux de l’école pour tous, gratuite et laïque et d’une nation rassemblée ainsi que le souhaitaient sans doute nombre des initiateurs de cette initiative au soir du 11 janvier.

-         Mon propos ne met nullement en cause, ce que vous appelez « la liberté du choix de l’école », il cherche à privilégier l’école pour tous, l’école de l’égalité, de la laïcité et de la gratuité

Vous le constatez je n’ai pas cherché à polémiquer mais bien à développer des arguments, je souhaiterai que la tonalité de vos réponses se positionnent dans un cadre comparable.

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conseil municipal? OCTOBRE 2015, les interventions de michel LE MESTRALLAN

CONSEIL MUNICIPAL DU 1er OCTOBRE 2015

PRESENTATION DU PADD, INTERVENTION DE MICHEL LE MESTRALLAN

 

Un processus précipité,

Une procédure à marche forcée qui ne permet pas des études approfondies, qui ne permet pas de prendre en compte les évolutions nécessaires du PLU validée en 2013, après 5 ans de travail. Ce travail de l'Equipe municipale précédente fut tardif mais de qualité.

Le tempo décidé pour bâtir ce nouveau PLU rend la concertation insuffisante.

La copie que vous avez présentée au groupe de pilotage du 15 juillet était d’une telle faiblesse que vous avez réalisé quelques ajustements sans rien revoir sur le fond et sans réunir à nouveau le groupe de pilotage avec les autorités associées.

Sur les ambitions du PADD

Dans l’ensemble, je manifeste un accord sur celles-ci : Promouvoir l’emploi et le dynamisme commercial qui pourrait être contre ces propositions, la volonté de permettre aux familles avec enfants de s’installer à Ploemeur, nous le souhaitons aussi, etc.…

Mais je note l’absence de toute référence à la mixité sociale comme étant l’une de vos ambitions.

Un objectif de population à atteindre bien peu ambitieux

L’objectif de 19500 habitants est peu ambitieux. Nous étions quant à nous sur 20.000 habitants sur une échéance beaucoup plus courte (celle du mandat) et en partant de l’état des lieux et non pas en réalisant une projection sur le pire.

 Pourquoi si peu d’ambition ? Tout simplement parce qu’en ne prenant pas en compte les programmes récemment achevés, « en court » ou déjà programmés la création de 125 logements par an est une perspective envisageable à très court terme. BREUZENT= 118 logements BRIANTEC : 233 logements, ancien terrain de l’espérance 65 logements, Lann et Roch 31 logements, le divit 13 logements

 Alors ce que vous devez réaliser devient réalisable et en aucun cas ne nécessite les 45 à 50 nouveaux ha de prélèvement sur les espaces agricoles que vous envisagez.

 Des moyens qui vont à contresens des ambitions affichées

125 logements par an, c'est trop peu avec le vieillissement de la population et la décohabitation. Ce chiffre ne permet pas d’atteindre l’objectif.

 Faire de l’habitat pavillonnaire le modèle de développement pour les années à venir, c’est à coup sûr ne pas atteindre l’objectif, c’est consommer beaucoup plus d’espace que ce que vous prétendez utiliser.

 Inciter à diviser les parcelles, un axe nécessaire mais surestimé

Espérer et agir pour que les parcelles soient divisées et permettre ainsi de densifier l’existant relève de choix individuels. Vous l’avez entendu au cours du groupe de pilotage, plusieurs intervenants vous ont dit que le chiffre que vous avancez est excessivement volontariste. Vous faites reposer la progression de logements pour 30% sur cette solution. Irréaliste M. Tonnerre, vous n'allez pas imposer aux habitants de cette ville de diviser leur parcelle s'ils ne le veulent pas.

 Accroitre l’offre de logement dans le locatif aidé, un chapitre écrit par nécessité et non par conviction

Veiller à l’équilibre du type d’habitat (collectif/individuel) est un objectif que nous partageons mais aujourd’hui cet équilibre n’est pas respecté et ceci au profit de l’habitat individuel. Un effort est à fournir pour le rétablir ;

A ce propos je tiens à la disposition de tous ce fameux article de fin juin 2010 par lequel M.Tonnerre, alors dans l’opposition, refusait la perspective d’une régularisation du retard dans la proportion des logements sociaux. «  On va se créer des problèmes…Tout cela nuit à la classe moyenne de la commune. », écriviez-vous à l’époque.

La proportion du locatif aidé, est une nécessité que vous rappelle la loi, on a vraiment l’impression que vous l’écrivez par obligation, celle-ci vous en a rappelée au comité de pilotage et vous ne pouvez y déroger. Cet état d’esprit est confirmé par la suite.

Votre phrase négative faisant savoir qu’il ne sera pas possible d’atteindre l’objectif des 20% de logements sociaux devrait immédiatement être suivie de « parce que nous ne le voulons pas »

D’ailleurs, nous attendons toujours dans ce document le nombre de ces logements sociaux, la proportion que vous visez. Celle-ci est absente.

