du "Grand pré" au "parc du château du Ter", un gouffre

 

Le conseil municipal du mercredi 17 février 2021 avait à l’ordre du jour 2 délibérations qui doivent retenir toute notre attention.

Pour l’avenir, la mise en place éventuelle d’un dispositif de foncier solidaire, dispositif qui présente de nombreux avantages,

dans l’immédiat, la vente de terrains à la société ARC afin de réaliser une opération immobilière de grande ampleur.

Quel est le problème ?

Tout le monde, ou presque, est d’accord sur le constat : une commune très attractive, une offre de foncier et d’immobilier qui ne permet pas de répondre à la demande pour des familles avec enfants, pour des familles modestes ou bien encore pour des ploemeurois. Pour beaucoup, le passage du locatif à la propriété relève du rêve inaccessible. Seuls ceux qui souhaitent faire de Ploemeur une commune de la riviera morbihannaise ne partagent pas ces difficultés.

Les conséquences sont gravissimes : vieillissement de la population, baisse des effectifs des enfants scolarisés dans nos écoles, mise en péril de certains services (crèche, centre de loisirs, associations…) et bien évidemment déséquilibre sociale des populations présentes sur notre territoire.

Existe-t-il des solutions pour éviter cette spéculation indécente ?

Si l’affaire n’est pas simple, plusieurs dispositifs existent et ont été mis en œuvre à de nombreux endroits. Il n’est pas acceptable de prétendre que « l’on ne pourrait rien y faire ». Nous l’avons dit et répété depuis plusieurs années.

Par exemple, pour éviter la spéculation grandissante de l’immobilier sur notre commune, le soutien à la production de logements accessibles via un dispositif solidaire qui permet de distinguer la propriété du foncier et du bâti existe. Ce dispositif, porté par la liste « Ploemeur en actes » à l’occasion des élections municipales, n’est pas une création locale. Il existe de longue date dans de nombreuses communes, il aurait pu être appliqué. Il permet la maîtrise publique du logement.

« Miracle », enfin le principe de cette action est porté à l’ordre du jour du dernier conseil ! Ce qui n’était pas possible le deviendrait. On ne peut que se satisfaire de cette nouvelle orientation.

Le « Grand Pré », de l’écoquartier au « parc du château du Ter »

Dans le même conseil municipal, une délibération «  tourne le dos » au dispositif du foncier solidaire et offre à une société immobilière les clés d’une zone à fort enjeu.

Avec ambition, sur des terrains acquis par la commune en 2012, dans le cadre d’une ZAC, un écoquartier était très engagé. Concertation avec les riverains, les opérateurs, les associations, plans du quartier, achat des terrains, engagements des bailleurs…étaient déjà réalisés. L’une des premières décisions de M.Loas, en arrivant aux affaires, aura été d’abroger la ZAC et d’interrompre tous le processus en cours. Au-delà du temps perdu (près de 10 ans), nous allons voir que les 2 intentions ne sont pas comparables

Comme pour l’ancienne gendarmerie, la vente des terrains à la société ARC, réalisée à des prix très bas, est une opération de grande dimension, sur des surfaces appartenant à la commune, à proximité du centre-ville.

La commune perd donc la maîtrise de cet espace qui pouvait permettre de mettre en œuvre ce foncier solidaire ou d’autres dispositifs.

Construire avec de l’ambition en gardant la maîtrise publique !

 Des logements locatifs sociaux et en accession sociale à la propriété, construits sur le Grand Pré (ce nom ne semble pas convenir puisque désormais il s’agit du « Parc du Château du Ter », signifiant…), rendus obligatoires en raison du déficit de la commune, pour nécessaires qu’ils soient ne font pas le compte.

 Ils ne peuvent remplacer un programme dans lequel seraient à l’origine :

-        Les considérations écologiques, désormais systématiquement avancées, c’est dans l’air du temps, mais jamais poussées jusqu’à leur terme, seraient constitutives de l’opération,

-         la démocratie avec  un écoquartier, c’est une vie collective que le contexte favorise et nécessite, donnerait du sens au « vivre ensemble »

-        Et la volonté d’une mixité sociale évitant le grand écart entre des réalisations de luxe et des productions sociales, même de qualité.

Chacun peut le constater, la multiplication des opérations, souvent anarchiques dans leur positionnement et la vie du centre-ville, prennent beaucoup plus de place que la résorption du déficit de notre ville en logements sociaux. Ce déficit s’aggrave encore. Il n’y a rien de surprenant à cela, les constructions de logements sociaux existent mais celles de logements de haut de gamme sont bien plus nombreuses.

La communication de M. Loas, une nouvelle fois, ne peut suffire. Il y a un gouffre entre les intentions claironnées et la réalité des actions conduites.

Michel LE MESTRALLAN

Ancien conseiller municipal, secrétaire de la section de Ploemeur du Parti communiste Français

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la sécu, c'est vital !

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Hôpital du Scorff, la parking payant, un scandale

parking hopital

La lettre de Marc Bacci, au Directeur du Centre hospitalier de Bretagne Sud

 

Marc Bacci                                                                         Larmor-Plage, le 26 janvier2021

marcojak@wanadoo.fr

 Lettre ouverte à Monsieur Gamond-Rius Thierry, directeur

& à tous les membres du Conseil de surveillance  du CHBS

        en tant que citoyen de la communauté d’agglomération du Pays de Lorient, engagé au PCF & à la CGT, j’ai la chance d’être, comme des milliers d’autres, un utilisateur de notre bien commun, l’hôpital public du Scorff.

     Je me permets de vous offrir le film  de Gilles Perret : « La Sociale » qui retrace l’histoire de la création exceptionnelle de notre Sécurité Sociale, enviée par de nombreux peuples à travers le monde et malheureusement menacée, dépecée par les politiques néo-libérales en cours depuis de trop nombreuses années.

     La vision & l’analyse de ce film documentaire me semble utile, indispensable  pour tous les français dans la période difficile que nous traversons et bien sûr pour vous, membres du Conseil de surveillance du CHBS, responsables des établissements de soins à la population. 

   Nous avons toutes et tous, usagers, personnels de santé, administratifs, élus politiques et syndicaux à préserver, comme la prunelle de nos yeux, nos services publics de santé, si malmenés depuis des années.

Nous en sommes tous coresponsables, soit en agissant, soit en laissant faire !

    Je me permets également de vous rappeler quelques unes de vos phrases au moment de votre arrivée, comme nouveau directeur de l’hôpital, lors d’un interview au journal Ouest-France, le 22 janvier 2010, il y a 11 ans, presque jour pour jour :

« Mes objectifs seront aussi de conforter l'établissement dans son rôle de pilote sur Lorient. On a des missions de proximité, d'égalité d'accès aux soins ... Il faudra préserver les intérêts de tous et prioritairement des malades. »

          Je vous remercie par avance de l’attention que vous porterez à ma requête qui me semble d’utilité publique. Cette initiative personnelle repose sur l’espoir d’un dialogue constructif à renouer d’urgence entre nos élites républicaines, dont vous faites partie, et la population qui bénéficient, qui bénéficiaient... de l’hospitalité de nos services publics.

      Dans cette attente inquiète, veuillez recevoir, Monsieur le directeur, Mesdames & Messieurs les membres du Conseil de surveillance du CHBS, l’expression de ma plus sincère considération républicaine.

 

Marc Bacci

 

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