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le blog des communistes et sympathisants de Ploemeur et Larmor-plage

10 mai 2017

législatives, rupture des négociations PCF/France insoumise

Je regrette profondément le refus des dirigeants nationaux de France insoumise (Pierre Laurent)

Dans un communiqué publié hier soir, le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, annonce la rupture unilatérale par la France insoumise des discussions entre nos deux formations politiques. Cette rupture, ni moi, ni la direction du PCF, ne l’avons ni décidé, ni souhaité. Ceux qui affirment le contraire mentent et cherchent à se dédouaner de leurs responsabilités.

Hier encore, devant le risque que je sentais grandir, j’ai lancé un nouvel appel, le troisième en quinze jours, pour que nos discussions aboutissent sans délai à un accord large et national permettant d’aller ensemble à la bataille des élections législatives avec une candidature commune dans le maximum de circonscriptions. Je sentais grandir le risque puisque nos interlocuteurs écartaient depuis déjà dix jours toute possibilité d’un accord national qui n’aurait pas lieu sous la tutelle unique de la France insoumise, poussant ainsi à la multiplicité des candidatures issues des diverses forces ayant soutenu Jean-Luc Mélenchon, et à la division des électeurs réunis par son bulletin de vote le 23 avril. Depuis, nous en étions réduits à des discussions rabougries comme peau de chagrin, concernant une poignée de circonscriptions, 26 exactement sur 577 lors de la dernière discussion de lundi. Nous les poursuivions tout de même, avec la volonté d’aboutir à un accord pourtant insuffisant mais dont nous espérions qu’il envoie un signal unitaire positif. Le communiqué de France insoumise rompt cette dernière discussion. C’est irresponsable.

 

Les élections législatives s’annoncent en effet cruciales. Si Emmanuel Macron a été élu, la majorité parlementaire n’est acquise pour personne. Nous pouvons donc la disputer aux forces du libéralisme et de l’extrême-droite, fort des sept millions et demi de voix recueillies par Jean-Luc Mélenchon le 23 avril. Nous pouvons ensemble empêcher Emmanuel Macron d’avoir les mains libres pour casser le Code du travail, nous pouvons battre ses candidats et ceux la droite dans de très nombreuses circonscriptions, barrer la route à l’entrée massive de députés Front national au Parlement après avoir barré la route de l’Elysée à Marine Le Pen. La meilleure chance de victoire que nous pouvons nous donner, c’est l’union maximale des forces qui ont permis le résultat du 23 avril, en conjugant leurs forces, tout en respectant leurs différences. C’est cette méthode que nous n’avons cessé de proposer pour les élections législatives, en rassemblant tous nos candidats sous une bannière commune respectueuse de tous, membres ou non de la France insoumise. Pourquoi refuser cette proposition de bon sens ?

 

Je regrette profondément le refus des dirigeants nationaux de France insoumise, qui privilégient manifestement sans le dire un intérêt de recomposition partisane à la possibilité d’une ample victoire les 11 et 18 juin prochains. Ce choix est périlleux pour la défense des intérêts populaires. Mais rien ne nous détournera du cap choisi. Je renouvelle mon appel, car l’union des forces capables de reconstruire une gauche nouvelle, profondément réinventée comme nous avons commencé à le faire avec le Front de gauche puis dans cette année 2017, n’est pas un choix de circonstance électorale, c’est un choix de fond et durable. Et je demande aux candidats que nous avons investi d’entrer en campagne partout, en maintenant la main tendue et ouverte à tout accord qui permettra localement ou nationalement de dépasser cette situation.

 

Notre ligne de conduite reste la même. Nous avons voté Jean-Luc Mélenchon pour ouvrir la voie à un nouvel espoir. Après avoir battu Marine Le Pen, conscient des combats qui nous attendent face à Emmanuel Macron, nous voulons aujourd’hui concrétiser cet espoir et cette force dans les élections législatives en rassemblant le maximum de voix et de forces à gauche , et en faisant élire le maximum de députés qui les porteront dans les combats à venir. Nos candidates et candidats, issus dans toute la France du monde du travail, travailleront à faire entrer cette force populaire à l’Assemblée nationale.

 

C’est sur ces bases que je lancerai demain à 19 h au gymnase Japy à Paris la campagne nationale de nos candidats pour les élections législatives.

 

Pierre Laurent

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1 mai 2017

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20 avril 2017

communiqué des élus "front de gauche" de la 5ème circonscription

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19 avril 2017

PRESIDENTIELLE, l'engagement des anciens maires communistes du 56

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17 avril 2017

présidentielle, quelques jours pour choisir !

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7 avril 2017

VOTEZ J.L. MELENCHON

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24 mars 2017

2ème atelier citoyen: les transports dans le pays de Lorient

A l'initiative de l'association du front de gauche du pays de Lorient

 

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17 mars 2017

A propos de l'arrivée du Triskell à Ploemeur

le 17 mars 2017

Il est normal que cette question entraîne des débats, commentaires, critiques ou/et propositions alternatives.

J'ai, moi aussi, quelques réflexions et propositions à formuler.

La question du transport public, de son développement, de son mode de gestion, de son impact est essentielle.

Contrairement à certains maires élus en 2014, tous à droite de l'échiquier politique, je pense que pour des raisons de justice sociale, de préservation de la planète, de structuration des espaces publics, l'enrichissement intelligente de l'offre de transport collectif est indispensable.

Je ferai dans les lignes qui suivront l'impasse sur les autres modes de déplacement (bateau, vélo, voies piétonnes) dont je ne sous-estime en rien l'intérêt; Ces usages du vélo et de la marche à pieds ne se développeront que si celui du bus se développe.