 Le parcours résidentiel au sein de la commune des familles avec enfants doit être recherché ainsi que vous l’écrivez mais vouloir développer la proportion de résidences secondaires est totalement contradictoire avec cet objectif comme avec celui de la densification du territoire.

 Il faut une action publique résolue

Vous avez des solutions pour tenter d’atteindre l’objectif :

La première d’entre-elles, c’est l’action publique. Avec les préemptions, avec des objectifs clairs de logements sociaux, opération par opération. Avec des opérateurs habilités.

Un autre outil est la ZAC que nombre de vos collègues, y compris de votre sensibilité, n’hésitent pas à utiliser.

 Une autre solution est d’ utiliser ce qui reste encore des parcelles acquises pour mettre en œuvre au plus vite les actions nécessaires et ne pas faire ce qui va à contresens, à savoir la vente d'une parcelle en centre-ville à un particulier en lieu et place d'un petit collectif qui était prévu (rue des écoles).

 Votre sempiternelle réponse qui serait le prix trop élevé de l’habitat à Ploemeur parce que le logement social aurait contraint le marché, n’est pas recevable. L’attractivité de Ploemeur est telle, que plus vous allez mettre du pavillon sur le marché, plus la demande sera forte et plus les prix vont grimper.

 Sur la transition énergétique, le texte est à minima, des bonnes intentions mais pas d’objectifs précis à atteindre et rien sur les moyens pour y parvenir.

 M. le Maire, ce texte décortiqué ne manifeste pas l’humanisme nécessaire auquel vous faite si souvent référence. Pour que cet esprit soit retrouvé, il convient de revoir bon nombre des éléments de ce document.

 

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26 janvier 2015

CONSEIL MUNICIPAL, 15 janvier 2015

CONSEIL MUNICIPAL DU 15 JANVIER 2015

INTERVENTION DE MICHEL LE MESTRALLAN

LISTE CITOYENNE, FRONT DE GAUCHE, EUROPE ECOLOGIE LES VERTS

BORDEREAU N°6 VENTE D’UNE MAISON 20 RUE DES ECOLES

 La vente de ce terrain et de la maison associée, propriété de la ville, en centre-ville, est emblématique de ce que vous introduisez depuis 9 mois.

Vous transformez un petit projet immobilier avec du locatif, en revente à un particulier.

 Ploemeur a besoin d’un centre-ville plus dense avec des populations diversifiées. Ces besoins sont vitaux pour la démographie, pour l’activité économique, notamment pour les commerçants et  pour développer nos écoles. Ce centre-ville densifié permettrait de limiter les déplacements.

Parmi les motivations de réalisation d’un nouveau PLU vous écrivez notamment ceci :

-  Accroitre les possibilités de construction tant au centre-ville que  sur la côte

-  Développer l’accession sociale à la propriété

  Vous le faites, écrivez-vous dans les motivations de la relance du nouveau PLU,  pour améliorer la démographie, permettre l’augmentation du nombre des enfants scolarisés, veiller à ce que les nouvelles constructions soient proches des services.

Je note, évidemment l’absence de toute référence au logement locatif

A l’occasion des réunions de quartier, la répétition de ces séances aidant,  je pensais mieux comprendre comment vous pouvez afficher de tels objectifs,   et prendre des mesures comme celles de ce bordereau qui vont totalement à l’encontre de la visée recherchée.

Je me suis dit que quelque chose m’échappait, j’ai donc interrogé autour de moi et par chance j’ai constaté que nous sommes nombreux à ne pas comprendre.

Y-a-t-il quelque chose à comprendre ?

Vous n’avez pas un problème de pédagogie M. Loas et je n’ai pas un problème de compréhension. Vous omettez simplement de dire une partie de la vérité et la contradiction entre les objectifs et les moyens est bien réelle. Simplement vous ne voulez pas du locatif, vous ne voulez pas densifier le centre-ville.

Vous ne voulez que certains nouveaux habitants sur cette ville, surtout pas la diversité des populations.

Pour copier un édile que vous connaissez bien, M. Loas, vous n’êtes plus en campagne électorale. Répondez aux besoins des populations.

Ce bordereau et la proposition qu’il contient vont totalement à l’encontre des objectifs et des solutions que vous préconisez vous-même.

Un petit projet immobilier sur ce terrain pouvait contribuer à remplir nombre des objectifs

Il pouvait notamment permettre de créer quelques logements locatifs à tarif intéressant qui font tant défaut sur la commune ainsi que nous le confirme le diagnostic du PLU. Mais vous n’en voulez pas.

Votre recherche de liquidités et vos à priori politiques vous conduisent à revendre des pièces d’un puzzle qu’il a été très difficile de construire.

Mais il vaut sans doute mieux acquérir le château de Soye.

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02 juillet 2014

ABROGATION DE LA ZAC, REVISION DU PLU,M. LE MAIRE, REVOYEZ VOTRE COPIE !