 La mise en place du Triskell peut participer à la satisfaction de ces exigences.

A ce titre, le retard occasionné par sa mise en place à Ploemeur, imputable au nouveau maire et à son équipe, est dommageable. Financements devenus incertains, accroissement de la circulation automobile, mise en cause du transport collectif qui a besoin d'un nouveau souffle sont les conséquences de ces atermoiements. Que l'on ne se précipite pas est une chose, que l'on déclare que cette arrivée n'est pas urgente et qu'elle doit se faire à minima en est une autre.

 La question qui est posée ne peut se limiter au seul tracé de la ligne, à l'organisation de la chaussée ou au nouveau dessin des ronds-points. Sur ces questions, je suis d'accord avec les propositions qui donnent la priorité au bus, qui empêchent le dépassement, qui rendent accessibles à tous les nouveaux arrêts.

Je partage également l'avis de ceux qui refusent la mise en place d'une déviation du centre-ville, coûteuse, dévoreuse d'espaces agricoles et naturels, favorisant encore les déplacements individuels.

 Par contre, je suis très inquiet par les propos du vice-président de l'agglomération faisant de la réduction du coût du transport collectif un objectif majeur de la mise en place du Triskell en général et de son extension en particulier. Satisfaire les usagers (et dans ce cas gagner du temps est positif), augmenter de manière conséquente le nombre des utilisateurs, faire reculer l'usage de la voiture m'apparaissent des objectifs bien plus importants que le gain financier espéré dans le rythme des rotations, dans la circulation du nombre des bus et le temps de travail des chauffeurs (propos tenus à l'Océanis).

En développant vraiment  les transports collectifs, tous les transports collectifs, en faisant du développement de leur usage une priorité absolue, en les rendant gratuits, en améliorant leur fonctionnement, les utilisateurs seraient beaucoup plus nombreux et le coût de ce transport serait plus que jamais justifié. Rappelons que moins de voitures, c'est aussi un gain financier pour la collectivité et les individus (santé notamment).

 Tergiverser sur cette question, c'est prendre le risque d'investir beaucoup pour bien peu d'effets, voir de résultats contre-productifs. L'augmentation du prix des billets du TGV, la nouvelle tarification appliquée par la CTRL sont autant d'inquiétudes pour l'objectif du transport collectif.

En la circonstance, s'arrêter à mi-parcours des objectifs majeurs, ce serait les mettre en cause et prendre le risque de l'échec.

Michel LE MESTRALLAN, conseiller municipal

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11 mars 2017

Législatives 5ème circonscription, l'humain d'abord

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4 mars 2017

Défendre les libertés

Défendre les libertés et l’État de droit -Déclaration du Conseil national du PCF

La campagne présidentielle se poursuit, depuis plusieurs semaines, dans un climat délétère, sans débat contradictoire pour surmonter les impasses économiques, la crise sociale, les défis écologiques que notre pays affronte. Notre peuple se voit confisquer les enjeux de cette élection.

Mercredi 1er mars, un cap d’une extrême gravité a été franchi. Convoqué par des juges d’instruction en vue d’une mise en examen, François Fillon a osé évoquer un « assassinat politique » et mis les procédures judiciaires concernant les emplois présumés fictifs de ses proches sur le compte d’un « coup d’État des juges ». Dans la foulée, l’hebdomadaire Valeurs actuelles relayait un appel à manifester, dimanche, contre la Justice. Ces démarches séditieuses, convergent avec les violentes attaques de Marine Le Pen contre les juges, les fonctionnaires, les journalistes.

Ce sont la liberté de la presse, l'indépendance de la Justice, la démocratie qui sont attaquées.

Les tirs croisés des candidat-e-s de droite et d’extrême droite dessinent un scénario alarmant pour la démocratie, pour l’État de droit. Ces assauts, venant de ceux qui prétendent exercer la fonction de gardien des institutions minent les fondements de la République. Ils témoignent de la déliquescence, au dernier degré, d’un système politique qui organise la confiscation des décisions, de la parole démocratique et de l’action politique.

Cette confiscation sert les intérêts des forces de l'argent qui œuvrent depuis des mois à étouffer l'expression de toute alternative politique réelle.

Il faudra, très vite, poser la première pierre d’une démocratie nouvelle, sur les ruines de la Ve République.

En attendant, il faut sortir du sentiment d’impuissance, d’amertume et de colère que suscite, chez les citoyen-ne-s, la prise en otage du processus démocratique. L'idée même de la République fondée sur un État de droit est en danger.

Nous en appelons, solennellement, à un sursaut.

Le peuple de France a su, tout au long de son histoire, s’organiser et faire front, chaque fois que les libertés démocratiques étaient prises pour cible. Nous refusons l’enfermement dans une alternative entre le candidat désigné par la Finance et ceux qui portent la tentation factieuse.

Il est encore temps d’initier, dans l’urgence, comme surent le faire nos aîné-e-s par le passé, un processus politique guidé par les principes de démocratie, de justice sociale, de préservation de l’État de droit.

C’est aujourd’hui ce qui nous tient ensemble, en tant que peuple libre, qui est en jeu.

D'ores et déjà des initiatives citoyennes voient le jour, nous appelons à les amplifier partout dans le pays. Nous appelons l'ensemble des forces démocratiques, politiques, syndicales et associatives à organiser dans les jours qui viennent des rassemblements populaires pour la défense des fondements de notre démocratie, de la liberté de la presse et de l’État de droit.

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