 

ZAC

Le conseil municipal du mercredi 25 juin est conduit à se prononcer , sur la proposition du Maire et de son équipe, sur la révision du PLU et l’abrogation de la ZAC GRANDPRE/KERADEHUEN

Ces 2 propositions liées présentent de graves dangers pour la commune, nous vous appelons à faire part au Maire de votre désaccord en…

Logement à Ploemeur, des besoins doivent être satisfaits

La baisse de la population de la ville est un fait incontestable (recensements effectués jusqu’en 2011). Cette situation concerne toutes les villes attractives du littoral.

Cette baisse démographique s’accompagne de déséquilibres dans la composition des populations, elle  entraîne des conséquences fâcheuses. La population jeune baisse sensiblement, les enfants en âge de scolarisation diminuent, les actifs sont de moins en moins nombreux, les associations rencontrent des difficultés à poursuivre leurs activités, le commerce local souffre, nos écoles connaissent des fermetures de classes.

Cette baisse de la population n’est pas fatale. Il existe des solutions pour inverser la tendance. 

A Ploemeur, Le prix du foncier et la faiblesse de l’offre locative sont pour beaucoup dans cet état des lieux alarmant. Le retard dommageable dans le développement des programmes de logements était en passe d’être rattrapé et la voie était tracée.

Construire des programmes diversifiés, avec de l’accession sociale à la propriété et du locatif, avant tout en centre-ville, soucieux de qualité environnementale et impliquant tous les acteurs

En aucun cas le marché de l’immobilier ne règlera cette question essentielle pour l’avenir de la cité. Pour faire évoluer la situation, il faut des actions publiques résolues. Ces actions sont encore, à ce jour, entre les mains du Maire. Il dispose pour cela du PLU et d’un outil précieux que sont les ZAC(zone d’aménagement concertée) qui permettent de fixer un grand nombre des règles du jeu de l’urbanisme.  Avec une politique d’acquisitions foncières et l’usage d’une règlementation adaptée, la localisation des programmes, la qualité environnementale des constructions, la taille des parcelles, les opérateurs utilisés peuvent permettre  aux familles ploemeuroises et aux demandeurs d’une installation  dans notre ville de s’implanter.

 La révision globale du PLU, l’abrogation de la ZAC Grandpré/Keradéhuen, des actes hostiles et coûteux

Alors que le PLU validé date de 2013 et qu’il a demandé près de 5 années de travail, La révision globale proposée au conseil municipal par M.Loas va, à nouveau, engager les équipes municipales pour plusieurs années. Le coût estimé d’un PLU est de 5€ par habitant. C’est donc une opération qui va coûter près de 90 000€. Le souci des deniers publics avancé pendant la campagne électorale devient secondaire.

Les opérations déjà engagées vont être interrompues, il en va ainsi de la ZAC grand-pré/Keradehuen qui prévoyait l’arrivée de près de 1200 personnes.

Les propositions formulées sont claires : « laisser faire » le marché immobilier, miter le territoire, développer  des constructions sur le littoral, faire disparaître toute construction locative

Non seulement ces orientations sont contradictoires avec  certaines des intentions avancées (faire progresser le nombre des habitants ou préserver les espaces agricoles), mais d’autres relèvent de choix politiques que nous contestons vigoureusement : orienter les implantations de population sur les seuls accédants riches, abandon de toute solidarité sur le territoire de l’agglomération, négation de tous les impératifs écologiques, coûts financiers exorbitants pour la connexion des réseaux.

 

  COLLECTIF CITOYEN POUR UNE VILLE DEMOCRATIQUE, SOLIDAIRE et ECOLOGIQUE

 

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20 décembre 2013

CONSEIL MUNICIPAL DU JEUDI 19 DECEMBRE, LES ELUS COMMUNISTES ET REPUBLICAINS S'ABSTIENNENT

Lors du débat sur les orientations budgétaires nous avons approuvé celles ci car elles correspondaient à :

    • une continuité de la politique municipale mise en œuvre depuis 1995

    • nos orientations propres basées sur la qualité et le maintien des services publics dans la commune

      Aujourd'hui nous en sommes à la mise en musique de cette partition et nous sommes obligés de constater que la direction de l’orchestre n'est plus en mesure avec les musiciens .

    • Dans la présentation des chapitres budgétaires nous découvrons, sans que cela ait été débattu dans les réunions de l'exécutif municipal , des nouveautés qui nous interrogent et nous inquiètent. Ceci peut être aisément constaté pour le sport, la jeunesse et l'education

    • Nous n'avons obtenu aucune réponse à nos questions et interrogations

    • C'est plus une fin de non recevoir qui nous a été renvoyée

Dans l'état actuel de la présentation du budget 2014

    • nous pensons qu'il existe la possibilité de remise en cause des principes antérieurs de fonctionnement de l'équipe municipale et des services

    • nous craignons qu'il puisse y avoir une dérive vers une concentration du pouvoir de décision entre une toute petite minorité de l'exécutif municipal

Cette présentation du budget risque d'engager profondément la future équipe municipale dans son fonctionnement

 

Pour toutes ces raisons, parce qu'il y a manque important de débat dans cet acte, parce que nous sommes dubitatifs et interrogatifs sur la mise en œuvre du budget 2014 nous avons le regret de vous annoncer que nous nous abstiendrons lors du vote.

 

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